La thérapie génétique semble prometteuse contre le cancer. Cette fois, des chercheurs de l’Université de Grenade ont identifié le gène suicide E, qui mène à la mort des cellules cancéreuses dans les cas de cancer du sein, du poumon et du côlon. De plus, ce gène freine la croissance de la maladie.
Selon le Nouvel Observateur, cette découverte aide à croire que l’utilisation du gène E permettrait une réduction des traitements puissants utilisés, comme la chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie. Le problème est que ces traitements ont des résultats plutôt limités dans les cas de stades avancés des maladies.
Les récents travaux démontrent que la thérapie génétique pourrait être utilisée avec la chimiothérapie et offrirait de meilleurs résultats pour combattre le cancer. La dose de médicaments serait réduite, de même que les effets secondaires souvent très pénibles.
C’est pour le cancer du sein que le gène E a donné les meilleurs résultats avec une dose de chimiothérapie réduite de 100 fois et une inhibition de la prolifération de la tumeur de l’ordre de 21 %.
Bien qu’elle soit prometteuse, la thérapie génétique ne sera pas couramment utilisée par les oncologues avant de nombreuses années de recherches.