On lit dans Translational Psychiatry que la variation d’un gène ferait en sorte que certaines femmes enceintes seraient plus enclines que d’autres à mettre au monde un enfant atteint d’autisme.
Une variation du gène en question ferait en sorte que certaines femmes produiraient des anticorps dirigés contre le cerveau du fœtus pendant la grossesse. Leur bébé serait donc plus à risque de recevoir un diagnostic d’autisme après sa naissance.
Il y aurait un mécanisme génétique majeur, en ce qui concerne ce trouble du développement neurologique. On envisage donc un test génétique pour les femmes à risque.
On soutient entre autres, dans cette étude, que l’autisme proviendrait – dans certains cas – des trop grands déploiements de l’immunité maternelle.
C’est la première fois que l’on arrive à prouver l’existence d’un facteur génétique et ses effets dans le développement de l’autisme.
Un enfant gêné doit-il être soigné?
Des psychologues mettent en garde quant à une tendance qui pourrait comporter des dangers. Il semble que des enfants timides ou repliés sur eux-mêmes courent un risque de recevoir un diagnostic de maladie mentale, lit-on sur Mail Online.
On remet ici en question que des milliers d’enfants prennent du Ritalin. Servant à maîtriser les symptômes du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, il serait même prescrit à des enfants de moins de six ans.
C’est qu’un enfant qui a souvent des sautes d’humeur ou qui répond aux adultes pourrait se retrouver, selon certains experts, à recevoir un diagnostic de trouble oppositionnel avec provocation.
De plus, certains médecins iraient jusqu’à prescrire des médicaments aussi puissants que le Prozac à des enfants d’âge scolaire.
Ainsi, un enfant qui souffre de timidité pourrait se retrouver avec un diagnostic de trouble d’anxiété sociale, juste parce qu’il est plus effacé que ses camarades. Une dépression pourrait aussi être attribuée à un enfant qui est triste ou qui traverse un deuil.
Découverte sur la douleur chronique
Un gène à l’origine de la minceur?
Le Nature Genetics nous apprend qu’une équipe de l’Institute of Cancer Research a découvert qu’environ une femme sur 70 était à risque de développer un cancer de l’ovaire. Cependant, pour les femmes qui ont le gène défectueux RDA15D, ce risque grimpe à 11 sur 70.
Des chercheurs viennent de trouver un gène de l’épilepsie chez le Lagotto Romagnolo, un chien truffier couramment employé pour la chasse, rapporte le PloS Genetics.
Il semble que cette découverte soit aussi importante pour le chien que pour l’humain. Chez le Lagotto Romagnolo, chaque troisième génération est porteuse du gène en question, le LGI2. Un test génétique a d’ailleurs été mis au point pour éliminer la maladie de la race.
Ce gène n’avait toutefois pas été, jusqu’ici, associé à l’épilepsie humaine. On parle donc d’un « nouveau gène candidat » pour l’épilepsie infantile. L’apport crucial de cette nouvelle recherche est toutefois de faire la lumière sur les mécanismes dirigeant le développement cérébral de l’enfant.
On découvrira donc, par le biais de cette récente découverte, de nouveaux éléments des bases moléculaires et de la transformation du cerveau, depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Ici, on parle d’optimisation de la structure et de la stabilité électrique jusque dans la vie adulte.
L’épilepsie est la maladie neurologique la plus courante chez l’enfant de 2 à 10 ans (0,5 %), survenant ainsi durant le développement le plus important des nerfs cérébraux. Elle est aussi la maladie du système nerveux la plus commune chez le chien.