Bien que leurs études soient encore préliminaires et encore effectuées auprès de souris, les chercheurs de l’Université d’Édimbourg spécialisés en fécondité ont découvert un gène qui est la clé de la production de sperme.
Appelé Katnal1, ce gène ne réussit pas à produire à maturité les spermatozoïdes s’il ne fonctionne pas correctement, révèle l’étude parue dans PLoS Medicine.
Ainsi, le Dr Lee Smith explique : « Si nous pouvons trouver un moyen de cibler ce gène dans les testicules, nous pourrions potentiellement développer un contraceptif non hormonal masculin », rassurant les hommes que.
Il ajoute que cette pilule ne pourrait pas provoquer une baisse de libido ou des effets secondaires désagréables et que la qualité et la force des spermatozoïdes ne seraient pas affectées.
« La chose importante est que les effets d’un tel médicament seraient réversibles, car Katnal1 affecte uniquement les spermatozoïdes dans les stades ultérieurs du développement, de sorte que les premiers stades de développement des spermatozoïdes et la capacité globale à produire des spermatozoïdes ne seraient pas entravés. »
La « vasectomie génétique » pourrait être également une option. Dans les hôpitaux, le gène Katnal1 serait retiré du corps de l’homme pour éviter toute future procréation.
Finalement, il y aurait même de l’espoir pour les hommes infertiles, en utilisant d’autres gènes pour corriger Katnal1.
Les chercheurs espèrent que d’ici 10 ans, ces trois options seront possibles chez l’humain.
Ce sont du moins les résultats d’une recherche publiée dans la revue Molecular Psychiatry du 3 avril.
Ce gène, qui s’appelle le SORL1, régule la production de peptide β-amyloïde impliquée dans la maladie. En fait, au lieu de réguler la production de cette substance, les mutations du SORL1 favorisent sa fabrication dans l’organisme.
Lorsqu’il y a sous-expression de SORL1, il y a une augmentation de peptide β-amyloïde, qui s’accumule de façon extracellulaire dans des zones précises du cerveau. C’est ce qui cause les formes précoces de la maladie d’Alzheimer.
Ce phénomène de mutation n’est cependant pas généralisé. Ce ne sont pas tous les patients souffrant d’Alzheimer précoce qui l’ont.
On ne sait toujours pas comment ces mutations génétiques sont transmises au sein des familles atteintes par la forme précoce de la maladie.
Rappelons qu’il semblerait que certains exercices pour entraîner la mémoire pourraient être susceptibles de retarder l’apparition des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Il faut cependant se méfier de ceux vendus en ligne, puisque leur efficacité est remise en question.