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L’autorité parentale et la génération C

Les enfants nés après 1991 entrent directement dans l’ère des communications, de la collaboration, de la connexion et de la créativité. Voilà pourquoi on les appelle la génération C.

Donc, dans cette optique, la communication est la voie la plus adéquate pour affirmer son autorité auprès d’eux. Selon plurielles.fr, les mêmes valeurs de base demeurent, soit les interdits, les limites et les règles à respecter. Cependant, la clé de l’autorité, aujourd’hui, se base sur l’explication du refus.

Le piège à éviter, c’est l’extrême. On ne doit pas oppresser l’enfant, mais il ne faut pas jeter l’éponge non plus. Le secret, c’est de commencer alors que l’enfant est jeune, quoiqu’il n’est jamais trop tard pour réajuster le tout.

Les parents, en couple ou séparés, doivent eux aussi communiquer afin d’offrir une constance à l’enfant. Si l’un dit non pour une raison, l’autre doit suivre.

Ensuite, il faut tenir son point de vue. C’est là, bien souvent, que le parent abandonne, plie, se ramollit. Mais il faut éviter à tout prix de céder.

L’importance primordiale, dans le processus d’autorité, c’est de faire comprendre et ressentir à l’enfant qu’on lui fait confiance et qu’il est aimé inconditionnellement. Le reste est une discipline, souvent plus difficile pour le parent que pour l’enfant.

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Cancer du sein, risque accru sur 3 générations pendant la grossesse

C’est ce que déclarent les chercheurs du Georgetown Lombardi Comprehensive Cancer Centre. L’étude a été publiée dans la revue Nature Communication (11 septembre).

Selon santelog.com, le régime alimentaire affecte ainsi non seulement le fœtus, mais aussi les cellules germinales fœtales. Celles-ci se transfèrent génétiquement à au moins deux autres générations de filles. Dans ce cas, on parle de multihérédité.

Les recherches ont été effectuées sur des rats. Les groupes de femelles ayant été nourries d’aliments riches en graisses élevaient les risques de cancer du sein jusqu’à 60 % pour les deux générations suivantes. Quant aux femelles ayant reçu une dose supplémentaire d’oestrogènes, le risque de tumeurs mammaires était accru de 50 %.

L’auteure principale de l’étude, Leena Hilakivi-Clarke, professeure d’oncologie, explique les résultats : « Nous savons que le régime alimentaire de la mère peut avoir des effets à long terme sur la santé de sa progéniture, mais cette étude montre, sur le rat, pour la première fois, que ce facteur peut affecter trois3 générations de descendants ».

Ces résultats mènent les spécialistes vers un concept d’hérédité épigénétique. On souhaite que le processus soit réversible, mais rien n’a été étudié à ce propos à ce jour.

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Notre alimentation peut influencer nos futurs petits-enfants

Vous connaissez le dicton : « Nous sommes ce que nous mangeons » et bien il n’aura jamais eu autant de sens que dans le Livescience. Le site américain rapporte en effet deux études, américaine et hollandaise, sur l’épigénétique (changement de gènes lié à l’environnement0.

On constate que ce que nous mangeons peut modifier notre ADN, y compris celui des futurs petits-enfants.

Par exemple, lors de la Seconde Guerre mondiale, il y a eu une grande famine en Hollande. Les enfants nés par la suite étaient plus intolérants au glucose et plus sujets à développer des maladies cardiovasculaires, et ce, en raison de la sous-alimentation de leur mère.

Nous savions déjà que l’alimentation de la future mère influençait le fœtus. Seulement, les chercheurs ignorent encore comment expliquer le fait que les caractéristiques génétiques résultantes de l’alimentation puissent se transmettre de génération en génération.

Mais ces deux études prouvent par contre que ce que nous mangeons a une influence directe sur notre santé et notre physique, ainsi que sur celle de nos descendants.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Les accouchements prennent plus de temps qu’il y a 50 ans

C’est à la suite d’analyses poussées observant les données de 140 000 accouchements, recueillies entre 1960 et le début des années 2000, que des chercheurs de l’Institut national de la santé ont conclu que les pratiques modernes pour les naissances pouvaient faire augmenter la durée du travail.

Bien que leur étude ne précise pas tous les facteurs qui contribuent à des accouchements plus longs, les résultats indiquent que les pratiques actuelles devraient être réévaluées.

Ainsi, il a été noté que la première étape du travail (dilatation du col avant la poussée active) a augmenté de 2,6 heures pour les mères à un premier accouchement et de 2 heures pour celles qui ont déjà donné naissance, comparativement aux femmes des années 60.

En moyenne, les enfants d’aujourd’hui naissent cinq jours plus tôt que prévu et ont tendance à afficher un poids plus élevé, tout comme les mères d’ailleurs.

En effet, il a été noté que les femmes des années 2000 ont un indice de masse corporelle de 24, 9 (surpoids = 25) avant la grossesse, comparativement à un IMC de 23 chez les femmes des générations antérieures.

Les femmes d’aujourd’hui sont également âgées d’au moins 4 années de plus que leurs prédécesseures lorsqu’elles donnent la vie.

En salle d’accouchement, les chercheurs ont constaté que plus de la moitié des naissances se font aujourd’hui sous anesthésie péridurale, comparativement à 4 % autrefois, et que l’hormone ocytocine est plus souvent administrée (31 % contre 12 % dans les années 60).

Finalement, l’étude a révélé que le taux d’accouchement par césarienne est quatre fois plus élevé de nos jours, et que l’épisiotomie a été nettement remplacée par l’utilisation de forceps et autres instruments chirurgicaux pour sortir le bébé.

Les résultats complets paraissent en ligne dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology.

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Les risques du cancer du côlon se multiplient

En une trentaine d’années, les cas de cancer du côlon ont explosé. Selon des statistiques présentées dans le British Journal of Cancer, les risques de développer un tel cancer, pour un homme, ont doublé en une seule génération.

Si, en 1975, 1 homme sur 29 risquait d’en souffrir, il s’agit aujourd’hui de 1 sur 15. Une augmentation a aussi été remarquée chez la femme, quoiqu’elle soit moins radicale : on parlait de 1 cas sur 29 et on passe maintenant à 1 sur 19.

Les raisons en seraient l’épidémie d’obésité, la plus forte consommation d’alcool ainsi que la baisse de l’activité physique. De plus, nous vivons plus vieux : le cancer du côlon tend à être une maladie liée à la vieillesse.

D’un autre côté, les gens survivent de plus en plus au cancer du côlon. Les diagnostics se font de plus en plus tôt et les traitements augmentent en efficacité.

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Les liens forts entre enfants et grands-parents

Des chercheurs de l’Université Edith Cowan en Australie se sont penchés sur le lien précieux existant entre un enfant et ses grands-parents. On remarque en effet dans nos sociétés la place importante que ces derniers occupent dans la vie de l’enfant, et ce, malgré les différences générationnelles.

On peut donc lire dans Current Directions in Psychological Science que l’évaluation a porté sur différents facteurs, notamment psychologiques, sociologiques et biologiques.
 
Ce qui retient le plus notre attention concerne les causes anthropologiques de cette relation. Il semble en fait que dans les sociétés traditionnelles, l’implication des grands-parents a pu augmenter de manière substantielle les chances de survie durant la petite enfance et l’enfance.
 
Ce comportement humain est partagé par seulement une ou deux autres espèces, dont certaines sortes de baleines. Il semble évident pour les chercheurs que le grand rôle de soutien des grands-parents demeurera au sein des sociétés futures.

On dirigera maintenant les recherches afin de trouver ce qui fait la particularité des grands-parents quant au développement des enfants. Il peut s’agir tout simplement de faire en sorte que l’enfant sait qu’il aura toujours près de lui quelqu’un de confiance sur qui compter.