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Une meilleure compréhension de l’obésité

Une équipe de chercheurs de l’Université de Berkeley, en Californie, affirme avoir découvert le gène DNA-PK, qui est responsable du métabolisme des glucides dans l’organisme et qui permettrait de mieux comprendre l’obésité.

« Nous espérons que cette recherche pourra contribuer à aider les gens qui souhaitent manger du pain, du riz et des pâtes sans crainte de prendre du poids », a mentionné Richard Wong, un des chercheurs qui a participé à cette étude.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont travaillé avec des souris. Lorsqu’elles présentaient une mutation génétique du DNA-PK, les souris ne prenaient pas de poids, même si elles étaient gavées de féculents.

Selon les chercheurs, ces souris avaient un indice de masse corporelle de 40 % inférieur aux autres rongeurs du groupe.

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Des gènes associés à la mortalité

L’équipe de Dan Arking, de la Faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, a identifié neuf nouvelles mutations génétiques qui augmentent l’incidence de crise cardiaque.

Rappelons que le mois dernier, le scientifique avait annoncé avoir découvert une variation génétique associée à l’infarctus. Avec ces neuf autres, il y a maintenant dix gènes liés à la mortalité cardiaque.

Pour en arriver à ces conclusions, le chercheur a mesuré les variations du rythme cardiaque de 15 842 patients.

« La mort par crise cardiaque est un réel problème et on n’a pas de seconde chance. Le problème est que plusieurs patients ignorent qu’ils sont à risque. Ils n’ont pas un taux élevé de cholestérol. Ils ne sont pas obèses. Alors, la génétique est sans doute leur seul espoir de le savoir », a conclu M. Arking.

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L’ADN altéré par les traumatismes infantiles

Selon une équipe de l’Université McGill et de l’Institut Douglas à Montréal, les traumatismes infantiles altèrent l’ADN et les gènes.

Les scientifiques ont analysé 36 cerveaux de rats, dont 12 ayant été abandonné par leur mère, et ont découvert différentes marques dans les zones du cerveau associées au stress, comme l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS).

« L’expérience clinique nous a appris qu’une enfance difficile peut avoir des conséquences sur le cours de la vie », a fait savoir l’un des auteurs de cette recherche, le Dr Gustavo Turecki.

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Pollution rime avec asthme

Une analyse de cordons ombilicaux prélevés chez des nouveaux nés new-yorkais laisse croire à des chercheurs des universités de Cincinnati et Columbia que la pollution atmosphérique pourrait modifier le code génétique du foetus et le rendre ainsi plus vulnérable à l’asthme.

Il s’agit d’une première découverte sur l’association entre l’altération du gène ACSL3 et l’exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, communément appelés HAP, lors de la gestation pour expliquer l’asthme.

« Nos résultats démontrent que l’exposition à la pollution peut modifier les gènes lors de cette phase de développement cruciale », a mentionné l’auteur principal, le Dr Shuk-mei Ho.

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Un gène pour perdre de poids

Des chercheurs de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO) ont découvert un gène qui pourrait favoriser la perte de poids. La mutation d’une séquence d’ADN stimule le gène ACSL5, ce qui facilite une perte de poids accélérée. 

Alors que quelques recherches avaient associé le gène ACSL5 à l’amaigrissement, cette recherche, qui explique le mécanisme derrière l’activation de ce gène, laisse entrevoir une meilleure compréhension de la perte de kilos.

« La perte de poids, en particulier chez les individus qui suivent un régime hypocalorique, dépend de nombreux facteurs; le rôle majeur de la constitution génétique a longtemps été soupçonné. Nous découvrons que les gènes qui nous font prendre du poids ne sont pas les mêmes que ceux qui nous font maigrir. À présent, nous pouvons pointer du doigt la façon dont ce gène qui facilite la perte de poids est activé », a fait savoir l’auteur principal, le Dr Alexandre Stewart.

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Deux gènes associés au cancer de la prostate

Des chercheurs associés à l’école de médecine Albert Einstein de l’Université Yeshiva, aux États-Unis, affirment que les gènes BRCA1 et BRCA2, généralement associés au cancer du sein, augmentent le risque que les hommes atteints d’un cancer de la prostate développent la forme la plus maligne de la maladie.

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont analysé les mutations génétiques chez 2 000 hommes et suggèrent que l’on traite plus rapidement ceux qui ont une mutation génétique et qui souffrent d’un cancer de la prostate à un stade encore précaire.

« L’un des principaux problèmes concernant le cancer de la prostate est de distinguer les tumeurs qui deviendront agressives de celles qui vont durer quelques années, mais sans se répandre », soutient l’un des auteurs, le Dr Robert Burk.

Seulement aux États-Unis, 221 000 hommes meurent annuellement du cancer de la prostate et 679 000 cas s’ajoutent chaque année.

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Un gène derrière la maladie de Crohn

Selon des chercheurs de l’Université McGill, de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill et du Centre d’innovation Génome Québec et Université McGill, les variations dans l’ADN au niveau du gène NLRP3 favoriseraient l’apparition de la maladie de Crohn.

L’auteure de cette étude, la Dre Alexandra-Chloé Villani, explique ses travaux : « Le gène NLRP3 de susceptibilité à la maladie de Crohn code pour une protéine, la cryopyrine, qui est en fait un capteur bactérien intracellulaire jouant un rôle clé dans le déclenchement de la réponse immunitaire. Les chercheurs pensent que la cryopyrine est probablement un capteur bactérien défectueux chez certains patients et qu’elle ne reconnaît pas les bactéries dangereuses. »

L’incapacité du système immunitaire à se défendre conduit alors à une invasion de bactéries dans la paroi intestinale, ce qui provoque une inflammation chronique de la paroi et augmente le risque de souffrir de la maladie de Crohn.

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Découverte génétique en matière de cancer du sein

Une recherche publiée dans la revue scientifique Cancer Cell nous apprend qu’une mutation génétique du gène MTDH chez les femmes atteintes d’un cancer du sein sévère empêche la prolifération des cellules cancéreuses, ce qui augmente le taux de survie de ces patientes.

« Non seulement nous avons identifié un gène associé à la métastase, mais celui-ci nous permettra éventuellement de trouver un traitement qui bloquera la multiplication des cellules cancéreuses », a souligné le Dr Michael Reiss de l’Institut du cancer du New Jersey.

Cette découverte est importante, dans la mesure où 98 % des femmes touchées par un cancer du sein qui ne se propage pas ont un taux de survie de plus de 5 ans, alors que le taux passe à 27 % chez les personnes dont le cancer se répand à d’autres organes.

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Vers une meilleure compréhension de l’obésité

Une vaste étude chez deCODE Genetics, menée auprès de 300 000 sujets, permet de conclure que six mutations génétiques pourraient expliquer l’obésité par leur effet sur le cerveau.

Les gènes visés sont TMEM18, KCTD15, GNPDA2, SH2B1, MTCH2 et NEGR1. Les chercheurs ont espoir que cette découverte sur le métabolisme et son effet sur le poids va permettre des traitements de l’obésité.

« Ces résultats laissent envisager un avenir prometteur pour combattre l’obésité et développer de nouveaux traitements qui agissent sur le contrôle de l’appétit, le métabolisme et comment le corps emmagasine l’énergie », a souligné le Dr Kari Stefansson, l’un des auteurs de cette étude.

Seulement aux États-Unis, le tiers de la population est considérée comme étant obèse et les autorités affirment que 100 000 décès y sont associés annuellement.

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La résistance à l’alcool, une question de gènes

Une récente étude, effectuée par des chercheurs du Centre de recherche de la clinique Ernest Gallo, nous apprend que les gènes auraient peut-être quelque chose à voir dans la tolérance à l’alcool.

Les personnes qui possèdent le marqueur génétique chromosomique 15q25.1 ont démontré une plus grande tolérance à l’alcool, selon le Dr Geoff Joslyn, auteur principal de cette recherche.

« Cette découverte confirme que le degré de réponse à l’alcool […], associé à la dépendance et à l’abus d’alcool, est influencé par une composante génétique », a-t-il écrit.

De plus, cette découverte confirme l’hypothèse qu’une tolérance à l’alcool peut possiblement mener à la dépendance à cette substance.