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Le code génétique influerait sur l’efficacité des médicaments

Il existerait des variations dans le code génétique des populations de souche européenne ou africaine. Ces différences influeraient sur l’efficacité de certains médicaments et la guérison des personnes atteintes de certaines infections, révèle une étude américaine publiée dans l’American Journal of Human Genetics.

« Notre principal champ d’intérêt se rapporte aux gènes qui déterminent comment les gens répondent aux traitements comme la chimiothérapie, » a mentionné dans un communiqué l’auteure de la recherche, Eileen Dolan, également professeure de médecine à l’Université de Chicago. « Nous voulons comprendre pourquoi certains groupes s’exposent à différents degrés de toxicité lorsqu’ils consomment certains médicaments et nous voulons pouvoir déterminer ceux qui sont plus enclins à subir les effets secondaires des médicaments. »

Trente familles de l’Utah et 30 familles du Nigeria ont participé à l’étude. Des variations génétiques significatives ont été trouvées dans près de 5 % des 9 156 gènes analysés.

Des recherches précédentes ont par ailleurs déterminé que les Américains de race noire seraient plus susceptibles que ceux de race blanche de développer une parodontite, soit l’inflammation des tissus buccaux soutenant les dents.

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La générosité est génétique

Une équipe de chercheurs du département de psychologie de l’Université hébraïque de Jérusalem a trouvé une explication à la générosité.

Celle-ci repose sur la génétique, alors que l’on pourrait croire que l’éducation et les valeurs des parents inciteraient davantage leur enfant à donner et partager.

Les scientifiques en sont arrivés à de telles conclusions en observant 200 adultes à qui l’on a remis une somme de 12 $. Parmi les sujets porteurs du gène de la générosité, le AVPR1, 50 % d’entre eux donnaient anonymement, en partie ou en totalité, les 12 dollars.

Ariel Knafo, auteure de l’étude, affirme : « À ma connaissance, il a été établi pour la première fois qu’il existe un lien direct entre la générosité humaine et les variantes de l’ADN. »

Selon la professeure Knafo, l’arginine vasopressine, une hormone qui agit sur les zones du cerveau associées à l’altruisme, est stimulée par l’AVPR1.

La revue médicale Genes, Brain and Behavior publie les résultats complets de cette étude.