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Le gène de la minceur chez la femme, héréditaire?

Le culte de la minceur est omniprésent dans notre société moderne, au point de créer plusieurs problèmes sociaux, spécialement chez les femmes, dans les dernières années.

Boulimie, anorexie, troubles alimentaires divers, obsession des régimes, entraînement excessif, voilà autant de problèmes qui peuvent apparaître chez les gens obsédés par la minceur.

Voilà que des chercheurs croient qu’il est possible que l’hérédité joue un rôle dans le degré de pression sociale ressenti par les femmes. En effet, une étude reprise par nlm.nih.gov explique que la moitié des facteurs qui causent une obsession de la minceur serait due au bagage génétique.

En d’autres termes, ce n’est pas que les médias et les magazines de mode qui seraient à blâmer, mais aussi l’environnement immédiat et les proches de celles qui possèdent déjà cette tendance génétique.

Cynthia Bulik, directrice de l’University of North Carolina Eating Disorders Program, explique : « En principe, fondamentalement, nos comportements varient en fonction de notre réaction face aux éléments de notre environnement. Donc, si une personne réagit plus fortement aux images véhiculées par les médias ou à la pression des pairs, une partie de cette réaction est certainement causée par une susceptibilité génétique prédéterminée ».

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Un gène qui cause la surdité chez les enfants est découvert

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue médicale Nature Genetics, une équipe de chercheurs aurait trouvé un gène, appelé CIB2, dont la mutation cause un certain type de surdité à la naissance, associée au syndrome d’Usher.

« Avec cette découverte, nous nous rapprochons d’une meilleure compréhension du mécanisme de transduction (le transfert d’une bactérie à une autre), ce qui nous permettrait de trouver un moyen génétique de prévenir la surdité associée au syndrome d’Usher », a expliqué le Dr Zubair Ahmed, chercheur à l’Université de Cincinnati.

Le syndrome d’Usher est une maladie génétique qui cause non seulement la surdité profonde de naissance, mais également des problèmes d’équilibre ainsi que de vision périphérique.

Environ un bébé sur 25 000 naît avec le syndrome d’Usher. Les experts estiment que 3 à 6 % des enfants éprouvant des difficultés auditives souffriraient de ce syndrome.

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Une étude des gènes apporte de nouveaux indices sur le cancer du sein

Un nouveau regard sur l’empreinte génétique du cancer du sein a révélé de nouvelles informations sur cette maladie dévastatrice, incluant le fait que certains cancers du sein sont reliés de près à certains cancers ovariens.

Le cancer du sein de type basal, l’une des plus mortelles sous-catégories existantes, se rapprocherait génétiquement du cancer ovarien, rapporte nlm.nih.gov.

Dans cette étude, les scientifiques ont utilisé six différentes technologies pour analyser 348 tumeurs chez des femmes aux prises avec le cancer du sein. Ils ont étudié de possibles failles dans l’ADN et l’ARN des tumeurs, ainsi que dans ses protéines.

Ils ont ainsi pu confirmer l’existence de quatre sous-types de cancer du sein, ce qui vient ajouter aux théories grandissantes qui suggèrent que les tumeurs devraient être cataloguées et traitées selon le type de gènes qui est altéré, et non selon la location de la maladie sur le corps.

« Avec cette étude, nous avons fait un autre bond de géant vers la compréhension des origines génétiques des quatre sous-catégories principales de cancer du sein », explique le Dr Matthew Ellis, chef de l’institut d’oncologie de la Washington University School of Medicine.

Dr Ellis poursuit en avançant que l’étude suggère également que la plupart des cancers de types basaux et ovariens ont des origines génétiques similaires et pourraient être traités avec les mêmes médicaments.

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Un gène détermine la facilité à arrêter de fumer

Selon des chercheurs de l’Université McGill, un gène déterminerait notre réaction au tabagisme.
 
En fait, les personnes ayant un métabolisme nicotique rapide voient leur cerveau réagir plus aux stimuli du tabagisme, comme voir une cigarette ou un fumeur.
 
De cette façon, le taux de succès à l’arrêt du tabac est plutôt restreint, car les rechutes sont plus fréquentes.
 
« Les personnes au métabolisme nicotinique rapide auraient une réaction cérébrale plus importante à la vue de stimuli au tabagisme, à cause du lien étroit dans la vie quotidienne entre l’exposition aux cigarettes et les poussées de concentration de nicotine dans le sang », mentionne le chercheur Alain Daguer.
 
Cette découverte pourrait mener à une modification des programmes pour arrêter de fumer afin qu’ils soient basés sur la génétique de chaque personne.
 
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La dépendance à l’Internet serait génétique

Des équipes des universités de Bonn et de Mannheim ont découvert que la dépendance à l’Internet pouvait avoir des origines génétiques.
 
Sur les 843 personnes interrogées sur leurs habitudes, 15 % présentaient des troubles de comportement et une variante génétique du gène CHRNA4 qui est déjà lié à la dépendance à la nicotine.
 
Le profil génétique des personnes dépendantes au Web a été comparé à un groupe témoin en bonne santé, et on a remarqué une différence chez 15 % des utilisateurs accros à l’Internet, rapporte le Journal of Addiction Medicine.
 
« Nous savions déjà qu’une mutation sur le gène du récepteur de l’acétylcholine dans le cerveau était associée à la promotion de comportements addictifs. La nicotine du tabac se fixe — comme l’acétylcholine, qui est produite par le corps — comme une clé dans ce récepteur. Ces deux neurotransmetteurs jouent un rôle important dans l’activation du système de récompense du cerveau. Cette connexion joue un rôle essentiel dans la dépendance à la nicotine, mais aussi à Internet », explique le Dr Montag.
 
Les femmes semblaient être les plus touchées par le phénomène.
 
Cette découverte doit cependant être validée par d’autres recherches.

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Le gène du bonheur serait réservé aux femmes

Généralement, les femmes se disent plus heureuses que les hommes. Des chercheurs de l’University of South Florida pourraient en avoir trouvé la raison.
 
Selon les résultats de leurs travaux, publiés dans le Progress in Neuro-Psychopharmacology & Biological Psychiatry, le gène A (MAOA), ou monoamine oxidose A, est lié au sentiment de bonheur et rendrait les femmes plus heureuses. Seulement, chez les hommes, ce gène n’a pas le même effet.
 
« C’est le gène premier du bonheur pour les femmes. J’ai été surpris par ce résultat parce que cette même expression du gène MAOA a déjà été associée à des comportements négatifs, comme l’alcoolisme, l’agressivité et un caractère antisocial. MAOA a même été appelé le “gène guerrier” par certains scientifiques, mais, du moins pour les femmes, ce gène montre ici un rôle plus positif », a déclaré l’auteur principal, le Dr Henian Chen.
 
Le MAOA régule l’activité d’une enzyme qui décompose certains neurotransmetteurs dans le cerveau. Un faible niveau de MAOA favorise une augmentation de la monoamine et accentue donc ces neurotransmetteurs, ce qui permet d’améliorer l’humeur.
 
On croit aussi que le niveau de testostérone inférieur chez les femmes pourrait aussi jouer un rôle.
 
On demande donc d’autres études approfondies sur le bonheur, autant qu’il y en a sur les troubles d’anxiété et de dépression.
 
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Un gène difficile à cerner provoquerait la cécité

Les chercheurs du Massachusetts Eye and Ear Infirmary ont mis le doigt sur un gène qui cause une forme commune de l’amaurose congénitale de Leber (ACL), qui est assez rare et se traduit par une perte de vision chez l’enfant.

En fait, la découverte de ce nouveau gène, appelé NMNAT1, est le premier pas vers un traitement de la maladie, selon les chercheurs.

Ce gène est le premier en son genre en tant que cause de la maladie.

« Alors que la plupart des gènes de l’ACL impliquent un dysfonctionnement des protéines ciliaires de la rétine, le NMNAT1 se distingue en étant le premier enzyme métabolique lié à l’ACL », explique le coauteur de la recherche, Marni J. Falk.

Toutefois, beaucoup de travail doit encore être fait.

« Les scientifiques ont une autre pièce de casse-tête, à savoir pourquoi certains enfants naissent avec l’ACL et une vision diminuée. L’objectif à long terme de notre recherche est de développer des thérapies pour limiter ou prévenir la perte de vision liée à ces troubles», dit le coauteur en chef de la recherche, Eric Pierce.

Rappelons que chez les enfants gravement prématurés, la cécité est plus commune. Les antioxydants pourraient réduire les risques de cécité chez ces poupons.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Une nouvelle explication possible aux myopathies congénitales

Les chercheurs de l’Université du Michigan ont publié dans l’American Journal of Nature Genetics les résultats d’une étude ayant trouvé une nouvelle cause aux myopathies congénitales : une mutation d’un gène jamais caractérisé auparavant.

Les myopathies congénitales sont des maladies musculaires présentes à la naissance que l’on remarque par une hypotonie et une faiblesse. Elles sont associées à une mobilité réduite, une scoliose évolutive, une insuffisance respiratoire chronique et, bien souvent, à une mort prématurée.

Environ 50 % des cas de myopathies congénitales n’ont pas de base génétique connue, ce qui entrave énormément la compréhension de la maladie et l’élaboration de traitements.

La découverte de la mutation de ce nouveau gène lié aux myopathies congénitales permettrait de trouver une explication génétique à la maladie, de comprendre pourquoi elle survient et de trouver la façon de combattre ses effets.

Ce gène, qui n’avait pas encore été étudié, serait un régulateur potentiel de la fonction musculaire, en particulier d’une importante structure musculaire appelée la triade, qui permet notamment le passage du signal nerveux.

« Beaucoup de myopathies et de dystrophies ont une structure ou fonction anormale de la triade, donc la découverte d’un nouveau gène impliqué dans sa régulation aidera les chercheurs à mieux comprendre la triade et sa relation avec la maladie musculaire », a expliqué le Dr James Dowling, coauteur de l’étude.

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Une nouvelle technique pour réparer le coeur après un infarctus

Des chercheurs ont élaboré une nouvelle technique pour réparer les cœurs après un infarctus du myocarde.
 
On a recours ici aux nanoparticules transporteuses et au gène VEGF, un facteur de croissance de l’endothélium vasculaire qui contribue à la survie des cellules souches étant alors transplantées.
 
Selon l’Experimental Biology and Medicine, cette technique économique, efficace et biocompatible avec le gène est fort prometteuse.
 
On doit faire pénétrer le gène dans les cellules malades pour favoriser la croissance des vaisseaux.
 
Toutefois, la technique doit être encore améliorée avant de tenter de faire des essais cliniques à grande échelle, mais il s’agit tout de même d’une belle avancée médicale dans le milieu de la cardiologie.
 
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La minceur prédispose génétiquement au diabète de type 2?

Pour la première fois, une étude démontre que les personnes maigres ont de plus fortes prédispositions génétiques que les obèses envers le diabète de type 2.
 
Selon le PLoS Genetics, des mutations sur le gène LAMA1 ont été trouvées chez les personnes minces, ce qui les rend plus sujettes à souffrir du diabète de type 2.
 
Les scientifiques ont testé les marqueurs génétiques dans le génome de 5000 personnes minces diabétiques, 13 000 personnes obèses avec le diabète et 75 000 personnes en bonne santé.
 
Ils ont effectivement constaté que les personnes plus maigres avaient une prédisposition génétique plus grande à développer le diabète de type 2.
 
« Chaque fois qu’un nouveau gène de la maladie est identifié, il devient une cible thérapeutique pour de nouvelles thérapies ou un biomarqueur possible. C’est la première fois qu’un gène du diabète de type 2 identifié s’avère jouer ce rôle de déclencheur sur un groupe ciblé de patients. Cette découverte remet en question l’idée que le diabète serait une seule et même maladie », mentionne le Dr John Perry qui a dirigé les travaux.