Gears 5 ou Gears of War 5 revient avec un nom plus court, une formule raffinée, de nouveaux modes multijoueur et une durée de vie démentielle.
Après une phase de didacticiel aussi inutile que mal faite, on plonge enfin dans la campagne de Gears 5. Ce changement de nom peut paraitre anodin mais il ne l’est pas. On est vraiment dans une nouvelle phase de la série qui commençait, soyons honnêtes, à tourner en rond.
On commence par un résumé de l’épisode précédent. Pratique quand on n’a pas retouché à la série depuis longtemps. Suite à cela, on contrôle JD le rejeton de Marcus (aussi de la partie) pour quelques missions avant de se mettre enfin dans les basques de la véritable protagoniste de cet épisode, Kait Diaz pour faire la lumière sur le passé de cette jeune femme mystérieuse en proie à d’étranges visions suivies de maux de tête intense. Les développeurs souhaitaient au départ conserver l’emphase sur JD mais ils trouvaient l’histoire de Kait plus intéressante. Ils justifient leur choix en citant Mad Max Fury Road qui racontait l’histoire de Furiosa avec Max en personnage de soutien.
Les ennemis sont, comme dans le 4, le SWARM, une version améliorée des locustes ennemis emblématiques de la série. Ils existent sous différentes versions avec des trouffions, des balèzes armés jusqu’aux dents, des gigantesques. Ils sont très variés et servent à créer de nouvelles et uniques situations de jeu.
Escadron Delta
Si on s’amuse beaucoup en solo, le jeu prend tout son sens à plusieurs. On peut y jouer à 3 simultanément en écran splitté sur son sofa ou bien en ligne. L’occasion de mettre en place une réelle stratégie plutôt que de compter sur l’intelligence artificielle quelques fois défaillante. Les joueurs supplémentaires peuvent rejoindre la partie à n’importe quel moment.
Mais la réelle nouveauté de Gears 5 est la présence d’un HUB, sorte de monde ouvert servant de bac à sable et de lien entre les missions, principales et secondaires. Oui, il y a des quêtes annexes dans Gears of War désormais. Ne vous attendez pas à faire la lumière sur un pan entier de l’histoire. Ici, elles servent surtout à récupérer des armes, munitions et à améliorer notre fidèle droïde volant, Dave.
Le gameplay reste le même mais raffiné. On court toujours de couverture en couverture pour dégommer les ennemis d’en face mais c’est toujours aussi efficace et jouissif.
Du multi en pagaille
Côté multijoueur, si les modes Arcade et Horde ne bougent pas, d’anciens défis refont surface en Versus. Ce mode en 5-contre-5 fait revenir le King of the Hill ou encore Guardian.
Un nouveau mode fait son arrivée cependant, le mode Escape. Dans ce dernier, vous devez survivre face à l’environnement (donc en PvE) constitué de vagues d’ennemis mais aussi du Venom. Ce venin verdâtre est mortel et occupe de plus en plus de place et oblige les joueurs à se rapprocher de plus en plus du centre comme dans un Battle Royale en somme. On reste en phase avec les tendances de l’époque.
Gears 5 n’a rien de révolutionnaire mais est suffisamment solide pour justifier son achat notamment grâce à une durée de vie énorme.
Vous n’êtes pas prêt d’en faire le tour.