Étiquette : gène
Les migraines seraient génétiques
Une exposition prolongée à la cocaïne provoque des changements permanents sur la façon dont les gènes sont activés et désactivés dans le cerveau.
Selon une équipe de l’École de médecine Mount Sinai de New York qui a voulu savoir comment cette drogue modifie le cerveau, cette découverte pourrait éventuellement mener à de meilleurs traitements contre la dépendance.
Pour les besoins de l’étude, on a exposé des souris à la cocaïne et on a constaté qu’une dépendance chronique est due à une enzyme spécifique qui éteint le travail des autres gènes dans les circuits du plaisir dans le cerveau, ce qui déclenche une plus grande dépendance.
Par contre, on croit que les effets pourraient être renversés si on augmentait l’activité du gène 9A, celui qui est touché par les effets de la drogue.
Ce fonctionnement sur la dépendance ne serait pas unique à la cocaïne. Selon ce que rapporte la revue Science, ceci expliquerait également les dépendances à l’alcool et à la nicotine notamment.
Le professeur Tomohiro Kono et son équipe de chercheurs de l’Université de Tokyo affirment que la semence des hommes contient un gène qui détermine l’espérance de vie.
Selon un article du Human Reproduction, ceci expliquerait pourquoi les hommes vivent en moyenne moins longtemps que les femmes. Ce gène serait en effet présent chez les deux sexes, mais serait actif seulement chez les mâles.
Pour en arriver à cette conclusion, on a effectué des travaux sur des souris qui ont été créées génétiquement par deux mères, sans aucun père. On a manipulé l’ADN des ovules des souris afin que les gènes se comportent comme des spermatozoïdes. Cette manipulation génétique a par la suite été implantée dans les ovules de souris femelles.
Les souriceaux nés de cette expérience démontrent une espérance de vie plus longue d’un tiers que les souris normales. De plus, ces rongeurs nés de deux mères avaient un meilleur système immunitaire.
C’est le gène Rasgrf 1 qui serait à l’origine de ce phénomène. Celui-ci permet également aux hommes d’être plus gros et plus forts, ce qui explique également pourquoi les souris nées de deux mères étaient beaucoup plus petites à la naissance.
Les scientifiques constatent qu’il est réellement important de manger à heures fixes afin de favoriser une meilleure digestion et ajoutent cette fois une bonne raison.
Des chercheurs du Salk Institute for Biological Studies en Europe viennent en effet de découvrir que les gènes du foie fonctionnent mieux lorsqu’on mange à des heures fixes.
Selon l’article publié dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, les milliers de gènes du foie sont activés après qu’on ait mangé et non selon un rythme biologique défini comme on le croyait auparavant.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont comparé deux types de souris, un groupe présentant une mauvaise horloge biologique et un groupe de rongeurs normaux. On a étudié les gènes des deux groupes lorsqu’ils mangeaient et aussi lors de jeûnes.
Les souris avec une horloge déficiente la ramenaient à la normale avec un régime alimentaire régulier et les gènes des souris au rythme normal ne fonctionnaient que très peu lors de jeûnes.
Ainsi, l’activation dépend donc de l’horaire de nos repas. Plus celui-ci est précis et régulier, mieux les gènes du foie fonctionnent et favorisent une meilleure digestion.
Un gène contre l’hypertension
Des chercheurs des universités de Fribourg et Münster en Allemagne, ainsi que de l’Université médicale du Wisconsin aux États-Unis, viennent d’identifier un gène qui diminue l’hypertension lors de situations de stress.
Il s’agit du gène phosducine qui agit sur la pression artérielle. On a d’abord comparé des souris de laboratoire n’ayant pas ce gène à d’autres qui l’avaient. Les souris sans phosducine ont développé de la pression artérielle lorsqu’elles étaient soumisses à des situations stressantes.
Ensuite, 1 000 volontaires humains se sont prêtés à l’expérience. On a analysé leur ADN en les exposant à des activités stressantes, comme répondre à un examen de mathématiques. Les résultats obtenus sur les souris se sont confirmés chez les humains. Ceux ayant le gène phosducine avaient une pression artérielle moins élevée.
Cela confirme que ce gène a des effets bénéfiques sur l’hypertension. Cette découverte pourrait mener à de meilleurs traitements de ce trouble de santé.
Rappelons que l’hypertension est l’une des causes de nombreuses maladies, dont les troubles cardiovasculaires.