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Naissance prématurée plus à risque lors de grossesses rapprochées

Les résultats d’une nouvelle étude ont été publiés dans la revue spécialisée BJOG: An Interantional Journal of Obstetrics and Gynaecology.

On considère une grossesse prématurée lorsque l’enfant a 37 semaines ou moins de gestation. Pendant les dernières semaines, des développements importants surviennent chez le fœtus. Lorsqu’il est prématuré, l’enfant fait face à de nombreux risques intellectuels, cérébraux, respiratoires, visuels et digestifs, entre autres.

Les chercheurs ont analysé 454 716 naissances de femmes ayant eu deux grossesses ou plus dans une période de 6 ans. Comme l’indique Medical News Today, ils mesuraient le facteur d’intervalle entre les grossesses et ses conséquences.

Les femmes ont été séparées en 2 groupes. Le premier comprenait celles ayant eu un intervalle de grossesse de moins de 12 mois et le second, celles avec un intervalle se situant entre 12 et 18 mois.

Les deux groupes ont par la suite été comparés avec les femmes ayant un temps d’intervalle minimal optimal, soit 18 mois ou plus.

Il a été confirmé que plus l’intervalle entre les grossesses est réduit, plus le taux de naissances avant 39 semaines est élevé, et ce, surtout chez les femmes noires.

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Un bébé en retard ou un bébé prématuré?

En fait, le risque est similaire pour le bébé né en retard et celui qui vient au monde prématurément. Ces derniers peuvent être connus pour des problèmes de santé physique et émotionnelle, quelque temps après leur naissance, mettent en garde des chercheurs des Pays-Bas dont les résultats sont parus dans le Journal of Epidemiology.

La durée normale d’une grossesse étant de 40 semaines, il aurait été démontré que les enfants nés après 42 semaines et plus de gestation étaient plus à risque de développer un déficit de l’attention avec hyperactivité ou d’autres problèmes de santé que les bébés nés à temps.

Les chercheurs expliquent qu’un « vieux » placenta ne réussit pas à fournir les nutriments et l’oxygène nécessaire au bébé après 40 semaines.

Les chercheurs suggèrent donc de déclencher un accouchement entre 40 et 41 semaines ou de faire une césarienne pour éviter des problèmes à l’enfant, mais aussi à la mère, qui risque d’avoir un enfant plus grand et plus gros après 40 semaines.

Pour arriver à ces conclusions, 5145 bébés de Rotterdam ont été suivis pendant trois ans pour étudier la relation entre la longueur du temps passé dans l’utérus et les comportements et problèmes affectifs à plus long terme.

Alors que les risques étaient connus pour les enfants prématurés, il s’agit de la première étude qui fait la lumière sur les risques d’une grossesse prolongée sur le comportement des bébés.

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Accouchement difficile pour les femmes obèses

Une femme qui était déjà obèse ou en surpoids avant sa grossesse court de plus grands risques lors de son accouchement.

Celui-ci doit plus souvent être provoqué, car le temps de gestation d’une femme dans cet état de santé tend à être trop long. Le recours à une césarienne serait aussi plus fréquent.

Ce sont les conclusions d’une étude de l’Université de Liverpool parue dans le British Journal of Obstetrics and Gynaecology.

Ayant porté sur 30 000 femmes qui ont accouché au cours des 4 dernières années, elle a permis d’établir certaines comparaisons entre les femmes en surpoids et celles d’un poids considéré comme normal.

Il semble donc que 3 femmes obèses sur 10 ont dépassé leur temps de gestation, contre 2 sur 10 pour les autres.

De plus, si le quart des femmes de poids santé ont dû faire provoquer leur accouchement, c’est la réalité de plus du tiers des femmes en surpoids ou souffrant d’obésité.

Parmi celles-ci, 3 sur 10 ont vu leur accouchement se solder par une césarienne, alors que moins de 20 % des femmes en général vivent cette situation à la suite d’un accouchement provoqué.

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Un bébé né plus tard risque aussi l’hospitalisation

L’hospitalisation future d’un bébé né vers la 36e semaine de gestation semble tout aussi fréquente que s’il est prématuré.

C’est ce que nous apprend une analyse de données de l’Hôpital universitaire de Loyola ayant porté sur les bébés nés à cet endroit.

Ainsi, un enfant qui naît entre la 34 et la 37e semaine de grossesse reçoit les mêmes soins qu’un autre né complètement à terme. Mentionnons que ce fait touche les bébés ayant une taille et un poids dans la moyenne.

Ce même traitement ferait en sorte que les bébés de la 36e semaine ont près de 2 fois plus de risques de vivre une hospitalisation durant leur 1er mois de vie que ceux nés à la 34e ou 35e semaine.

Les dirigeants de l’étude soulignent donc l’importance de traiter les bébés nés près de la maturité de la même manière que ceux nés prématurément.

La raison est que ces petits ne sont pas réellement à terme. Cela augmente les risques de complications, comme la jaunisse, les problèmes respiratoires et l’hypothermie.

Le communiqué de l’Université Loyola mentionne finalement que les naissances entre la 34e et la 37e semaine représentent aujourd’hui 70 % des naissances dites prématurées.

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Le système immunitaire du foetus est différent

Des chercheurs de l’Université de la Californie à San Francisco ont fait des découvertes sur le système immunitaire du fœtus.

On peut lire dans Science que celui-ci provient d’une autre source que celui de l’adulte, qu’il en est donc différent. En fait, les cellules qui le composent sont autres que celles composant celui de l’adulte.

Le système immunitaire du fœtus a aussi tendance à tolérer les substances étrangères présentes dans son environnement plutôt qu’à les combattre.

L’équipe avait précédemment découvert que la grande tolérance dudit système permettait au bébé de ne pas rejeter les cellules de sa mère, voire de ses propres organes en développement.

Cette nouvelle découverte nous permettra de comprendre pourquoi autant d’enfants de mères séropositives ne sont pas infectés par le virus avant la naissance.

Finalement, on pourra mieux expliquer comment un nouveau-né répond aux vaccins et aux infections.

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Lien entre la pollution et le QI des bébés

Selon une étude, dont les détails sont publiés dans la revue médicale Pediatrics, le quotient intellectuel des futurs bébés est moins élevé lorsque la mère a été exposée à la pollution atmosphérique au cours de sa grossesse.

L’équipe de la Dre Frederica Perera, directrice du centre de la santé environnementale des enfants de l’Université de Columbia, a travaillé avec 249 femmes enceintes habitant à New York et leur enfant.

Lors du huitième mois de gestation, les participantes ont reçu un dispositif de contrôle de l’air de leur environnement.

Une fois les bambins âgés de 5 ans, les chercheurs leur ont fait passer un test afin de déterminer leur quotient intellectuel (QI) et ont conclu que ce sont les jeunes qui demeuraient dans les quartiers les plus pollués de New York qui avaient des résultats 4 à 5 points inférieurs aux autres enfants.

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Une malformation cardiaque liée à la mère

L’équipe du Dr Pirooz Eghtesady, de l’Hôpital pour enfants de Cincinnati, croit avoir trouvé une explication à l’hypoplasie ventriculaire gauche chez le bébé.

Selon eux, les poupons nés entre avril et juillet sont plus à risque de souffrir de cette malformation cardiaque et ce phénomène serait attribué à un simple virus chez la mère lors de la grossesse.

1 500 nouveaux nés ont participé à cette étude qui a duré près de 10 ans.  

« Les changements de saison sont considérés comme un facteur important pour expliquer la maladie », laissent entendre les chercheurs, qui croient qu’une bactérie de type streptocoque non traitée lors de la gestation pourrait être en cause.

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Les conséquences permanentes de la prééclampsie

Diabète, hypertension artérielle et caillots sanguins, tels sont les problèmes de santé dont risquent de souffrir les femmes enceintes qui ont fait de la prééclampsie lors de leur grossesse.

Pour en arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’Université Yale ont analysé les dossiers médicaux de plus de 11 000 Danoises ayant accouché entre 1978 et 2007.

« Le seul traitement pour venir à bout de la prééclampsie est d’accoucher. Mais nous avons observé que les femmes sont alors plus à risque de souffrir d’hypertension artérielle, de diabète de type 2 et de caillots sanguins pour le reste de leur vie », a affirmé l’auteur principal, le Dr Michael J. Paidas.

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Stress et schizophrénie vont de pair

En analysant les dossiers médicaux de 88 000 enfants nés à Jérusalem de 1964 à 1976, une équipe de chercheurs de l’Université de New York a découvert que le stress ressenti par le foetus lors de la grossesse augmente son risque de souffrir de schizophrénie.

Les filles dont la mère en était à son deuxième mois de grossesse lors de la guerre des Six Jours entre Israéliens et Arabes présentaient un risque 4,3 fois plus grand d’être touchées par la schizophrénie que les autres participantes à cette étude.

Chez les garçons, cette fréquence est un peu moins élevée : le risque est 1,2 fois supérieur à celui des garçons dont les mères n’ont pas subi un tel stress.

Les scientifiques expliquent ce phénomène par les hormones du stress, qui traversent le placenta et finissent par affecter le foetus.

D’autres chercheurs en sont arrivés à des conclusions similaires en observant des poupons nés de mères ayant connu la crise du verglas en 1998.