La Corée du Sud et l’ONU ont présenté le prototype d’une version flottante et durable d’une ville prenant l’aspect d’une plate-forme maritime.
En novembre dernier, le promoteur du projet qui verra le jour près de la ville portuaire de Busan en Corée du Sud avait dévoilé les grande lignes du projet.
L’ONU s’intéresse aussi à l’idée, car elle voit en cette ville un moyen d’atténuer les effets de l’élévation du niveau de la mer causée par le changement climatique. Depuis 1880, le niveau moyen de la mer dans le monde s’est élevé de 20 à 30 cm.
À la fin février, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié un rapport alarmant qui indique que «l’élévation du niveau de la mer constitue une menace existentielle pour certaines petites îles et certaines côtes de faible altitude».
La première ville flottante du monde sera construite face à la ville portuaire de Busan. Le prototype est constitué de plates-formes interconnectées d’une superficie totale de 15,5 acres.
Chaque pièce modulaire de la ville est conçue pour un usage spécifique, comme un espace de vie, des installations de recherche ou un logement. Des ponts relient les différentes plates-formes.
Au départ, les autorités envisagent une communauté de 12 000 personnes avec la capacité d’étendre la ville pour accueillir plus de 100 000 personnes. La ville flottante sera autonome, avec ses panneaux solaires et son eau traitée et recyclée.