Catégories
Uncategorized

1000 Genome Project recrute

L’ADN de 1 000 participants sera analysé grâce au consortium de recherche 1000 Genome Project, qui entend comparer les différents génomes humains, constitués d’environ 3,2 milliards d’éléments chimiques.

Cette vaste recherche, qui a pour objectif de mieux comprendre les maladies génétiques en vue de les traiter, émet l’hypothèse que 99 % du bagage génétique est identique chez tous les participants; elle se concentrera donc sur le reste, soit 1 % du génome concentrant les différences.

Le Dr Francis Collins, qui participe à 1000 Genome Project, a mentionné : « Nous espérons donner aux chercheurs une carte des variations du génome qui bouleversera la manière de conduire les recherches en génétique. »

1000 Genome Project réunit plusieurs organismes se penchant sur la question, dont l’Institut américain de la santé, le Wellcome Trust Sanger Institute et l’Institut du génome de Pékin.

Au Québec, un projet similaire existe. Il s’agit de CARTaGENE.

Catégories
Uncategorized

Un pas de plus vers le clonage humain

Des généticiens du laboratoire Stemagen, aux États-Unis, ont répété l’exploit réalisé en 2005 par des chercheurs oeuvrant à l’Université de Newcastle. Ils ont cloné trois embryons humains à partir de cellules souches.

Pour ce faire, ils ont retiré l’ADN d’embryons humains et l’ont remplacé par l’ADN de cellules souches de la peau.
 
Le docteur Andrew French, auteur de cette opération génétique, affirme : « Bien que cette étude représente un pas important dans le développement de cellules souches pour du clonage thérapeutique, beaucoup de travail de recherche reste à faire pour confirmer ces résultats et leurs applications. »
 
Quoi qu’il en soit, le clonage d’embryons humains permettrait éventuellement de traiter des maladies incurables.
 
Le journal Stem Cell publie tous les détails de cette expérimentation.
Catégories
Uncategorized

Les chromosomes pour expliquer l’autisme

Une recherche effectuée par le Dr Mark Daly, de l’Université Harvard aux États-Unis, démontre qu’une anomalie chromosomique pourrait expliquer 1 % des cas d’autisme. Bien que cela ne représente qu’un faible pourcentage, cette découverte laisse présager que l’on pourrait effectuer un dépistage précoce de ce trouble envahissant du développement chez l’enfant.

Selon l’étude, c’est le chromosome 16 qui serait responsable de l’autisme, lorsqu’il est détruit ou endommagé. Sur les 19 000 sujets dont le cerveau a été analysé dans le cadre de cette recherche, 1 400, soit 1 % des participants, possédaient un chromosome 16 défectueux.

Le Dr Daly tient toutefois à préciser qu’une anomalie au chromosome 16 n’entraîne pas automatiquement un risque d’autisme. Il ajoute : « Nous sommes encore très loin de comprendre comment l’absence ou la duplication de composants sur des chromosomes accroît le risque d’autisme, mais cette découverte est un premier pas essentiel. »

Tous les détails sont publiés dans le New England Journal of Medicine.

Catégories
Uncategorized

Le projet CARTaGENE est à la phase recrutement

Après cinq ans d’attente, le projet CARTaGENE, une vaste étude en génomique, est maintenant à la phase de recrutement et compte sur la participation volontaire de 1 000 candidats afin d’évaluer leur bagage génétique et de mieux traiter les maladies qui y sont liées.

Les sujets devront être âgés de 40 à 69 ans. Ils seront sélectionnés de façon aléatoire dans les régions de l’Estrie, de Montréal et de la Montérégie à partir de la liste remise par la Régie de l’assurance-maladie du Québec.

Une fois l’étape de recrutement des participants complétée, la recherche débutera en mai prochain avec des prises d’échantillons de sang et d’urine, entre autres. Ces résultats permettront de prévenir les maladies où le bagage génétique entre en ligne de compte.

Le projet CARTaGENE s’associe également à une vingtaine d’autres biobanques en provenance de 35 pays afin de comparer l’ADN des Québécois à celui des autres populations à l’échelle mondiale. Ce partenariat vise à comparer les données génétiques en fonction de différents environnements.

Catégories
Uncategorized

La générosité est génétique

Une équipe de chercheurs du département de psychologie de l’Université hébraïque de Jérusalem a trouvé une explication à la générosité.

Celle-ci repose sur la génétique, alors que l’on pourrait croire que l’éducation et les valeurs des parents inciteraient davantage leur enfant à donner et partager.

Les scientifiques en sont arrivés à de telles conclusions en observant 200 adultes à qui l’on a remis une somme de 12 $. Parmi les sujets porteurs du gène de la générosité, le AVPR1, 50 % d’entre eux donnaient anonymement, en partie ou en totalité, les 12 dollars.

Ariel Knafo, auteure de l’étude, affirme : « À ma connaissance, il a été établi pour la première fois qu’il existe un lien direct entre la générosité humaine et les variantes de l’ADN. »

Selon la professeure Knafo, l’arginine vasopressine, une hormone qui agit sur les zones du cerveau associées à l’altruisme, est stimulée par l’AVPR1.

La revue médicale Genes, Brain and Behavior publie les résultats complets de cette étude.