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Cancer neuroblastome : une anomalie génétique n’atteindrait pas les bébés

ATRX est le nom donné au gène de défectuosité (mutation génétique) nouvellement découvert comme étant plus fréquent chez les adolescents et les jeunes adultes que chez les enfants ou bébés atteints par ce cancer du tissu nerveux appelé le neuroblastome.

Ce constat est très important, car ce sont les bébés qui développent le plus souvent ce type de cancer. Habituellement, la maladie est curable et beaucoup moins agressive pour eux que pour un jeune plus âgé, confirme le coauteur Dr Alberto Pappo, directeur de la division tumeur solide à l’Hôpital de recherche pour enfants St. Jude à Memphis, dans la revue de l’American Medical Association.

Il faut dire que la maladie prend une voie différente en fonction de l’âge du patient. Les chercheurs soupçonnent depuis longtemps qu’il existe différents sous-ensembles susceptibles de neuroblastome. Selon eux, des mutations génétiques différentes peuvent expliquer les différences dans le pronostic selon l’âge.

Pour arriver à ces hypothèses, l’analyse du génome entier sur des échantillons tumoraux provenant de 104 nourrissons, enfants, adolescents et jeunes adultes atteints d’un neuroblastome avancé a été examinée.

Les chercheurs ont découvert que des mutations dans le gène ATRX étaient présentes chez la totalité des adolescents et jeunes adultes. Seulement 17 % des enfants de moins de 12 ans avait cette même mutation, et aucun des nouveau-nés testés ne l’avait.

Pour les chercheurs de cette étude préliminaire, cette découverte est un très bon début pour ouvrir la voie à de futures cibles thérapeutiques potentielles et vérifier si la mutation peut être associée à une meilleure survie.

Environ 90 % des neuroblastomes touchent les enfants de moins de 10 ans. Au moment du diagnostic, le taux de survie est évalué à 88 % pour les bébés de moins de 18 mois et à 10 % chez les adolescents et les jeunes adultes, selon l’information fournie dans l’étude.

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Syndrome de Baraitser-Winter : de nouveaux gènes identifiés

Les scientifiques du Seattle Children’s Research Institute de l’Université de Washington ont identifié deux nouveaux gènes qui causent le syndrome de Baraitser-Winter, une malformation rare du cerveau qui se caractérise par des paupières tombantes et une déficience intellectuelle.
 
« Cette nouvelle découverte porte le nombre total de gènes identifiés à ce type de défaut du cerveau à huit », a déclaré William Dobyns, généticien à l’Institut.
 
L’identification des gènes supplémentaires va permettre aux chercheurs d’en apprendre davantage sur le développement du cerveau. L’étude a été publiée en ligne dans la revue Nature Genetics.
 
L’anomalie du cerveau dans le syndrome de Baraitser-Winter est une malformation cérébrale appelée lissencéphalie.
 
Des études antérieures ont identifié six gènes qui causent la malformation cérébrale, ce qui représente environ 80 % des enfants touchés. Les médecins et les chercheurs du monde entier ont identifié à ce jour environ 20 personnes avec ce syndrome.
 
« Les malformations congénitales associées à ces deux gènes semblent également être très graves », a déclaré le Dr Dobyns.
 
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Une découverte pour le traitement des cancers pédiatriques

Cette découverte peut avoir des conséquences importantes sur le traitement de cancers infantiles, notamment sur celui du cerveau, un cancer mortel qui est insensible à la chimiothérapie et la radiothérapie.

Pour une première fois, les chercheurs ont identifié deux mutations génétiques qui sont responsables, jusqu’à 40 %, des glioblastomes chez les enfants.

L’un de ces gènes est gardien du patrimoine génétique. Il est un élément clé dans la modulation de l’expression de nos gènes. Lors de mutations, celles-ci empêchent les cellules de différencier normalement et d’aider à protéger l’information génétique de la tumeur, ce qui la rend moins sensible à la radiothérapie et la chimiothérapie.

Publiée dans la revue Nature, l’étude révèle qu’une équipe de recherche internationale, dirigée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR CUSM), a fait une percée majeure génétique qui pourrait changer la façon dont les cancers pédiatriques sont traités à l’avenir.

La réglementation inappropriée de ce gène a aussi été observée pour d’autres cancers tels que du colon, du pancréas, le lymphome et la leucémie. Des recherches futures pourraient donc révéler des traitements améliorés pour ces maladies.

Les tumeurs cérébrales sont la principale cause de décès chez les enfants atteints de cancer en Europe et en Amérique du Nord. Le diagnostic de glioblastome chez un enfant ou un adolescent demeure une condamnation à mort, et environ 200 enfants au Canada meurent chaque année de ce cancer. La plupart des enfants vont mourir dans les deux ans suivant leur diagnostic, indépendamment du traitement.

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Une découverte pour le traitement des cancers pédiatriques

Cette découverte peut avoir des conséquences importantes sur le traitement de cancers infantiles, notamment sur celui du cerveau, un cancer mortel qui est insensible à la chimiothérapie et la radiothérapie.

Pour une première fois, les chercheurs ont identifié deux mutations génétiques qui sont responsables, jusqu’à 40 %, des glioblastomes chez les enfants.

L’un de ces gènes est gardien du patrimoine génétique. Il est un élément clé dans la modulation de l’expression de nos gènes. Lors de mutations, celles-ci empêchent les cellules de différencier normalement et d’aider à protéger l’information génétique de la tumeur, ce qui la rend moins sensible à la radiothérapie et la chimiothérapie.

Publiée dans la revue Nature, l’étude révèle qu’une équipe de recherche internationale, dirigée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR CUSM), a fait une percée majeure génétique qui pourrait changer la façon dont les cancers pédiatriques sont traités à l’avenir.

La réglementation inappropriée de ce gène a aussi été observée pour d’autres cancers tels que du colon, du pancréas, le lymphome et la leucémie. Des recherches futures pourraient donc révéler des traitements améliorés pour ces maladies.

Les tumeurs cérébrales sont la principale cause de décès chez les enfants atteints de cancer en Europe et en Amérique du Nord. Le diagnostic de glioblastome chez un enfant ou un adolescent demeure une condamnation à mort, et environ 200 enfants au Canada meurent chaque année de ce cancer. La plupart des enfants vont mourir dans les deux ans suivant leur diagnostic, indépendamment du traitement.

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Autisme : les bébés de petits poids seraient des proies plus faciles

Près d’un enfant sur 100 est atteint d’autisme.

Une étude de l’Université de Northwestern, publiée dans la revue Psychological Medicine, a examiné le carnet de naissance de plus de 3000 jumeaux. Les chercheurs ont constaté que le faible poids à la naissance a fait tripler le risque de troubles du spectre autistique chez l’un des bébés de la paire.

Si les vrais jumeaux partagent pratiquement 100 % des mêmes gènes, l’autisme ne peut donc pas être expliqué par un dysfonctionnement de la génétique. Cependant, pourquoi arrive-t-il souvent qu’un seul enfant dans la paire développe un TSA et pas l’autre?

Les conclusions des chercheurs se sont tournées vers les facteurs environnementaux, comme la différence de poids à la naissance. Cet élément serait un prédicateur fort du développement des TSA. Il peut jouer un rôle autonome ou interagir avec les gènes à risque autistique.

« Et parce que l’autisme est un trouble du développement qui influe sur le développement précoce du cerveau, les facteurs prénataux et périnataux environnementaux peuvent être d’une importance particulière », révèle l’étude.

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Traitement possible du TDAH

Des chercheurs de l’Hospital of Philadelphia auraient ciblé un traitement possible contre le trouble du déficit de l’Attention avec hyperactivité (TDAH).

Comme on nous l’explique dans Nature Genetics, on a remarqué des influences génétiques quant au TDAH. Des altérations à certains gènes qui jouent un rôle dans des voies du cerveau en feraient partie.

Les gènes qui entrent ici en jeu atteignent les neurotransmetteurs du cerveau qui sont en lien avec le trouble de l’inattention.

Selon les chercheurs américains, il serait donc possible que des médicaments ayant une influence sur cesdites voies cérébrales puissent représenter un nouveau traitement pour les enfants atteints d’un TDAH.

Dans la cohorte de leur recherche, au moins 10 % des enfants atteints présentaient les variations génétiques mentionnées. On détient donc une explication génétique, et ce lien s’applique déjà à un sous-ensemble de tous les enfants atteints d’un TDAH.

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Augmenter le succès des FIV

Les fécondations in vitro pourraient être plus efficaces si l’on augmentait l’expression de certains gènes. Des chercheurs du Cincinnati Children’s Hospital Medical Center ont présenté leurs résultats sur ce sujet dans Developmental Cell.

Il semble que certains gènes du développement, dont on accroîtrait l’expression dans l’utérus, feraient en sorte que plus de FIV se concluraient en une grossesse.

À l’heure actuelle, le taux de grossesse à la suite d’une fécondation in vitro par injection d’embryon est plutôt faible, soit environ 30 %.

Précisément, ce serait les gènes Msx1 et Msx2 qui assureraient l’utérus d’être en phase réceptive, une condition nécessaire au succès de la FIV.

Expliquons au passage que ces gènes jouent un rôle essentiel dans la formation des organes au cours du développement fœtal.

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Leucémie : les gènes en cause

On lit dans Blood les résultats d’une étude menée par l’Université de Montréal (Hôpital Sainte-Justine) quant à la résistance au traitement de la leucémie. On commencerait à comprendre pourquoi certains enfants ne répondent pas au traitement de leur cancer.

Les jeunes malades présentant une forme particulière du gène ATF5 auraient de plus grands risques de vivre une rechute à la suite d’un traitement à l’E. coli asparaginase. Ce médicament de chimiothérapie représente la solution clé contre la leucémie lymphoblastique aigüe.

Il est utilisé en combinaison avec d’autres médicaments et a pour rôle de régulariser l’enzyme qui produit l’asparagine, laquelle alimente les cellules cancéreuses.

Chez les enfants présentant le polymorphisme cité, l’effet en viendrait même à devenir contraire, soit de déclencher la production d’asparagine au sein des cellules cancéreuses.

On ouvre donc la voie à un nouveau traitement basé sur le profil génétique du jeune patient. De plus, on pourra prédire les risques de rechute ou d’effets secondaires chez les enfants visés.

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La vie de famille change les gènes

Une équipe de chercheurs de diverses universités canadiennes vient de démontrer que les conditions de vie d’un enfant sont associées à des changements notables sur l’ADN de celui-ci, lit-on sur Psychcentral.

Les facteurs sociaux et économiques liés à la vie familiale seraient en relation avec certaines transformations des gènes. Une différence a en effet été remarquée entre des enfants qui vivaient au sein d’une famille de haut niveau de vie et d’autres issus de milieux à faible niveau.

C’est toutefois quant aux conditions de vie en bas âge que les différences les plus marquantes ont été relevées. Elles étaient fortement associées avec les conditions socio-économiques de l’enfant devenu adulte.

Pas moins de 1252 différences génétiques ont ici été relevées, en comparaison avec les 545 provenant des conditions générales. On tentait d’explorer de quelle manière les conditions du début de vie pouvaient devenir biologiquement intégrées, pour ensuite influencer la santé générale au cours des années suivantes.

On pourrait ici expliquer en partie pourquoi les problèmes et faiblesses de santé pouvaient demeurer toute une vie en étant associés avec des conditions socio-économiques.

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Les fruits et légumes peuvent changer nos gènes

Des chercheurs des universités McMaster et McGill viennent de trouver qu’il est possible de changer nos gènes.
 
Selon leurs travaux rapportés par PLoS Medicine, le gène le plus fort causant les maladies cardiaques, le 9p21, peut être modifié avec une grande consommation de fruits et légumes.
 
Durant leur étude effectuée auprès de 27 000 personnes de cinq nationalités différentes, les scientifiques ont déterminé le lien entre le rôle du gène 9p21 et l’alimentation.
Simplement avec une alimentation principalement composée de fruits et légumes. Ceux avec le gène plus fort, ayant donc des risques accrus de développer des maladies cardiaques, ont vu leur risque être réduit au même niveau que ceux ayant un risque moins élevé.
 
Voici donc une découverte intéressante qui pourrait sauver des vies et réduire l’incidence des maladies du cœur.
 
Crédit : vudhikrai / FreeDigitalPhotos.net