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L’amateur de café en vous se cacherait dans vos gènes

Une nouvelle étude, rapporte Live Science, prétend être en mesure d’expliquer pourquoi certaines personnes ne peuvent se passer de café le matin.

« Le café et la caféine ont été associés à des bienfaits pour la santé, mais également à des risques pour celle-ci », rappelle Marilyn Cornelis, l’une des scientifiques.

« Nos résultats nous permettent de déterminer quels sous-groupes de personnes peuvent tirer les plus grands bienfaits d’un apport ou une diminution en caféine pour une santé optimale. »

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont dû procéder à une méta-analyse des effets de la caféine sur plus de 120 000 buveurs réguliers de café. Ils ont déterminé, dans la génétique européenne et afro-américaine, 2 gènes associés au métabolisme de la caféine. Le POR et le ABCG2.

Quatre autres gènes cousins (BDNF, SLC6A4, GCKR, MLXIPL) ont été associés aux effets de récompenses neurologiques et physiques de la caféine.

Selon les chercheurs, la présence ou l’absence de ces gènes détermine la quantité de café que prendra un individu pour atteindre le meilleur « état » que peut lui procurer la caféine.

L’étude se retrouve dans la revue Molecular Psychiatry.

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Les parents en mauvaise santé ont plus d’enfants malades

Il n’est plus seulement question de bien se conduire durant la grossesse pour éviter les risques qu’un enfant naisse malade ou développe une pathologie, rapporte les résultats d’une recherche menée par les experts de l’Université d’Adélaïde.

Les adultes qui désirent avoir des enfants doivent changer, l’un comme l’autre, leurs habitudes de vie au moins quelques mois avant de concevoir un enfant. Autrement, ils peuvent favoriser chez l’enfant le risque de maladies comme le diabète et la maladie cardiovasculaire, des troubles psychologiques, anxieux ou comportementaux, entre autres.

 « L’âge des parents, leur alimentation, leur surpoids, le tabagisme et d’autres facteurs environnementaux » ont une influence, explique Santé Log.

Durant la fécondation, l’ovule et le spermatozoïde donnent à l’embryon un profil génomique qui est influencé par l’âge et les facteurs environnementaux des deux parents. Ainsi, le futur père a aussi son rôle à jouer pour être garant d’une meilleure santé pour sa progéniture.

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L’âge de la puberté des filles est héréditaire

Un conflit biologique entre les parents dû à des gènes « imprimés » (gènes dont l’activité diffère selon qu’ils sont transmis par le père ou la mère) déterminerait l’âge auquel se produit la puberté chez leurs filles, rapporte Santé Log.

Après la naissance, les gènes « imprimés » ont une influence sur la manière dont se développent les enfants. Soumis à empreinte parentale, certains gènes s’activent seulement s’ils sont hérités de la mère ou encore du père.

Cette activation ou non peut représenter un conflit biologique entre les parents, voilà ce qui aurait un impact sur l’âge de la maturité sexuelle des filles, explique l’étude de l’University Medical Center de Boston publiée dans la revue Nature à laquelle plus de 35 000 femmes en Islande ont participé.

Pour les chercheurs, cette découverte de conséquences complexes que peuvent avoir des éléments génétiques sur le corps des fillettes signifie qu’il y a peut-être un moyen de découvrir comment la puberté précoce augmente les risques de diabète, de maladies cardiovasculaires et de cancer du sein chez les femmes.

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Des gènes liés à la tendance vers la violence chez l’enfant

La recherche a été menée par l’équipe de l’Erasmus University Medical Centre de Rotterdam. Sanne Nikkelen, Helen Vossen et Patti Valkenburg ont analysé les questionnaires récoltés auprès de 1612 parents néerlandais d’enfants âgés de 5 à 9 ans.

Les questions visaient le temps passé à jouer à des jeux vidéo violents et celui passé devant la télévision à regarder des émissions à caractère violent.

En parallèle, l’échantillon d’ADN récolté à la naissance de ces enfants a été analysé pour déterminer si la génétique pouvait avoir un lien avec la violence. Les chercheurs ont constaté qu’un gène spécifique agissant comme transporteur de la sérotonine, lorsqu’il était altéré, pouvait être associé aux jeunes consommant le plus de médias violents ou étant enclins au TDAH.

Medical News Today spécifie que les conclusions nécessiteront plus de recherche, puisque les liens établis sont très subtils. D’autres facteurs peuvent également influencer le comportement de ces enfants.

Cette étude est cependant la première à tenter d’établir un lien entre l’hérédité, la génétique et la violence chez l’être humain.

La recherche a été publiée dans le Journal of Communication.

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Un gène lié aux maladies mentales

Les gènes mutés connus pour leurs impacts sur les maladies congénitales sont maintenant suspectés d’être liés à certaines maladies causées par de subtiles perturbations du cerveau telles que la schizophrénie, la bipolarité et l’autisme.

Les résultats, publiés sur le site de Plos One, démontrent que la mutation du gène Dact1 pourrait être une cause de ces maladies. Dact1 a généralement la tâche de se loger dans un groupe de cellules du cerveau appelées intraneurones afin de régulariser les activités du cortex cérébral.

Ayant fait partie des recherches, le psychiatre Benjamin Cheyette explique : « Quand on efface cette fonction génétique tout juste après les premières étapes du développement, qu’on les élimine des neurones juste après leur formation, elles migrent vers le bon endroit et leur nombre est satisfaisant, mais elles sont morphologiquement un peu modifiées. C’est généralement ce qui est découvert chez les gens souffrant de maladies neurologiques ».

Cheyette dit que les maladies neurologiques ont tendance à être focales, avec des lésions qu’on peut identifier ou des pathologies qu’on peut voir sur une étude d’imagerie. Pour les maladies psychiatriques, les différences sont vraiment subtiles et difficiles à voir.

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Certains comportements autistes s’expliqueraient par un gène altéré

Le gène appelé CELF6 perturbe la production de sérotonine, un composé chimique qui transmet les messages au cerveau. Les chercheurs croyaient depuis longtemps que la sérotonine jouait un rôle dans le trouble du spectre de l’autisme (TSA).

Après avoir trouvé ce gène altéré chez un enfant, ils ont reproduit la même mutation chez des souris et ont constaté que celles-ci développaient des comportements autistes, et que leur niveau de sérotonine baissait de manière significative.

« Nos résultats suggèrent que nous avons découvert un mécanisme à travers lequel une mutation génétique peut perturber la circulation de la sérotonine et mener à comportements caractéristiques du TSA », a noté l’auteur de l’étude, le Dr Joseph Dougherty, selon EurekAlert!.

« Il ne s’agit que d’un mécanisme, mais d’autres recherches similaires pourraient en dévoiler d’autres qui sont importants pour ce trouble. »

Environ 30 % des personnes qui ont un TSA ont un niveau de sérotonine anormal dans le sang. Même si les chercheurs pensent que le TSA a une forte composante génétique, les gènes connus à ce jour n’expliquent pas vraiment les symptômes.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of Neuroscience.

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Une anomalie génétique pourrait prédisposer les enfants à développer la leucémie

Selon une nouvelle étude, une anomalie génétique de l’ovule ou du spermatozoïde pourrait être la condition initiale au développement de la LLA. Les chercheurs ont ainsi découvert que beaucoup d’enfants leucémiques portaient une variante rare du gène PRDM9, qui est à l’origine de cellules sexuelles problématiques.

L’auteure de l’étude, étudiante au doctorat en génomique à l’Hôpital Ste-Justine, a expliqué que « notre découverte montre que la susceptibilité à la LLA serait en partie héréditaire. Mais il ne s’agit pas d’une hérédité classique, au sens où le variant génétique anormal n’a pas besoin d’être passé du parent à l’enfant pour rendre l’enfant malade. C’est plutôt l’anomalie génétique au sein de l’ovule ou du spermatozoïde dont sont issus les enfants qui les prédisposeraient à la leucémie », selon EurekAlert!.

Plus des trois quarts des familles de patients présentaient une forme atypique du gène PRDM9, mais seul un enfant sur deux avait hérité de ce variant.

Les résultats ont été publiés dans la revue médicale Genome Research.

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Les enfants gênés désavantagés académiquement

En fait, les enfants gênés et repliés sur eux-mêmes tôt à la maternelle auraient de moins bonnes aptitudes académiques et apprendraient plus lentement au fil des années, d’après des chercheurs de l’Université de Miami, dont l’étude est publiée dans le Journal of School Psychology.

« Les enfants qui sont très introvertis à la maternelle ont tendance à “disparaître au sein de la classe”. […] Il apparait que tandis que ces enfants ne causent pas de problèmes à l’école, ils ne participent pas aux activités de classe et aux interactions, où presque tout l’apprentissage se fait à cet âge », explique la coauteure de l’étude, Elizabeth R. Bell.

Contrairement à eux, les enfants plus bruyants attireraient davantage l’attention du professeur et bénéficieraient de stratégies d’éducation spécifiques.

Les scientifiques espèrent donc convaincre les parents de ne pas seulement préparer les enfants à la maternelle en leur apprenant l’alphabet, mais aussi en leur apprenant à être à l’aise avec les autres.

Rappelons qu’une hormone pourrait bien aider les gens timides dans le futur. Les scientifiques s’intéressent de plus en plus à l’ocytocine, une hormone qui pourrait changer la vie des introvertis.

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10 nouveaux gènes du diabète de type 2 ont été découverts

10 nouveaux gènes impliqués dans le diabète de type 2 viennent d’être discernés, rapporte la revue Nature Genetics.

Des chercheurs ont découvert 10 nouvelles régions d’ADN, ce qui porte le total à plus de 60 gènes impliqués dans cette maladie.

Les scientifiques ont analysé l’ADN de 35 000 personnes diabétiques et de 115 000 personnes témoins pour trouver ces 10 nouveaux gènes.

« Les dix régions identifiées nous apportent une compréhension biologique de la maladie. Il est difficile de trouver de nouveaux médicaments pour traiter le diabète sans avoir cette compréhension des processus biologiques à cibler. Ce travail nous rapproche de l’objectif » indique le professeur Mark McCarthy.

La prochaine étape sera d’obtenir le séquençage complet du génome pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents du diabète.

Rappelons que sans traitement le diabète, même léger, peut avoir de graves conséquences comme des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des lésions nerveuses et la cécité.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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Les évanouissements pourraient être d’ordre génétique

La revue Neurology dévoile les résultats d’une recherche mentionnant que s’évanouir pourrait être une affaire de famille.

Nous le savons, des facteurs environnementaux ou émotionnels peuvent nous faire ressentir le malaise vagal, le type d’évanouissement le plus fréquent et le moins dangereux, mais la génétique peut aussi être en cause.

Ce type d’indisposition se caractérise par un ralentissement du rythme cardiaque, une chute de pression ou un arrêt brutal de l’oxygénation au cerveau.

Les chercheurs ont interrogé 51 paires de jumeaux sur des malaises ressentis au cours de leur vie, les antécédents familiaux et des problèmes de santé possibles.

On constate que les jumeaux identiques ont deux fois plus de risques d’évanouissement que les jumeaux non identiques. Comme quoi la génétique similaire peut aussi avoir un impact.

Selon Neurology, environ 25 % des gens auront un malaise au moins une fois dans leur vie.

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