Si le 31 octobre dernier, l’humoriste Guy Nantel présentait son nouveau spectacle, Nos droits et libertés, à Québec, il ne se doutait certainement pas de l’onde de choc qu’il provoquerait.
L’indignation vient d’abord d’Alice Paquet, dont il semble être question en filigrane de certaines lignes du spectacle, puis d’un citoyen allant jusqu’à menacer de mort l’humoriste.
À quelques heures de la première de son spectacle à Montréal, le moment est donc idéal pour Guy Nantel de remettre les pendules à l’heure.
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« D’entrée de jeu, je souhaite préciser une fois de plus que je dénonce fermement toute forme de harcèlement et de violence sexuelle », rapporte-t-il de but en blanc par voie de communiqué.
« Il est évident que la sensibilité inhérente à un thème comme celui-là augmente le niveau de difficulté et peut mener à la controverse, mais n’est-ce pas justement l’un des rôles essentiels de l’humour – et de l’art en général – que de provoquer et de repousser les limites? », se questionne-t-il.
Nantel y mentionne également les « menaces de mort qui ont menées à l’arrestation d’un individu », avant de conclure que « les choses sont allées beaucoup trop loin ».
Désormais, Guy Nantel veut calmer les choses et les apaiser.
« Je suis un fervent défenseur des droits et libertés et il est évident que le consentement sexuel et le respect des individus est capital », conclut-il.
Qu’importe les répercussions, Guy Nantel présentera ce soir (7 novembre) son spectacle à Montréal.
Dans la foulée, Guy Nantel partira en tournée dans toute la province pour défendre sur scène Nos droits et libertés, jusqu’en janvier 2019.
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