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L’obésité infantile est liée aux mauvaises habitudes, pas à la génétique

Des chercheurs américains de l’Université du Michigan ont observé les élèves de treize collèges.
 
Selon l’American Heart Journal, ils ont constaté que la génétique n’avait souvent rien à voir avec l’obésité infantile de ces derniers.
 
Les enfants qui étaient obèses ou en surpoids mangeaient le plus souvent à la cantine et ces dernières servent des repas déséquilibrés et gras aux jeunes. Toutefois, la loi Hunger-Free Kids, votée en 2010, prévoit des menus plus sains et faibles en gras et en sel prochainement.
 
Ces jeunes, en plus de manger des aliments qui n’étaient pas sains pour leur santé, faisaient moins de sport et passaient plus de temps devant la télévision ou à jouer à des jeux vidéo.
 
« Pour l’enfant en surpoids extrême, le dépistage génétique peut être envisagé. Pour les autres cas, l’augmentation de l’activité physique, la réduction du temps passé devant l’écran et l’amélioration de l’équilibre nutritionnel des repas scolaires sont des mesures beaucoup plus prometteuses pour inverser les tendances actuelles à l’obésité chez les enfants », disent les chercheurs.
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L’anorexie et la boulimie sont aussi des problèmes d’ordre génétique

Les troubles comme l’anorexie et la boulimie peuvent aussi être influencés par la génétique et le stress.
 
C’est ce qui ressort de l’étude de l’Institut Douglas qui a été présentée récemment lors du Symposium sur l’impact du sexe et du genre sur la santé mentale.
 
« Les troubles de l’alimentation ne peuvent être compris qu’en considérant l’interaction étroite entre la susceptibilité biologique d’un individu et les stress provenant de son milieu de vie », mentionne le directeur du Programme des troubles de l’alimentation à l’Institut Douglas, Howard Steiger.
 
Plusieurs causes, autres que le culte de la minceur, peuvent expliquer ces problèmes, notamment des facteurs biologiques. On a découvert que le neurotransmetteur qui régule l’humeur, la sérotonine, l’anxiété et l’appétit jouent un rôle clé dans ces troubles. C’est en fait une variante du gène qui cause le problème.  Aussi, plus on est exposé à l’œstrogène et plus les chances qu’on soit anorexique ou boulimique sont grandes.
 
L’hérédité, les antécédents familiaux en dépression ou anxiété et des traits de caractère comme l’impulsivité sont également liés à ces troubles alimentaires.
 
Mentionnons que les traumatismes, les sévices et l’influence sociale peuvent aussi être des éléments déclencheurs. « Le fait de vivre un stress important peut déclencher une réponse du système de sérotonine, qui augmente le risque de développer un trouble de l’alimentation et certaines comorbidités telles que la dépression ou l’instabilité émotionnelle », explique M. Steiger.
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La pauvreté réduirait le potentiel génétique

Les résultats d’une étude de l’Université du Texas à Austin posent des questions délicates, alors qu’il semble que vivre dans la pauvreté réduirait le potentiel de développement des aptitudes cognitives chez l’enfant, et ce, même avant l’âge de deux ans.

Ayant porté sur 750 paires de jumeaux, l’étude est parue récemment dans le Psychological Science. Leurs habiletés cognitives ont été évaluées à 10 mois puis à 2 ans, toujours selon les principes établis du développement de l’enfant.

Ainsi, la moitié des gains intellectuels chez le bébé de 10 mois pourrait être attribuée aux gènes. La même observation a été relevée par les responsables de cette étude lorsque les enfants ont eu deux ans.

À l’opposé, les enfants issus de familles pauvres, qui accusaient un retard de ce côté par rapport aux autres, n’ont démontré presque aucune amélioration attribuable aux gènes.

Ces résultats doivent toutefois être bien interprétés, selon les chercheurs. La conclusion réelle est que les enfants bien nantis ont plus de chances d’atteindre leur plein potentiel, non pas que leur famille est plus intelligente d’un point de vue génétique.

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Nouveau test génétique durant la grossesse

Une analyse de l’ADN abaisserait de 98 % le besoin de tests plus invasifs pour savoir si le bébé à venir sera atteint d’une défaillance génétique, selon le British Medical Journal.

En ce moment, les manières les plus courantes de le savoir sont l’amniocentèse et la choriocentèse qui permettent de détecter le syndrome de Down ou trisomie 21.

Or, des chercheurs de l’Université de Hong Kong ont fait passer ce nouveau test sanguin à 753 femmes enceintes. Parmi elles, 86 portaient un enfant atteint du syndrome de Down.

Ce test génétique est donc hautement efficace et ne comporte pas de risques de fausses couches comme les autres méthodes habituellement employées.

Rappelons que le syndrome de Down touche 1 enfant sur 1 800. Nous savons aujourd’hui que les futures mères plus avancées en âge sont plus à risque d’accoucher d’un enfant atteint de cette malformation génétique.

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Un lien clair entre l’obésité de l’enfant et le régime gras de la future mère

Une étude qui portait au départ sur le sommeil nous en a finalement dit plus long sur les liens entre une alimentation riche en gras de la femme enceinte et la future condition physique de son enfant.

En effet, d’après le FASEB Journal, les habitudes alimentaires de la future mère pourraient causer des changements génétiques faisant en sorte que le bébé à venir devienne obèse ou fasse de l’embonpoint plus tard.

Le gène Npas2 serait visiblement en cause. Ce dernier est responsable de la régularité du rythme circadien.

Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs du Collège de médecine Baylor, à Houston, ont analysé les cas de trois groupes de singes japonais.

Durant la grossesse des mères ayant une alimentation riche en gras, il semble que les gènes du foie du foetus aient été modifiés, en particulier le Npas2.

Toutefois, il appert qu’une amélioration du régime alimentaire durant la grossesse ou l’allaitement, ou encore de celui du bébé après la naissance, pourrait restaurer en partie le système circadien.

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Traiter la dépression à la source

Les dépressions graves résistent souvent aux thérapies actuelles, mais des chercheurs américains de l’Université Cornell viennent de trouver un moyen qui pourrait régler le problème à la source.
 
Au lieu de traiter seulement les symptômes du patient, on propose maintenant une thérapie génétique.
 
Une étude menée sur des souris a permis de restaurer un gène à l’origine de la protéine p11 qui fait justement défaut aux personnes dépressives dans la zone du cerveau appelée le noyau accumbens.
 
Cette protéine est essentielle à l’être humain, car elle permet de ressentir le plaisir et la satisfaction. Durant une dépression, ces sentiments sont bien souvent absents.
 
 « Étant donné ces résultats, nous disposons potentiellement d’une nouvelle thérapie pour cibler ce que nous pensons être l’une des causes profondes de la dépression chez l’homme. Alors que les antidépresseurs donnent de bons résultats chez de nombreux patients, ceux souffrant d’une dépression avancée et ne répondant pas à ces médicaments devraient, nous l’espérons, bénéficier de notre nouvelle approche », mentionne le Dr Michael Kaplitt, coauteur de l’étude.
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L’obésité infantile est génétique

Une recherche menée par le Center for Applied Genomics (CAG), à l’hôpital pour enfants de Philadelphie, a été présentée dans l’American Journal of Human Genetics.

On peut y apprendre qu’une variation génétique augmentant le risque de surpoids chez les enfants a été remarquée après cette étude comparative.

Pour y arriver, les gènes de deux groupes ont été observés. Le premier était composé de génomes de centaines d’enfants obèses et le deuxième était un groupe témoin.

Les chercheurs ont pu dénombrer les manques ou répétitions appelés les copy number variations (CNV). Il a donc pu être clairement démontré que les personnes ayant les CNV découverts, qui sont rares dans la population en général, sont plus portées à devenir obèses.

De plus, certains CNV appartiennent uniquement aux Euro-Américains et aux Afro-Américains.

Bien que cette découverte n’offre pas dans l’immédiat un traitement à l’obésité, elle a pu établir un lien hors de doute entre les gènes et l’obésité chez les enfants.

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Les caries dentaires seraient génétiques

Depuis des années, on étudie le lien possible entre les caries dentaires et l’hérédité, mais il semblerait qu’il serait très important, finalement.

Une équipe de la Faculté d’odontalgique de Malmö, en Suède, affirme que les caries seraient liées au profil d’antigènes des leucocytes humains (HLA) de chaque individu.

Des études actuelles tentent de déterminer si ce profil peut indiquer un plus grand risque de développer des caries; si oui, un éventuel test de salive effectué chez les enfants pourrait permettre d’identifier les petits à risques, et ainsi mieux agir de façon préventive.

Pour cette étude, on a suivi 909 enfants suédois de 3 ans. Parmi eux, 527 avaient un profil génétique à risque. L’étude se poursuivra jusqu’à ce que ces enfants aient 15 ans, mais des résultats préliminaires pourraient être disponibles dès cet automne.

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La carence en vitamine D est aussi génétique

Le manque de vitamine D n’est pas seulement lié à l’alimentation ou à une trop faible exposition au soleil. Une équipe de l’Institut Lady Davis à Montréal vient de découvrir que trois variations génétiques seraient aussi liées à une carence en vitamine D.
 
Les personnes les plus à risque ont jusqu’à 2,5 fois plus de chances de souffrir d’une carence. 10 % des Canadiens (3 millions de personnes) ont une déficience en vitamine D et 1,1 million de Canadiens ont une carence prononcée.
 
Les gens qui habitent au Canada doivent consommer plus de vitamine D, dans leur alimentation ou par des suppléments, pour compenser le manque de lumière durant la période hivernale.
 
Des études plus poussées seront effectuées afin de savoir si les gènes interagissent avec l’exposition au soleil, grande source de vitamine D, et avec les suppléments.
 
La vitamine D est très importante pour la santé des os et des tissus musculaires. Une insuffisance favorise le gras corporel, des muscles plus faibles ainsi que l’apparition de certaines maladies comme le cancer, l’ostéoporose, le diabète, les maladies cardiovasculaires et auto-immunes.
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Le syndrome des jambes sans repos serait génétique

Des chercheurs québécois ont suivi 249 personnes souffrant du syndrome des jambes sans repos pendant 15 ans, ainsi que 892 membres de leur famille proche.
 
Les frères et sœurs de ces patients ont 3,6 fois plus de risques de souffrir de ce syndrome, alors que leurs enfants voient leur risque être doublé.
 
Le syndrome des jambes sans repos est un trouble neurologique qui se caractérise par un besoin irrépressible de bouger les jambes dû à un inconfort comme des fourmillements, des picotements ou des sensations de brûlure.
 
C’est au Québec que l’on retrouve le plus grand nombre de cas. La prévalence de cette maladie y est de 15 %, alors qu’ailleurs dans le monde, elle varie de 5 à 10 %.
 
La nouvelle étude confirme également que les femmes sont plus touchées par le syndrome que les hommes.
 
Outre la composante génétique, d’autres facteurs peuvent favoriser l’apparition de ce trouble comme une carence en fer, l’anémie et l’arthrite.