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La gestion du stress des poupons

Des chercheurs de l’University of Georgia Franklin College viennent de faire une découverte importante quant à la réponse au cortisol chez les bébés. Rappelons que le cortisol est reconnu comme étant l’hormone du stress.

On en connaît encore très peu sur ce sujet quant aux jeunes enfants, mais on a maintenant découvert que les bébés répondent au cortisol à l’opposé des adultes.

Publiée dans Developmental Psychobiology, cette recherche a permis de mieux comprendre comment le corps produit et répond au cortisol durant la première année de vie.

Le cortisol est produit par les grandes surrénales. Libéré en réponse au stress, il peut faire plusieurs choses pour l’organisme. Entre autres, il peut augmenter la glycémie, soutenir le métabolisme, voire anéantir le système immunitaire.

On a remarqué que les poupons, au moment où ils se réveillaient le matin jusqu’à une demi-heure après, n’avaient présenté aucune augmentation du taux de cortisol. La même chose s’est produite après la sieste. Une initiation psychologique se produit donc entre la mère et son enfant. On a aussi statué que la réponse au cortisol pourrait être moins dépendante de facteurs biologiques.

Cette découverte permettrait de mieux connaître les soins que la mère devrait apporter à son enfant dans le cadre d’une situation stressante, entre autres.

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La gestion du stress aidée par les amis

Selon une étude des Pays-Bas parue dans Child Development, les amis d’un enfant qui va à l’école primaire l’aident dans sa gestion du stress. On vient de démontrer que l’amitié peut atténuer les effets négatifs d’un rejet social vécu par l’enfant.

On a, pour tirer cette conclusion, évalué le taux de cortisol auprès d’une centaine d’enfants de quatrième année. Il s’agit d’un âge clé en ce qui concerne l’importance des relations d’amitié et le niveau de stress que peut engendrer un rejet social.

Rappelons ici que le cortisol est considéré comme l’hormone du stress chez l’humain. Un taux élevé de cortisol nous aide à nous adapter à des circonstances changeantes, pour ainsi mieux répondre à des agents stressants. S’il est trop élevé, toutefois, il peut entraîner des effets néfastes sur notre santé, notamment sur notre système immunitaire.

Il s’est donc avéré, dans la présente étude, que les enfants qui avaient été reconnus comme exclus par leurs camarades ont présenté des taux élevés de cortisol, ponctués d’une légère baisse pendant la journée. Les enfants concernés qui avaient peu d’amis ou qui ne forgeaient pas de réelles amitiés ont eu des résultats encore plus marquants.

Toutefois, la victimisation n’a pas été reliée à de plus hauts taux de cortisol. Cela sous-entend que cette situation n’est pas aussi stressante que l’exclusion elle-même.