Catégories
Uncategorized

Une variation génétique qui rend accro

Selon le Dr Robert Weiss de l’Université de l’Utah, la dépendance à la cigarette pourrait s’expliquer par une variation génétique, particulièrement si les personnes commencent à fumer à l’adolescence.

« On savait que fumer à l’adolescence rendait plus dépendant à la cigarette une fois adulte. Mais nos résultats démontrent que cette variation génétique observée au cours de l’adolescence augmente le risque de tabagisme considérablement », a noté le Dr Weiss.

Cette variation génétique se nomme polymorphismes nucléotidiques simples ou SNP.

Catégories
Uncategorized

Le mystère de l’ovulation percé à jour

Une étude menée conjointement par des chercheurs de l’Université de Montréal et de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de l’Université Louis Pasteur à Strasbourg, en France, nous en apprend davantage sur un gène qui régularise ou bloque l’ovulation.

« Nos constatations révèlent que le gène Lrh1 est essentiel pour réguler l’ovulation. Jusqu’à ce jour, le rôle du gène Lrh1 dans la fertilité des femmes était nébuleux, mais nous avons constaté que ce gène régule les multiples mécanismes de l’ovulation et pourrait influer sur la fécondation », a souligné le Dr Bruce D. Murphy, directeur du Centre de recherche en reproduction animale de la Faculté de médecine vétérinaire et professeur associé d’obstétrique et de gynécologie à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.

Lors de la recherche, les scientifiques ont modifié le gène Lrh1 chez des souris, ce qui a eu pour conséquence de bloquer l’ovulation, ce qui laisse croire au Dr Murphy que cette découverte peut entraîner la création de nouveaux contraceptifs capables d’arrêter l’ovulation de manière sélective et contourner les effets secondaires de la pilule contraceptive.

Catégories
Uncategorized

Avez-vous le gène du vote?

Une recherche publiée dans l’American Political Science Review nous apprend que l’esprit politique pourrait s’expliquer grâce à l’ADN.

Les professeurs James Fowler et Christopher Dawes de l’Université de Californie à San Diego ont soumis plus de 1 000 jumeaux américains à trois tests de comparaison de comportements politiques.

Parmi 53 % des sujets, on a observé des différences génétiques qui pourraient justifier la motivation à voter et à s’impliquer dans la vie politique, bien au-delà de l’éducation et du milieu social des participants à l’étude.

« La motivation de voter est transmissible. Quand j’ai commencé ce travail, je pensais trouver un petit quelque chose, mais j’ai été choqué de voir combien les gènes ont un rôle à jouer », a confié le Dr Fowler.

Catégories
Uncategorized

Les gènes modifiés par les habitudes de vie

Changer ses habitudes de vie n’est pas seulement bénéfique pour l’état de santé, mais aussi pour le bagage génétique, selon des chercheurs américains.

Ces derniers ont observé 30 hommes atteints d’une forme bénigne du cancer de la prostate ayant décidé de ne pas suivre les traitements traditionnels comme la chirurgie ou la radiation.

Pendant trois mois, les sujets ont apporté des changements radicaux à leurs habitudes de vie en ajoutant plusieurs portions de fruits et de légumes, de fibres et de soja à leur menu quotidien. En plus de modifier leur alimentation, ils ont adopté un programme quotidien de marche et de méditation.

Il en résulte une modification génétique de 500 gènes. Pour le Dr Dean Ornish du Preventive Medicine Research Institute de Sausalito, cette découverte peut grandement encourager les personnes fatalistes qui se croient frappées du cancer uniquement en raison de l’hérédité.

Catégories
Uncategorized

Vaste étude sur les causes de l’autisme

Pendant les trois prochaines années, le Dr Eric Fombonne de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) à l’Hôpital de Montréal pour enfants va analyser les échantillons d’ADN de 2 000 autistes, ainsi que de leurs parents.

Ces recherches se déroulent dans le cadre du projet Simons Simplex Collection (SSC), dont l’objectif est de créer une base de données regroupant des informations génétiques et comportementales sur des patients aux prises avec ce trouble envahissant du développement.

En ce moment, le Dr Fombonne en est à la phase du recrutement. « Le CUSM s’engage à recruter 200 familles d’ici la fin de 2009. Cela représente un défi important, mais le fait que nous soyons le seul centre de ce type au Canada nous donne l’espoir que nous serons en mesure d’attirer le nombre nécessaire de patients anglophones », a déclaré celui-ci.

Catégories
Uncategorized

Les mauvais traitements au cours de l’enfance laissent des traces

L’équipe du professeur Moshe Szyf, de l’Université McGill, a découvert que les cerveaux des personnes qui ont subi de mauvais traitements au cours de l’enfance présentent des différences au niveau du marquage épigénétique.

Les variations de ce revêtement chimique ont été observées dans le cerveau de 13 hommes qui se sont suicidés et qui ont tous connu une enfance difficile.

« C’est la première fois qu’on observe une différence d’ADN entre des personnes qui se suicident et d’autres qui ne se suicident pas », a mentionné le Dr Szyf.

Avec cette découverte, les chercheurs s’interrogent maintenant à savoir si ce phénomène existe aussi dans l’ADN sanguin. Dans un tel cas, cette découverte mènerait vers un meilleur diagnostic pour effacer ces différences dans les marqueurs épigénétiques.

Catégories
Uncategorized

Un gène pour expliquer le cancer du poumon

Trois recherches publiées récemment dans les revues Nature et Nature Genetics lèvent le mystère sur les variations génétiques du chromosome 15. Ces variations pourraient rendre les fumeurs encore plus dépendants du tabac et, conséquemment, plus à risque de souffrir d’un cancer du poumon.

Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certaines personnes fumant beaucoup sont épargnées par ce type de cancer, comme le confirme le Dr Lesley Walker : « Le tabac est responsable de 9 cancers du poumon sur 10, mais ces recherches montrent que certains fumeurs ont un plus grand risque encore d’avoir un cancer du poumon à cause de leur profil génétique. »

Les chercheurs évaluent qu’un fumeur sur dix touché par cette variation génétique a deux fois plus de risques de développer un cancer du poumon que les personnes dont le chromosome 15 est intact.

Catégories
Uncategorized

Un gène associé au stress post-traumatique

Une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Emory à Atlanta s’est penchée sur la sévérité des symptômes qui varie considérablement chez les adultes ayant vécu un traumatisme lors de leur enfance.

Selon eux, les variations du gène FKBP5, qui joue un rôle dans les réactions de l’organisme face au stress, pourraient expliquer la variation des symptômes des troubles post-traumatiques.

900 adultes, ayant vécu de forts traumatismes au cours de l’enfance, ont participé à cette étude, menée par la Dre Rebekah Bradley. L’équipe de la Dre Bradley a réussi à identifier le gène FKBP5 comme responsable de la sévérité des troubles post-traumatiques, qui touchent environ 8 % des Américains.

Tous les détails de la recherche sont publiés dans le journal de l’Association médicale américaine.

Catégories
Uncategorized

Les valeurs en héritage

Des chercheurs de l’École universitaire de médecine de Boston ont découvert que les pères transmettent à leur progéniture leurs valeurs et certains comportements issus des expériences qui les ont marqués, et ce, même s’ils n’entrent pas en contact avec leur bébé après sa naissance.

Pour ce faire, les scientifiques ont administré de la morphine à des rats mâles, jusqu’à les rendre dépendants de cette substance. Ensuite, ils les ont accouplés à des femelles. Les souriceaux qui sont nés avaient un faible poids, des problèmes de comportement, comme si leur mère avait pris de la morphine durant la grossesse.

Selon la Dre Gladys Friedler, auteure de l’étude, le mâle transmettrait à ses petits une altération dans l’expression de ses gènes, sans qu’il n’y ait de changement dans les gènes eux-mêmes. « Mes collègues trouvaient que ça ressemblait trop aux thèses de Lamarck, zoologiste français du début du XIXe siècle, qui croyait que les traits acquis pouvaient être transmis aux générations futures tout autant que les traits innés. Si tel était le cas, l’évolution irait beaucoup plus vite », a avoué Dre Friedler.

Cette théorie a été confirmée par plusieurs autres recherches sur les transmissions épigénétiques de génération en génération.

Catégories
Uncategorized

Des conseils de santé selon votre ADN

Signpost, une société japonaise, se lance dans les conseils personnalisés en matière de nutrition, d’hygiène et d’habitudes de vie afin que sa clientèle soit en meilleure santé.

Pour ce faire, la firme utilisera le bagage génétique de chacun. « Les gènes peuvent nous dire quels sont les risques de maladie encourus par une personne, si nous sommes prédisposés à l’obésité ou à des problèmes vasculaires », a justifié Nana Ozaki, une responsable de ce projet.

Seules une prise de sang, les mensurations et l’analyse des habitudes alimentaires sont nécessaires pour évaluer les risques de souffrir hypothétiquement de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de tout autre trouble de la santé.

Une équipe d’experts se penchent ensuite sur le sujet et émettent des recommandations personnalisées pour favoriser un bon état de santé.