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Le cancer de la prostate en partie démystifié

Les récentes recherches ont démontré que la prédisposition au cancer de la prostate est en partie causée par les variations du code génétique d’une personne, dont celles des chromosomes 7, 10 et 11.

« Nous sommes en train de trouver les endroits dans le génome humain qui sont liés au risque de développer un cancer de la prostate. C’est important, parce que le cancer de la prostate est une maladie complexe qui n’est pas due à une seule défectuosité génétique ou à une exposition environnementale précise, » indique le Dr Stephen Chanock, directeur de l’une des études.

De telles trouvailles permettraient éventuellement de déterminer quelles personnes sont susceptibles de développer la maladie et d’établir le traitement adéquat à leur administrer.

L’exposition à un environnement néfaste et l’ingestion ou l’inhalation de certaines substances pourraient aussi favoriser l’apparition du cancer.

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Les gènes coupables de l’obésité infantile?

Selon une récente étude britannique, 77 % du gain de poids chez un enfant serait attribuable à son hérédité et 23 % à l’environnement dans lequel il grandit.

« Ces résultats ne signifient pas qu’un enfant détenant plusieurs gènes susceptibles de le rendre obèse va nécessairement le devenir. Mais son code génétique le prédispose davantage », précise la directrice de l’étude, Jane Wardle, du Health Behavior Research Centre.

On conseille aux parents dont les enfants sont exposés à un grand risque d’élever leur progéniture dans un environnement santé.

Des études précédentes ont déterminé l’environnement comme la principale cause de l’obésité, un problème mondial qui augmente les chances de développer un diabète de type 2, un cancer et des problèmes cardiovasculaires.

L’Organisation mondiale de la santé évalue à 400 millions le nombre de gens obèses à l’échelle planétaire, dont 200 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans.

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1000 Genome Project recrute

L’ADN de 1 000 participants sera analysé grâce au consortium de recherche 1000 Genome Project, qui entend comparer les différents génomes humains, constitués d’environ 3,2 milliards d’éléments chimiques.

Cette vaste recherche, qui a pour objectif de mieux comprendre les maladies génétiques en vue de les traiter, émet l’hypothèse que 99 % du bagage génétique est identique chez tous les participants; elle se concentrera donc sur le reste, soit 1 % du génome concentrant les différences.

Le Dr Francis Collins, qui participe à 1000 Genome Project, a mentionné : « Nous espérons donner aux chercheurs une carte des variations du génome qui bouleversera la manière de conduire les recherches en génétique. »

1000 Genome Project réunit plusieurs organismes se penchant sur la question, dont l’Institut américain de la santé, le Wellcome Trust Sanger Institute et l’Institut du génome de Pékin.

Au Québec, un projet similaire existe. Il s’agit de CARTaGENE.

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Le projet CARTaGENE est à la phase recrutement

Après cinq ans d’attente, le projet CARTaGENE, une vaste étude en génomique, est maintenant à la phase de recrutement et compte sur la participation volontaire de 1 000 candidats afin d’évaluer leur bagage génétique et de mieux traiter les maladies qui y sont liées.

Les sujets devront être âgés de 40 à 69 ans. Ils seront sélectionnés de façon aléatoire dans les régions de l’Estrie, de Montréal et de la Montérégie à partir de la liste remise par la Régie de l’assurance-maladie du Québec.

Une fois l’étape de recrutement des participants complétée, la recherche débutera en mai prochain avec des prises d’échantillons de sang et d’urine, entre autres. Ces résultats permettront de prévenir les maladies où le bagage génétique entre en ligne de compte.

Le projet CARTaGENE s’associe également à une vingtaine d’autres biobanques en provenance de 35 pays afin de comparer l’ADN des Québécois à celui des autres populations à l’échelle mondiale. Ce partenariat vise à comparer les données génétiques en fonction de différents environnements.

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L’exposition à l’arsenic liée au cancer

Selon une étude de la Massachusetts Institute of Technology (MIT), le bagage génétique des enfants, dont les mères ont été exposées à une eau contaminée à l’arsenic lors de leur grossesse, se modifie. Cette transformation aurait pour effet d’augmenter les risques de souffrir d’un cancer ou d’autres maladies.

Les chercheurs ont analysé les cordons ombilicaux de 32 mères thaïlandaises qui habitaient une région hautement contaminée par l’arsenic. Ils ont découvert qu’il y avait eu une mutation significative de 450 gènes chez les enfants exposés à l’arsenic.

De plus, l’inflammation du bagage génétique a été observée, ce qui augmente la probabilité de souffrir d’un cancer. Cette découverte devra toutefois être analysée davantage par l’équipe.

L’étude a été publiée le 23 novembre dernier dans le journal scientifique PLoS Genetics.

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Une découverte qui explique le tabagisme et l’alcoolisme

Selon une étude présentée au Congrès de la Société canadienne de cardiologie, il y aurait une relation d’ordre génétique entre le stress, le tabagisme et l’alcoolisme.

Les gènes d’où provient notre façon de réagir au stress seraient aussi les responsables de nos prédispositions à l’alcoolisme et au tabagisme.

Les résultats de cette étude menée au Saguenay montrent que les individus de nature stressée auraient génétiquement tendance à consommer alcool et tabac.

Les chercheurs auraient constaté que plus d’hommes que de femmes vivraient des situations de stress intense entraînant l’alcoolisme et le tabagisme.