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Une meilleure compréhension de la leucémie juvénile

Les chercheurs Mathieu Tremblay, Cédric Tremblay et Trang Hoang, de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal, viennent de faire une découverte majeure. On comprend mieux maintenant la relation entre les gènes et leur contribution dans le développement de la leucémie.
 
Le trio a cerné un mécanisme qui déclenche trois gènes pouvant mener à l’apparition de la leucémie lymphoblastique aiguë (LLA), la forme la plus commune de leucémie juvénile.
 
La LLA affecte les lymphocytes qui combattent habituellement les infections. Un seul globule blanc immature déclenche le tout et provoque des mutations cellulaires et une prolifération.
 
« Nous voulions découvrir le mécanisme précis du processus de transformation d’une cellule normale en cellule cancéreuse. Notre étude révèle que les gènes SCL et LMO augmentent le réservoir de lymphocytes immatures, lesquels prolifèrent de manière intensive sous l’influence d’un signal spécifique. Ces deux événements combinés favorisent alors l’émergence de mutations dans un autre gène, Notch1, qui, nous le savons, joue un rôle dans la majorité des cas de LLA » , mentionne Trang Hoang, chercheuse principale de l’IRIC.
 
Cette découverte pourra mener à des thérapies mieux ciblées et moins invasives pour les jeunes patients.
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Le mode de vie est le plus gros facteur de risque pour le cancer du sein

Un traitement hormonal à la ménopause, trop d’alcool, l’obésité, une grossesse tardive, une absence de grossesse ou une puberté précoce sont autant de facteurs liés au mode de vie qui augmentent les risques de développer un cancer du sein.
 
Une nouvelle étude publiée dans The Lancet mentionne que les gènes ne sont responsables que d’une petite proportion des cancers du sein et que le mode de vie aurait une plus grande influence.
 
La recherche effectuée sur 7 160 femmes ayant un cancer du sein et 10 196 femmes en bonne santé à l’Université d’Oxford, aux États-Unis, ne tenait pas compte toutefois de deux gènes connus, le BRCA 1 et le BRCA 2, qui sont des porteurs de haut risque de cancer.
 
L’étude visait à savoir si les différents facteurs liés au mode de vie interféraient avec des variations génétiques dans le développement de la maladie.
 
« Les gènes n’entrent en compte que dans une petite proportion des cancers du sein et pour la plupart des femmes, les principaux facteurs de risque restent ceux liés au mode de vie (âge de la maternité, de la puberté, traitements hormonaux prolongés à la ménopause, obésité, alcool). La bonne nouvelle est que certains d’entre eux sont modifiables, et en modifiant leurs comportements, les femmes peuvent modifier leur risque », confie la Dre Jane Green, coauteure de la recherche.
 
« Malheureusement, les gènes étudiés n’apportent aucune nouvelle indication. De nouvelles approches sont nécessaires », ajoute le Canadien Steven Narod.
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De nouveaux gènes identifiés pour la couleur des yeux

Le professeur Andreas Wollstein et son équipe de l’Université Erasmus aux Pays-Bas ont identifié trois nouvelles composantes génétiques qui contribuent à la variation des couleurs des yeux des humains.
 
Il s’agit des locus LYST, 17q25.3 et TTC3/DSCR9. Le premier était déjà connu pour la couleur chez les souris et le bœuf, mais c’est la première fois que les deux autres sont liés à la pigmentation oculaire.
 
Cette découverte permet une meilleure compréhension de la base génétique de la couleur de nos yeux. Il existe ainsi plus de variations qu’on le croyait au départ. De plus, cela pourrait être utile dans d’éventuelles enquêtes criminelles.
 
À partir du matériel génétique découvert sur les lieux d’un crime, il serait possible de déterminer l’apparence des yeux d’une personne. Cela permettrait de meilleures identifications, notamment en ce qui concerne les suspects potentiels.
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Le cancer du poumon serait aussi génétique

Les fumeurs n’ont pas tous les mêmes chances de développer un cancer du poumon, certains seraient plus prédisposés génétiquement.
 
Une équipe du Centre Anderson aux États-Unis a établi un lien possible entre un gène du chromosome 6 et le cancer du poumon.
 
Les personnes qui ont ce gène font face à un risque accru de cancer du poumon, et ce, même si elles ne fument qu’occasionnellement.
 
Les personnes qui n’ont pas ce risque génétique ont seulement des chances de développer un cancer du poumon avec le tabagisme. Celles qui ont le gène ont des risques plus élevés, peu importe la quantité de cigarettes fumées chaque jour.
 
Même chez les non-fumeurs, cette prédisposition génétique augmente les risques de cancer du poumon. Malheureusement, aucun test actuel ne permet d’évaluer les risques chez les individus.
 
Comme il a maintes fois été mentionné, le tabagisme est également lié à plusieurs autres cancers, donc il est toujours préférable de s’abstenir de fumer.
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Les parents transmettent moins de gènes que prévu à leurs enfants

Voici une nouvelle surprenante rapportée par le Science Express. Selon une étude américaine, les parents transmettraient deux fois moins de mutations génétiques à leurs enfants que ce que les généticiens avaient estimé jusqu’à maintenant.
 
Une équipe de l’Institute for System Biology de Seattle a séquencé le génome d’une famille.
 
On a constaté que chacun des parents transmettait à ses enfants près de 30 mutations génétiques et non 75 comme on le croyait jusqu’à présent. C’est donc deux fois moins de gènes mutants transmis aux enfants par leurs propres parents.
 
Les scientifiques insistent également sur le fait que la grande majorité des mutations génétiques que chacun des parents transmet à ses enfants sont totalement inoffensives pour la santé de leur progéniture, bien entendu il y a quelques exceptions, mais elles sont plutôt rares.
 
La découverte est donc une nouvelle qui en surprend plusieurs puisque les données sont très différentes de ce qui avait été estimé auparavant.
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Les accouchements prématurés seraient génétiques

Des chercheurs américains ont découvert que des gènes présents chez les futures mères et les fœtus joueraient un rôle dans les naissances prématurées. Rappelons qu’il s’agit de la première cause de mortalité infantile et de handicap. On estime que 13 millions de bébés naissent prématurément dans le monde chaque année.
 
Une variante d’un gène de la mère et du fœtus les rendrait sensibles à une réponse inflammatoire due à une infection dans l’utérus, ce qui augmente les risques de naissance prématurée, soit avant 37 semaines de grossesse.
 
Ce mécanisme serait provoqué en fait pour protéger la mère et le bébé contre l’infection.
 
Les petits prématurés ont 120 fois plus de risques de mourir que ceux nés à terme et sont plus susceptibles de connaître des difficultés respiratoires, des saignements au cerveau et des handicaps neurologiques.
 
Après avoir analysé 190 gènes et plus de 700 variantes d’ADN de 229 femmes et 179 bébés prématurés, on note une variante de l’ADN chez le fœtus qui mènerait à un accouchement avant terme et des variantes de certains gènes chez la mère qui augmentent aussi les risques.
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Nouvelle thérapie contre le Parkinson

Des chercheurs français et britanniques ont mis au point une nouvelle thérapie génétique qui semble porter des fruits contre la maladie de Parkinson.

En injectant trois gènes essentiels à la production de dopamine dans le cerveau de singes macaques atteints de la maladie, les scientifiques ont constaté qu’il y avait une nette amélioration des mouvements et un meilleur contrôle de ceux-ci, sans les effets indésirables que provoque la L-dopa, qui finit par créer des mouvements incontrôlés.

Quelques patients ont aussi reçu la même thérapie que les macaques et après un an, les résultats étaient tout aussi prometteurs.

Rappelons que le Parkinson est une dégénérescence des neurones producteurs de la dopamine, le neurotransmetteur essentiel aux mouvements, qui provoque des tremblements et des raideurs.

Ces premiers résultats publiés dans le Science Translational Medicine sont donc encourageants.

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Les cancers de la peau seraient-ils génétiques?

Selon de nouvelles études, les gènes joueraient un rôle dans le développement des cancers de la peau. Non seulement le soleil serait l’un des facteurs pour le développement de la maladie, mais avoir des cas dans sa famille augmenterait les risques, surtout si vous avez un vrai jumeau.

Des chercheurs de l’Université de Queensland, en Australie, se sont penchés sur la question des jumeaux. Ils ont constaté que si l’un des vrais jumeaux avait un mélanome, le deuxième avait environ 10 fois plus de risques de développer ce type de cancer. Chez les jumeaux non identiques, ce risque était seulement deux fois plus élevé.

De leur côté, des chercheurs californiens ont observés des cas de cancers de la peau, mais pas de type mélanome, dans les familles. Les résultats de leur recherche démontrent que les gens ont plus de chance de développer divers types de cancer de la peau s’ils ont un parent qui est atteint de la maladie.

On en conclut donc que les gênes auraient un rôle dans le développement des cancers cutanés.

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Nouveaux gènes identifiés pour les cancers de la tête et du cou

Des chercheurs américains en sont venus à une importante conclusion dans la recherche pour des cancers parmi les plus mortels qui soient.

231 nouveaux gènes viennent d’être identifiés comme potentiellement liés aux cancers de la tête et du cou, ce qui inclut les cancers de la bouche, du nez, des sinus, des glandes salivaires, de la gorge et des ganglions lymphatiques.

Auparavant, on ne connaissait que 33 gènes liés à ces cancers.

Les cancers de la tête et du cou représentent 2,1 % des décès, tous cancers confondus, aux États-Unis. Chaque année, on diagnostique 39 000 nouveaux cas.

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Nouvelles découvertes sur l’Alzheimer

16 ans après avoir découvert le premier facteur de prédisposition de l’Alzheimer, des chercheurs français et britanniques viennent d’en identifier trois autres.

On connaissait déjà trois gènes de prédisposition génétique dans les cas héréditaires de la maladie. Toutefois, aucun facteur n’avait jusqu’ici pu être confirmé dans les autres cas, excepté l’allèle E4 du gène de l’apolipoprotéine E.

L’étude parue dans le magazine Nature Genetics mentionne que les Français ont découvert deux facteurs, soit l’apolipoprotéine J localisé sur le chromosome 8 et le gène CR1 sur le chromosome 1. Par contre, on ajoute que certaines personnes peuvent être porteuses de ces gènes et ne jamais développer la maladie.

Du côté britannique, on avait aussi identifié le même premier facteur, mais aussi un troisième, le gène PICALM, qui joue une fonction dans la communication entre les neurones.

Ces découvertes ouvrent donc de nouvelles voies dans le combat contre cette maladie qui touche 500 000 Canadiens.