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Un gène déterminerait l’intelligence

L’équipe du professeur John Hepter de l’École de médecine de l’Université Emory a découvert que la présence du gène RGS14 rendait les souris moins intelligentes.
 
En bloquant ce gène, ils ont observé que les rongeurs avaient alors une meilleure mémoire et de meilleures capacités d’apprentissage. Ce phénomène permet de débloquer une zone du cerveau que l’on croyait inflexible.
 
Ce gène a été baptisé le « gène d’Homer Simpson », en référence au célèbre personnage de la série Les Simpson qui est connu pour son niveau d’intelligence plutôt bas.
 
Les souris qui n’avaient pas le gène RGS14 étaient beaucoup plus futées que les autres et arrivaient à mieux mémoriser certaines choses.
 
Les recherches doivent se poursuivre sur le sujet, mais il s’agit d’une nouvelle voie intéressante au niveau des capacités du cerveau humain.
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Les migraines seraient génétiques

Pour la toute première fois, on a identifié un facteur génétique qui augmenterait les chances de souffrir de migraines sous leurs formes les plus courantes.
 
Une simple variation de l’ADN augmente les risques de souffrir de ces maux de 20 %, selon ce que rapporte le Nature Genetics.
 
Les chercheurs ont examiné le profil génétique de 50 000 personnes pour faire cette découverte. Bien que des examens plus approfondis soient nécessaires, on affirme que cette variation génétique se trouve sur le chromosome 8, entre deux gènes.
 
La mutation sert à réguler le glutamate qui agit comme messager entre les neurones et on croit que son accumulation entraîne les douloureux maux de tête. Si ces résultats se confirment, on devra donc trouver un moyen d’empêcher que le glutamate s’accumule.
 
De plus, la variation affecte également la production d’une protéine qui permet l’évacuation du glutamate. Les éventuels traitements tiendraient également compte de ce fait.
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Importante découverte montréalaise sur le cancer du cerveau

La découverte du Dr Gilbert Bernier, de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal, pourrait conduire à un éventuel traitement contre le cancer du cerveau, rapporte La Presse.
 
L’année dernière, ce chercheur avait démontré que le gène Bmi1 jouait un rôle important dans le vieillissement du cerveau. Cela avait servi dans la recherche sur la maladie d’Alzheimer et le Parkinson.
En poursuivant ses recherches sur ce gène, le Dr Bernier a constaté que certaines tumeurs cancéreuses du cerveau le possédaient. Comme il est expliqué dans le Journal of Neuroscience, ce gène joue un rôle dans la réparation de l’ADN des cellules cancéreuses et ce mécanisme nuit donc grandement aux traitements de radiothérapie.
 
« L’objectif de la radiothérapie est notamment de créer des cassures dans l’ADN des cellules cancéreuses, ce qui provoque leur mort. Mais les cancers du cerveau de type glioblastome multiforme sont résistants à la radiothérapie. Si on inactive le gène Bmi1, les cellules deviendront plus sensibles à la radiothérapie », explique le chercheur.
 
Il espère donc trouver une molécule qui sera capable de désactiver le gène. L’espérance de vie des personnes atteintes pourrait ainsi être grandement prolongée et nous pourrions même voir certaines guérisons.
 
La majorité des personnes atteintes du cancer du cerveau meurent dans l’espace d’un an. En général, elles ont plus de 50 ans.
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Un gène permet la première respiration à la naissance

The Journal of Neuroscience rapporte que des chercheurs français ont identifié un gène qui est essentiel à la respiration, et donc à la survie, lors de la naissance.
 
Ce gène a été identifié sur des souris. Celles qui en étaient dépourvues ont été incapables de prendre une première respiration lors de leur naissance et sont décédées dans les minutes suivantes.
 
Le gène Tshz3 agit sur les éléments essentiels de la respiration dès la naissance. Il active les neurones qui permettent la transition entre la vie « aquatique » dans l’utérus et la vie aérienne.
 
Jusqu’ici, la science ne s’expliquait pas très bien comment les mammifères faisaient la transition de leur respiration lors de leur naissance.
 
Cette découverte pourrait mener à des percées dans la recherche sur l’apnée du sommeil et la mort subite du nourrisson.
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Un gène pour protéger de l’alcoolisme

Des chercheurs américains ont découvert que les personnes qui ne supportent pas l’alcool seraient porteuses d’un gène qui, étrangement, se retrouve surtout chez les populations d’origines africaines.
 
Selon le journal Clinical & Experimental Research, certaines personnes ne peuvent s’empêcher d’enchaîner les verres d’alcool alors que d’autres s’endorment après un verre. La différence entre elles serait le gène ADH1B*3 qui protègerait la personne porteuse d’une dépendance à l’alcool.
Ainsi, une personne ne sera pas portée à boire plus si cela la fatigue. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée auprès de 91 jeunes Afro-Américains. Les chercheurs ont analysé leur comportement après qu’ils aient consommé modérément de l’alcool. Ceux qui somnolaient étaient porteurs du gène en question.
 
On ignore encore tout des mystères entourant le comportement humain envers l’alcool. Plusieurs facteurs peuvent jouer un rôle, comme l’éducation ou le travail, ainsi que certains autres gènes identifiés qui interagissent avec l’environnement. Des études plus poussées demeurent donc nécessaires.
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Identification d’un gène de la calvitie masculine

Une étude publiée dans la revue Nature démontre que des chercheurs de l’Université Columbia viennent d’identifier un nouveau gène qui serait impliqué dans la pousse des cheveux. Cela permettrait de mieux comprendre la calvitie masculine et de mieux la traiter ensuite.
 
Le gène APCDD1 est à l’origine de l’hypotrichose simplex héréditaire, une forme rare de perte de cheveux. Cette affection fait que les cheveux qui poussent sont de plus en plus fins, comme du duvet, ce que l’on remarque souvent dans les cas de calvitie masculine.
 
« L’identification de ce gène sous-jacent à l’hypotrichose simplex nous fournit une meilleure visibilité du processus de miniaturisation du follicule pileux, qui est communément observé dans la chute de cheveux chez l’homme, mais il est important de noter que si les deux phénomènes partagent le même processus physiologique, le gène découvert pour l’hypotrichose simplex n’explique pas la complexité de la calvitie masculine », explique Angela Christiano qui a dirigé l’étude.
 
C’est l’analyse de données génétiques de familles pakistanaises et italiennes souffrant d’hypotrichose simplex qui a permis de faire cette découverte. On a noté une mutation du gène sur le chromosome 18, comme il a été observé précédemment dans d’autres études sur la chute des cheveux.
 
APCDD1 interfère dans la signalisation cellulaire qui contrôle la croissance pileuse.
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La cocaïne modifie le gène de la dépendance

Une exposition prolongée à la cocaïne provoque des changements permanents sur la façon dont les gènes sont activés et désactivés dans le cerveau.

Selon une équipe de l’École de médecine Mount Sinai de New York qui a voulu savoir comment cette drogue modifie le cerveau, cette découverte pourrait éventuellement mener à de meilleurs traitements contre la dépendance.

Pour les besoins de l’étude, on a exposé des souris à la cocaïne et on a constaté qu’une dépendance chronique est due à une enzyme spécifique qui éteint le travail des autres gènes dans les circuits du plaisir dans le cerveau, ce qui déclenche une plus grande dépendance.

Par contre, on croit que les effets pourraient être renversés si on augmentait l’activité du gène 9A, celui qui est touché par les effets de la drogue.

Ce fonctionnement sur la dépendance ne serait pas unique à la cocaïne. Selon ce que rapporte la revue Science, ceci expliquerait également les dépendances à l’alcool et à la nicotine notamment.

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Une espérance de vie prédéterminée par un gène

Le professeur Tomohiro Kono et son équipe de chercheurs de l’Université de Tokyo affirment que la semence des hommes contient un gène qui détermine l’espérance de vie.

Selon un article du Human Reproduction, ceci expliquerait pourquoi les hommes vivent en moyenne moins longtemps que les femmes. Ce gène serait en effet présent chez les deux sexes, mais serait actif seulement chez les mâles.

Pour en arriver à cette conclusion, on a effectué des travaux sur des souris qui ont été créées génétiquement par deux mères, sans aucun père. On a manipulé l’ADN des ovules des souris afin que les gènes se comportent comme des spermatozoïdes. Cette manipulation génétique a par la suite été implantée dans les ovules de souris femelles.

Les souriceaux nés de cette expérience démontrent une espérance de vie plus longue d’un tiers que les souris normales. De plus, ces rongeurs nés de deux mères avaient un meilleur système immunitaire.

C’est le gène Rasgrf 1 qui serait à l’origine de ce phénomène. Celui-ci permet également aux hommes d’être plus gros et plus forts, ce qui explique également pourquoi les souris nées de deux mères étaient beaucoup plus petites à la naissance.

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Manger à heures fixes favorise une meilleure digestion

Les scientifiques constatent qu’il est réellement important de manger à heures fixes afin de favoriser une meilleure digestion et ajoutent cette fois une bonne raison.

Des chercheurs du Salk Institute for Biological Studies en Europe viennent en effet de découvrir que les gènes du foie fonctionnent mieux lorsqu’on mange à des heures fixes.

Selon l’article publié dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, les milliers de gènes du foie sont activés après qu’on ait mangé et non selon un rythme biologique défini comme on le croyait auparavant.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont comparé deux types de souris, un groupe présentant une mauvaise horloge biologique et un groupe de rongeurs normaux. On a étudié les gènes des deux groupes lorsqu’ils mangeaient et aussi lors de jeûnes.

Les souris avec une horloge déficiente la ramenaient à la normale avec un régime alimentaire régulier et les gènes des souris au rythme normal ne fonctionnaient que très peu lors de jeûnes.

Ainsi, l’activation dépend donc de l’horaire de nos repas. Plus celui-ci est précis et régulier, mieux les gènes du foie fonctionnent et favorisent une meilleure digestion.

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Un gène contre l’hypertension

Des chercheurs des universités de Fribourg et Münster en Allemagne, ainsi que de l’Université médicale du Wisconsin aux États-Unis, viennent d’identifier un gène qui diminue l’hypertension lors de situations de stress.

Il s’agit du gène phosducine qui agit sur la pression artérielle. On a d’abord comparé des souris de laboratoire n’ayant pas ce gène à d’autres qui l’avaient. Les souris sans phosducine ont développé de la pression artérielle lorsqu’elles étaient soumisses à des situations stressantes.

Ensuite, 1 000 volontaires humains se sont prêtés à l’expérience. On a analysé leur ADN en les exposant à des activités stressantes, comme répondre à un examen de mathématiques. Les résultats obtenus sur les souris se sont confirmés chez les humains. Ceux ayant le gène phosducine avaient une pression artérielle moins élevée.

Cela confirme que ce gène a des effets bénéfiques sur l’hypertension. Cette découverte pourrait mener à de meilleurs traitements de ce trouble de santé.

Rappelons que l’hypertension est l’une des causes de nombreuses maladies, dont les troubles cardiovasculaires.