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Bébé dormeur : à cause de ses gènes?

Les parents se demandent parfois si le fait que leur enfant ne dort pas bien est de leur faute. Ils seront heureux d’apprendre qu’ils pourraient toutefois influencer les habitudes de sommeil de leur tout-petit en modifiant leur environnement, lisons-nous dans le Los Angeles Times.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs italiens après avoir suivi 127 paires de vrais jumeaux et 187 paires de jumeaux non identiques âgés de 18 mois. Ces derniers jumeaux ne partagent que la moitié de leur ADN.
 
Dans le cadre de cette étude, toutes les paires de jumeaux partageaient la même chambre. Les parents des jeunes participants ont été questionnés quant à leur habitude d’aller dormir avec leurs enfants ou non, si les enfants dormaient toute la nuit ou non et s’ils faisaient une sieste en après-midi.
 
À la lumière des résultats, il semble tout d’abord que l’ADN joue en effet un rôle sur le sommeil des bébés, mais uniquement sur le fait que ceux-ci se réveillent ou non durant la nuit.

Les choix que faisaient les parents quant à l’environnement entourant le sommeil de leurs enfants étaient en très grande partie responsables de ce que les tout-petits dorment dans leur chambre ou non. Dans ce dernier cas, les gènes n’avaient absolument rien à y voir.

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Cinq nouveaux gènes liés à la maladie d’Alzheimer sont découverts

La revue scientifique Nature Genetics nous apprend que des chercheurs américains et européens viennent d’identifier cinq nouveaux gènes liés à la maladie d’Alzheimer.
 
Quatre ont été découverts par une équipe américaine après analyse du code génétique de 54 000 personnes aux États-Unis, au Canada et en Europe. Les chercheurs européens ont découvert quant à eux le cinquième gène.
 
Cela porte à neuf les gènes identifiés jusqu’à présent dans le développement de la maladie. Plusieurs semblent être des composants des mêmes voies biochimiques du cerveau.
 
Maintenant, les chercheurs comprennent de mieux en mieux les différents rôles que jouent par exemple le cholestérol et l’inflammation des cellules du cerveau dans la maladie. Contrairement à ce que l’on croyait, l’inflammation survient dès les premiers stades de l’Alzheimer.
 
« Nous n’en sommes encore qu’au début. Nous tentons de déterminer comment les gènes influencent la mémoire et les fonctions intellectuelles pendant le vieillissement », mentionne le chercheur Gerard Schellenberg de l’Université de la Pennsylvanie.
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L’effet yo-yo serait génétique

80 % des femmes qui suivent un régime amaigrissant reprennent leur poids de départ, et même plus, seulement un an après avoir terminé le programme. Ceci serait malheureusement dû à un gène.
 
Selon les travaux menés par une équipe de l’Université de Maastricht aux Pays-Bas, il serait possible de prédire, simplement par une analyse sanguine, si une femme sera victime de l’effet yo-yo après un régime.
 
PLoS One rapporte que chez certaines femmes, la présence de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA), qui régule aussi la pression sanguine, pourrait aider à prédire si elles reprendront le poids perdu après un régime. Cela dépend également de la concentration en fibrinogène, une protéine qui joue un rôle dans la coagulation du sang.
 
Cette découverte pourrait mener à un test de dépistage afin d’identifier les femmes à risques de l’effet yo-yo afin de leur offrir un programme plus personnalisé et mieux adapté à leur condition, leur permettant ainsi de maintenir un poids santé, même après la fin d’un régime amaigrissant.
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Les gènes influenceraient le succès à l’école

Il semble que des enfants étant dans la même école, la même classe et ayant le même professeur pourraient recevoir une éducation de qualité différente, et ce, à cause de leurs gènes.

C’est une conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs, mandatés à l’origine par le Medical Research Council en Angleterre, après avoir suivi 4 000 paires de jumeaux. Leurs résultats sont parus dernièrement dans PloS ONE.

Cela ne signifie pas que la qualité de l’enseignement n’est pas importante, mais il semble que les facteurs liés à l’environnement sont aussi importants que ceux liés à la génétique.

En fait, chacun des enfants apporterait des caractéristiques à la classe qui influenceraient la façon dont ils tirent avantage de cette qualité d’enseignement.

On peut ainsi expliquer pourquoi, dans une même classe, certains élèves réussissent et d’autres non, même s’ils ont le même bagage éducationnel.

Des recherches futures pourront nous dire ce qui, chez les enfants, fait en sorte qu’ils réussissent plus ou moins. Jusqu’ici, on croit que la motivation, la constance et la maîtrise de soi seraient les plus importantes caractéristiques sur le plan génétique quant à la réussite scolaire d’un enfant.

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Une charte des médicaments durant la grossesse

Il demeure aujourd’hui incertain de prendre un médicament ou un autre durant la grossesse, car on ignore souvent les risques encourus pour le bébé.

Des membres du Children’s Hospital Boston Informatics Program (CHIP) aux États-Unis ont donc élaboré une charte sur le sujet.

Pour ce faire, ces chercheurs ont détaillé 619 médicaments reconnus pour avoir un haut facteur de risque pour le fœtus. On savait aussi quelles protéines et quels gènes ceux-ci pourraient influencer.

Le CHIP a donc pu démontrer que les médicaments influant sur les gènes associés aux malformations congénitales étaient les plus dangereux.

Bien que des recherches subséquentes soient nécessaires à la mise au point de cette charte, on peut déjà en lire les détails dans le Reproductive Toxicology.

Les chercheurs soulignent finalement que les femmes enceintes ne doivent pas omettre de prendre des médicaments qui leur sont nécessaires.

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L’obésité infantile est génétique

Une recherche menée par le Center for Applied Genomics (CAG), à l’hôpital pour enfants de Philadelphie, a été présentée dans l’American Journal of Human Genetics.

On peut y apprendre qu’une variation génétique augmentant le risque de surpoids chez les enfants a été remarquée après cette étude comparative.

Pour y arriver, les gènes de deux groupes ont été observés. Le premier était composé de génomes de centaines d’enfants obèses et le deuxième était un groupe témoin.

Les chercheurs ont pu dénombrer les manques ou répétitions appelés les copy number variations (CNV). Il a donc pu être clairement démontré que les personnes ayant les CNV découverts, qui sont rares dans la population en général, sont plus portées à devenir obèses.

De plus, certains CNV appartiennent uniquement aux Euro-Américains et aux Afro-Américains.

Bien que cette découverte n’offre pas dans l’immédiat un traitement à l’obésité, elle a pu établir un lien hors de doute entre les gènes et l’obésité chez les enfants.

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Les garçons sont plus autistes que les filles

Des chercheurs de Toronto viennent de découvrir qu’un gène du chromosome X pourrait expliquer pourquoi l’autisme touche davantage les garçons que les filles.
 
Selon le Science Translational Medicine, ce chromosome X a été identifié chez plusieurs patients autistes, mais une altération serait à l’origine de la prévalence chez les garçons. L’origine de l’autisme est encore inconnue, mais un dysfonctionnement de gènes semble de plus en plus se confirmer.
 
Au Canada, un garçon sur 70 est touché. L’équipe a découvert que dans 1 % des 2 500 cas d’autismes analysés pour la recherche, il y avait une altération du gène DTCHD1 du chromosome X.
 
Les petites filles naissent avec deux chromosomes XX. Elles ont donc une forme de protection contre cette altération. Les garçons reçoivent un chromosome X de leur mère et un chromosome Y de leur père. S’ils reçoivent le gène mutant de leur mère, ils ont plus de chances d’être affectés par la maladie.
 
Cette découverte permettrait éventuellement de faire un test sur les femmes enceintes afin de déterminer les enfants à risque. Jusqu’à présent, le diagnostic de l’autisme se fait en général vers l’âge de 3 ans, après une multitude de tests.
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Les éponges marines à la rescousse de l’humain

Des scientifiques australiens viennent de faire une découverte pour le moins étonnante.

 

Pendant cinq ans, ils ont étudié la séquence génétique des éponges marines de la grande barrière de corail. Ils ont constaté qu’une espèce partageait un nombre important de gènes avec l’humain.

Bien que l’on sache depuis très longtemps que l’homme descend du singe, nous apprenons maintenant qu’une espèce d’éponge de mer partage 70 % de nos gènes, y compris ceux liés au cancer.

Cette découverte permettrait de faire avancer la recherche sur le cancer et les cellules souches. « Cela pourrait nous informer sur la manière dont nous appréhendons nos propres cellules souches et dont nous pourrions les utiliser pour de futures applications médicales », explique le chercheur de l’Université de Queensland, Bernard Degnan.

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Le stress est génétique

En effet, les chercheurs ont découvert que le stress est provoqué par un gène que nous avons hérité de nos parents.

Ce qui explique pourquoi certaines personnes arrivent à garder la tête froide et d’autres tombent en morceaux devant une situation difficile.

C’est la toute première fois que l’on observe des variations génétiques pour le stress, rapporte le Daily Mail.

Pour en arriver à ces conclusions, des scientifiques ont observé des images du cerveau de personnes devant une situation stressante. On a utilisé des scènes violentes d’un film, des photographies de visages en colère et effrayés, pour provoquer ce stress.

Dans la région de l’amygdale, celle qui nous permet de décoder nos émotions, il y avait plus d’activité chez les personnes qui avaient hérité du gène du stress.

On note que la moitié de la population possèderait ce gène qui nous fait perdre nos moyens.

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Pouvoir prédire la longévité d’une personne

Différents facteurs, comme les habitudes de vie et les gènes, peuvent influencer la longévité. Pour la première fois, des chercheurs de l’Université de Boston ont identifié des variations génétiques qui pourraient prédire la longévité humaine avec un taux de précision de l’ordre de 77 %.
 
Selon le magazine Science, la chercheuse Paula Sebastiani et ses collègues ont comparé le génome de 1 000 centenaires. Ils ont constaté que les personnes les plus vieilles avaient de multiples variations génétiques qui jouent un rôle important dans leur survie.
 
Après analyse de ces génomes, l’équipe de chercheurs a construit un profil génétique unique qui inclut 150 variations qui permettront de prédire avec une bonne précision si une personne aura une longévité exceptionnelle.
 
De plus, la recherche a permis de constater que 45 % de ceux qui étaient les plus avancés en âge, soit plus de 110 ans, possédaient une signature génétique contenant une plus grande quantité de variations qui étaient associées à la longévité.
 
Au Canada, on estime à 5 000 le nombre de centenaires et leur nombre ira en augmentant au cours des prochaines années. Rappelons qu’en moyenne, l’espérance de vie se situe surtout de 80 à 85 ans.