Catégories
Uncategorized

Le gène du bonheur

Translational Psychiatry vient de présenter une étude s’interrogeant encore une fois la possibilité d’un gène du bonheur. Il semble qu’un enfant présentant un gène « plus triste » en viendrait quand même à voir les choses du bon côté si son éducation se fait dans l’amour et l’harmonie.

Parmi 1900 enfants présentant une variation génétique qui les prédisposait à avoir de plus faibles taux de sérotonine au cerveau, ceux qui vivaient avec des parents positifs ont eu plus tendance à maintenir des émotions heureuses.

Rappelons-nous qu’un faible taux de sérotonine cérébral peut mener à une humeur plus sombre. Ainsi, ceux qui étaient prédisposés à ce type d’humeur, mais qui n’avaient pas reçu le soutien parental mentionné, avaient démontré moins d’émotions positives que les autres.

On reconnaît donc que le rôle parental est primordial. Si notre enfant a un tempérament plus difficile, l’éducation parentale peut faire toute la différence.

Catégories
Uncategorized

L’autisme, une affaire de gènes?

Des scientifiques du laboratoire Cold Spring Harbor, dans l’État de New York, croient que le fait d’hériter d’un nombre moindre de copies de certains gènes se traduit par des symptômes qui ressemblent à ceux provoqués par l’autisme.

Les conclusions de leurs recherches effectuées sur des souris viennent d’être publiées dans les Annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

Cette découverte est importante puisqu’elle apporte la première preuve qu’une anomalie des gènes mène à l’apparition de comportements semblables à ceux observés chez les enfants autistes.

Parmi les anomalies observées chez les souris, les scientifiques ont noté des comportements répétitifs, de l’hyperactivité, des troubles du sommeil et une adaptation difficile, tous des symptômes affectant les enfants autistes.

Cette altération génétique qui fait hériter aux enfants d’un seul exemplaire de ce groupe de gènes est l’une des variations génétiques les plus communément liées à l’autisme.

Catégories
Uncategorized

Votre stress se transmet à votre enfant

On lit dans Child Development les résultats d’une étude de l’Université de la Colombie-Britannique et du Child & Family Research Insitute soutenant que le stress peut laisser une empreinte génétique chez l’enfant.

En se basant sur un processus génétique, la méthylation (un groupe chimique central de l’ADN), les chercheurs ont démontré que le stress parental, lorsqu’il survient durant la petite enfance, peut laisser une trace dans les gènes de l’enfant.

Ces marques pourraient ensuite durer jusqu’à l’adolescence, et même influencer la façon dont les gènes se comporteront plus tard dans la vie. Dans le cadre de cette étude, une centaine de jeunes sujets ont participé.

Il semble donc clair que les premières années de vie sont cruciales, ce que l’on savait depuis longtemps, et elles établissent les bases de ce que sera l’avenir d’une personne, en grande partie.

On comprend aussi, en regard à ces effets génétiques observés, pourquoi le statut socioéconomique est l’indicateur le plus influent de la santé d’un enfant et de celle qu’il aura dans sa vie en général.

Catégories
Uncategorized

Ce sont les gènes qui permettraient de franchir les 100 ans

Une nouvelle étude effectuée sur 477 juifs ashkénazes de 95 à 122 ans, vivants de manière autonome, démontre qu’une grande longévité serait une question de gènes. 

Selon la revue de la Société américaine de gériatrie, ces personnes avaient un mode de vie similaire à la moyenne de la population. Leurs données ont été comparées à celles de 3 164 personnes nées durant la même période.
 
On constate que les personnes ayant vécu plus longtemps avaient consommé un peu plus d’alcool et fait moins d’exercice que la moyenne.
 
«Cette étude suggère que les centenaires doivent posséder des gènes de longévité supplémentaires qui leur servent de protection contre les effets nocifs d’un mode de vie peu sain. Bien que cette étude prouve que les centenaires peuvent être obèses, fumer et ne pas faire d’exercice, ces modes de vie ne sont guère conseillés pour la plupart des gens qui ne présentent pas de cas de longévité dans leur famille », explique Nir Barzilai, directeur de l’Institut de la recherche sur l’âge à la faculté de médecine de l’Université Yeshiva, à New York.
 
Dans l’étude, 24 % des hommes centenaires disaient avoir consommé de l’alcool tous les jours, alors que la moyenne générale est de 22 %. Alors que du côté de l’exercice physique, les plus âgés étaient 45 % à en avoir fait contre 57 % de la moyenne de la population.
 
Catégories
Uncategorized

Des gènes responsables d’infections durant la grossesse

C’est à l’Université du Minnesota que des chercheurs se questionnent sur les raisons qui font que certaines femmes sont fragiles aux bactéries durant leur grossesse.

Les conclusions préliminaires de leurs recherches tendent à démontrer que les lymphocytes auto-immuns, responsables de l’immunité cellulaire, seraient en cause.

Produite en plus grande quantité durant la grossesse, afin d’empêcher les attaques programmées par le système immunitaire de la mère envers le fœtus, cette augmentation de lymphocytes auto-immuns aurait également pour conséquence la baisse du système immunitaire des futures mamans.

Pour contrecarrer cette soudaine fragilité, les chercheurs américains croient qu’inhiber la production de la protéine IL-10 serait la solution.

En effet, l’inhibition de la production de cette protéine n’aurait pas d’effets sur le fœtus, mais permettrait une meilleure protection de la maman par le système immunitaire.

Encore au stade expérimental sur des souris, cette nouvelle piste dans la recherche de solutions contre la fragilité de la femme enceinte doit franchir de nombreuses étapes avant d’être proposée au grand public.

Catégories
Uncategorized

Préférence pour les aliments gras : une question de gènes

Des chercheurs écossais viennent de mettre en lumière la cause de la préférence des aliments gras et de l’alcool chez les Occidentaux. En fait, ces personnes sont génétiquement programmées pour avoir un penchant pour ces aliments et boissons.
 
Selon le Dr Alasdair Mackenzie de l’Université d’Aberdeen, il ne s’agit que d’une question de survie à l’origine.
 
En effet, les Européens avaient besoin de calories pour passer à travers les mois d’hiver et ils en retrouvaient dans le lait et l’alcool.
 
Selon les chercheurs, il existe un interrupteur génétique qui régule l’appétit et la soif. Plus celui-ci est « ouvert » et plus grande sera l’attirance envers les aliments gras et l’alcool.
 
« Il est possible que durant les mois d’hiver, les anciens Européens qui avaient un interrupteur moins actif ne survivaient pas aussi facilement que ceux qui en avaient un plus actif. L’évolution a ainsi favorisé ceux qui avaient une diète élevée en gras et en alcool », explique le Dr Mackenzie au Journal of Neuropsychopharmacology.
 
Comme l’espérance de vie n’était que de 40 ans à cette époque, les effets néfastes du gras et de l’alcool n’étaient pas importants.
 
Catégories
Uncategorized

Des mutations génétiques expliqueraient la schizophrénie

Une équipe de l’Université de Montréal vient de trouver des gènes qui n’avaient jamais été liés à la schizophrénie jusqu’ici.
 
Selon le Nature Genetics, des mutations du gène novo, qui sont des erreurs génétiques, sont plus présentes chez les schizophrènes, mais pas chez leurs parents.
 
Cette découverte pourrait donc ouvrir la voie à de nouvelles thérapies.
 
« Parce que les mutations apparaissent dans de nombreux gènes différents, nous pourrons maintenant commencer à établir des réseaux génétiques pour définir comment ces mutations prédisposent à la schizophrénie », explique Simon Girard de l’Université.
 
Les chercheurs ont séquencé l’ADN de 14 patients et de leurs parents afin de trouver les variations génétiques possibles.

La schizophrénie touche 1 % de la population et se caractérise notamment par la paranoïa, les troubles cognitifs, les hallucinations et la détérioration du comportement social.

Catégories
Uncategorized

Dangers des rayons X pour les enfants

On présente, dans la revue médicale Deutsches Arzteblatt International, des façons de réduire l’intensité des rayons X passés sur les enfants, sans compromettre pour autant la valeur du diagnostic.

Par exemple, on peut réduire le temps d’exposition au maximum et employer les systèmes de stockage CTP actuels.

Sinon, les mesures préventives d’usage doivent encore être suivies à la lettre. L’emploi correct des empiècements dédiés aux rayons X peut en lui seul constituer la meilleure des préventions.

En effet, nous savons que les rayons X sont plus dangereux pour les enfants que les adultes. Comme les petits ont des tissus à plus forte division cellulaire, cette procédure médicale peut entraîner des dommages aux cellules.

De plus, le corps des enfants étant composé d’une plus grande quantité d’eau, il absorbe plus, de ce fait, les radiations.

Les dommages encourus peuvent toucher jusqu’aux gènes.

Catégories
Uncategorized

Cancer du sein : trois nouveaux gènes découverts

Alors qu’ils étudiaient les causes génétiques du cancer du sein, les chercheurs de l’Institut de recherche en cancérologie de Londres ont fait une découverte totalement inattendue.
 
Ils ont trouvé trois gènes liés au cancer du sein. Cette surprise leur semblait tellement improbable que le tout a dû être revérifié afin de confirmer qu’il ne s’agissait pas d’une erreur.
 
Selon la revue PLoS Genetics, cette découverte majeure ouvrira la voie à de nouveaux traitements qui pourront sauver la vie de millions de femmes.
 
Pendant cinq ans, on a étudié l’ADN de 104 femmes avec un cancer du sein. Les chercheurs s’étaient attardés sur un récepteur à la surface des cellules cancéreuses. Cette protéine favorise la croissance des tumeurs cancéreuses lorsque l’hormone sexuelle, l’œstrogène, s’y fixe.
 
Habituellement, les traitements contre le cancer du sein freinent la production de cette hormone, mais de plus en plus, on assiste à des cas plus résistants.
 
La découverte des trois nouveaux gènes pourrait changer la façon de traiter la maladie. Maintenant, on veut identifier précisément ces trois gènes dans le développement de la maladie.
 
« Nous devons examiner de plus près le fonctionnement de ces gènes. La découverte pourrait conduire à d’éventuelles nouvelles thérapies qui profiteront aux femmes atteintes d’un cancer du sein dans un proche avenir », explique l’auteure des travaux, Anita Dunbier.
Catégories
Uncategorized

Déceler le diabète infantile par les protéines

Des chercheurs de la Georgia Health Sciences University effectuent des tests sur des souris qui pourraient en dire long sur la détection du diabète chez les enfants, lisons-nous sur Medical News Today.

En comprenant comment le déficit en protéines peut atteindre les fonctions immunes et détruire les cellules d’insuline chez ces souris diabétiques, on pourrait reporter ces observations chez les humains.
 
C’est que la faible quantité dans le sang de protéines responsables de la réduction inflammatoire pourrait être un fort indicateur du diabète de type 1. De plus, cette détection pourrait éviter à certains enfants d’en souffrir.

Les chercheurs font aussi des analyses sanguines d’enfants prédisposés par leurs gènes à développer ce type de diabète. L’hypothèse en question est donc vérifiée auprès de 2 500 enfants.