Depuis toujours, on tente de comprendre l’autisme. La revue Nature publie les résultats de la plus vaste étude jamais réalisée à ce jour. 177 chercheurs provenant de 60 établissements répartis dans 17 pays y ont participé.
On a comparé le code génétique de 1 000 personnes autistes à celui de 1 300 personnes en bonne santé pour faire l’étonnante découverte que des mutations génétiques et de nouveaux gènes étaient impliqués dans cette affection.
Les parents transmettent certaines des mutations, alors que d’autres proviennent de la personne elle-même.
Les chercheurs affirment que ce qui complique l’autisme est le fait que chaque personne a sa propre combinaison génétique, un genre d’empreinte digitale. Ces différences se situent dans des zones spécifiques du cerveau.
On souhaite donc maintenant que ces nouvelles découvertes permettent non seulement de créer d’éventuels médicaments mieux adaptés, mais aussi de pouvoir poser des diagnostics beaucoup plus rapidement.
Nous le savons, les traitements qui sont commencés dès un jeune âge sont plus bénéfiques, mais les diagnostics sont malheureusement faits à un âge souvent plus avancé, vers 12 ans dans certains cas.