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La prééclampsie serait génétique
Des chercheurs américains auraient établi un lien entre les gènes et la prééclampsie.
Bien que des recherches subséquentes soient nécessaires, on peut déjà prévoir une nouvelle façon de prédire la prééclampsie, pour ainsi mieux suivre les femmes qui seraient fortement exposées à ce risque.
Un gène des allergies alimentaires?
Il semble que les gènes seraient à l’origine, du moins en bonne partie, des allergies alimentaires, comme il avait déjà été démontré pour l’asthme et l’eczéma.
En effet, une étude internationale dirigée par des chercheurs de l’Université de Dundee en Écosse a démontré qu’une défectuosité génétique serait à l’origine des allergies alimentaires.
Dans cette recherche, on a pu établir un lien incontestable entre un changement génétique et une allergie aux arachides.
On a pu tirer cette conclusion par l’analyse des défectuosités du gène de la filaggrine, une protéine. Il semble que 10 % de la population vivraient avec cette lacune. Cela expliquerait pourquoi les allergies se retrouvent souvent dans une même famille.
Cette découverte ouvre la voie à de futurs traitements des allergies alimentaires, car nous en connaissons de mieux en mieux les causes.
Le gène de l’alcoolisme identifié
Nous avons souvent remarqué que plusieurs cas d’alcoolisme pouvaient se retrouver au sein d’une même famille; des chercheurs en ont maintenant trouvé la cause.
Ils ont isolé un gène qui libère la protéine TLR4, qui ferait en sorte que les personnes auraient envie de boire davantage.
En laboratoire, lorsque les rats qui préféraient l’alcool ont vu leur protéine TLR4 manipulée, on a alors remarqué que leur intérêt pour la boisson était diminué, et cet effet a duré près de deux semaines après la procédure.
Bien que les recherches doivent se poursuivre, on croit que la thérapie génétique de l’alcoolisme pourrait être envisagée dans l’avenir.
La protéine en cause est activée dans la zone de l’amygdale, le centre du plaisir du cerveau, que l’on avait déjà associée à l’alcoolisme.
Ce qui pourrait également expliquer la tendance à la beuverie. Rappelons qu’il a été prouvé qu’une grande consommation d’alcool en peu de temps était encore plus dommageable pour la santé qu’une ingestion régulière.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans le Proceedings of the National Academy of Sciences.
Une nouvelle voie de recherche s’offre aux femmes qui souffrent de la prééclampsie durant la grossesse.
Des chercheurs de l’Université de l’État de la Caroline du Nord ont remarqué une surabondance d’un gène dans le placenta de femmes ayant souffert de ce type d’hypertension lorsqu’elles étaient enceintes. Les résultats complets sont parus dans Placenta.
En collaboration avec des collègues de l’Université Duke dans l’État de New York, les chercheurs ont étudié la structure génétique de placentas provenant de femmes ayant été atteintes de prééclampsie, puis les ont comparés avec d’autres provenant de grossesses normales.
L’association avec le gène cité était bien réelle, car on a prouvé l’irrégularité de l’enzyme SIAE, laquelle participe à la modification de l’acide sialique. Entre d’autres mots, c’est comme si le corps s’attaquait lui-même.
L’enzyme SIAE a aussi été reliée à des maladies auto-immunes comme l’arthrite rhumatoïde et le diabète de type 1.
Rappelons finalement que plus de 10 % des femmes enceintes souffrent de prééclampsie. Parmi elles, 15 % accoucheront prématurément. Cette nouvelle découverte offre donc de l’espoir à beaucoup de femmes et à leur futur enfant.
Découverte d’un gène du langage
Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg viennent de découvrir un gène relié au développement du langage chez l’enfant. Le gène ROBO1 intervient au niveau du cerveau.
Précisément, ce gène dirige certaines substances chimiques vers les cellules du cerveau qui permettent à l’enfant d’emmagasiner et de décoder les sons de la parole.
Ce processus est primordial quant à l’apprentissage du langage chez le très jeune enfant, lorsque les mots, au départ sans signification, peuvent être associés à un objet ou un concept.
Il est désormais possible d’expliquer d’une nouvelle façon certains aspects de l’apprentissage du langage chez les enfants. En effet, celui-ci serait influencé non seulement par l’éducation, mais aussi par certains traits génétiques.
Pour tirer ces conclusions, on a suivi pendant 1 an 538 familles de 5 enfants et moins. En étudiant les différentes façons d’apprendre à parler à ces enfants, on a pu remarquer que le gène ROBO1 constituait bel et bien une composante de cet apprentissage. Les résultats complets sont parus dernièrement dans l’European Journal of Human Genetics.
Un lien clair a été fait entre le fonctionnement de ce gène et la capacité du cerveau à emmagasiner des sons de la parole sur une courte période de temps. Cette recherche ouvre donc la voie à une meilleure compréhension de certains troubles du langage, de la dyslexie et des problèmes de mémoire à court terme.
Des chercheurs de l’Université du Texas ont trouvé une nouvelle piste de solution pour empêcher les naissances prématurées.
Nous pouvons lire sur Futura-Sciences que les gènes seraient en cause. En effet, les chercheurs en question, dirigés par Carole Mendelson, ont tout d’abord observé l’expression des gènes durant les contractions.
Les gènes miR-200, une famille de microARN, seraient en cause. Durant la grossesse et lors de l’accouchement, ces gènes feraient croître les cellules utérines. Bien que ces dernières soient présentes dans le corps de la future maman depuis le début de la grossesse, elles avaient jusque-là été inhibées par d’autres gènes, les ZEB1 et ZEB2.
C’est lorsque la proportion de ces gènes s’inverse que l’accouchement survient. Les miR-200 se multiplient, contractant ainsi le muscle utérin.
Il s’agit maintenant de poursuivre les recherches sur les gènes miR-200 afin de trouver de nouvelles solutions pour réussir à retarder l’accouchement.
Rappelons que les naissances prématurées sont la cause de nombreux cas de mortalité et de handicaps.