Une étude québécoise publiée dans la revue Cell Metabolism nous en apprend davantage sur la ghréline, mieux connue sous le nom d’hormone de la faim.
Celle-ci est si puissante qu’elle agit sur le cerveau exactement comme l’alcool ou la drogue peuvent agir sur celui des personnes dépendantes de ces substances. « Elle jouerait un rôle très important chez ceux qui éprouvent de la difficulté à perdre du poids », a précisé le neurologue Alain Dagher.
Sécrétée par l’estomac, la ghréline circule dans le sang et parvient jusqu’aux cellules du cerveau, particulièrement dans la zone de l’hypothalamus, responsable des mécanismes de la faim.
« La ghréline est un puissant stimulant de l’appétit. Nous voulions vérifier son rôle dans l’acte de manger sans contrôle », mentionne le Dr Dagher, qui entrevoit déjà une nouvelle piste pour traiter l’obésité en bloquant l’hormone.