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Une sixième femme poursuit Gilbert Rozon pour agression sexuelle

Sophie Moreau, la fille de l’humoriste Jean-Guy Moreau, a accusé Gilbert Rozon de l’avoir harcelée et agressée sexuellement dans les années 1980, alors qu’elle n’avait que 15 ans. Gilbert Rozon était considéré comme un « ami » de la famille. Elle lui réclame 1,25 million de dollars, apprenait-on dans Le Devoir, jeudi.

Dans sa requête déposée jeudi dernier et rapportée par Le Devoir, on peut lire que « [Mme Moreau] se sent coupable de ne pas avoir eu le courage de le dénoncer plus tôt, se disant que ses révélations auraient pu sauver les victimes subséquentes [de M. Rozon] ».

Sophie Moreau devient donc la sixième femme à poursuivre Gilbert Rozon au civil, les six femmes pour un total de plus ou moins 9 millions de dollars.

Mme Moreau raconte qu’elle aurait été harcelée et agressée alors qu’elle travaillait au festival Juste pour rire en 1988 et 1989. C’est pendant les spectacles de M. Moreau que M. Rozon aurait abusé de Mme Moreau. « [Gilbert Rozon] se faufile derrière elle, la touche sans son consentement, glisse ses mains sur son corps, l’agrippe et s’acharne, lui disant tantôt “embrasse-moi”, tantôt “je veux prendre ta virginité”, ajoutant qu’il serait “doux” », est écrit dans la requête, selon ce que rapport Le Devoir.

Mme Moreau raconte également que M. Rozon l’aurait reconduit chez elle après une soirée au festival :  « À l’arrière de la limousine, [M. Rozon] met sa main sur [sa] cuisse et lui répète qu’il veut “prendre sa virginité” », pouvait-on lire jeudi matin dans Le Devoir.

En octobre 2017, Mme Moreau a porté plainte à la police suite au mouvement #MoiAussi. Sa plainte a été rejetée par le Directeur des poursuites criminelles et pénales un an plus tard. Depuis, elle a entrepris de suivre une thérapie « l’aider à faire face aux agissements de [M. Rozon] ».

Quant à lui, M. Rozon a nié toute accusation à son égard, dont celles de Patricia Tulasne, Lyne Charlebois, Danie Frenette, Annick Charette et Anne-Marie Charette.

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Affaire Gilbert Rozon: une autre femme le poursuit au civil pour 1.29M$

Une cinquième femme poursuit l’ancien propriétaire de Juste pour rire, Gilbert Rozon, au civil pour 1.29M$ pour agression sexuelle, rapporte Le Devoir, jeudi. La présumée victime est Anne-Marie Charette et elle accuse Rozon de l’avoir également séquestrée. Tout cela aurait eu lieu il y a 35 ans.

La poursuite a été officiellement déposée à la Cour supérieure du Québec le jeudi 7 octobre dernier.

« [Gilbert Rozon] a utilisé sa position de pouvoir et d’influence dans les sphères artistique, politique et sociale pour approcher et intentionnellement piéger plusieurs victimes, les agressant sexuellement avec l’expectative qu’elles n’auraient pas le courage de le dénoncer ou qu’elles auraient peur ne pas être crues si elles osaient l’accuser », déclare Le Devoir via le document légal.

C’est en 1987 que l’histoire aurait eu lieu et madame Charette a accusé Gilbert Rozon pour la première fois en 2017, lors du mouvement #MeToo, faisant ainsi partie des sept femmes qui accusaient le PDG.

« Dès [son] arrivée dans l’équipe, [Gilbert Rozon] lui signifiait une attention particulière, et la complimentait régulièrement. Il passait souvent près de son espace de travail pour venir lui parler, même si son bureau n’était pas dans le même coin », a-t-elle mentionné dans la requête, rapporte Le Devoir.

Anne-Marie Charette affirme d’abord avoir été « flattée » par les gestes de Rozon, mais elle  s’est rapidement rendu compte que le tout était « déplacé et désagréable ».

C’est dans une chambre d’hôtel que Rozon l’aurait agressé sexuellement en utilisant sa position d’autorité.

Anne-Marie Charette poursuit Gilbert Rozon au civil pour la somme de 1.29M$.

Rappelons qu’elle est la cinquième femme à poursuivre l’ancien patron de Juste pour rire au civil.

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Gilbert Rozon poursuit Patricia Tulasne pour 150 000 $

Gilbert Rozon conteste les allégations d’agression sexuelle de Patricia Tulasne et la poursuit pour 150 000 $. L’ancien magnat de l’humour avance notamment que la comédienne avait une « attitude charmeuse » à son égard.

 Le Défendeur conteste vigoureusement toute allégation de la Demanderesse à l’effet qu’il aurait agressé sexuellement et/ou « brutalement violée » à quelque moment que ce soit la Demanderesse , indique le document déposé en Cour supérieure, rapporte Radio-Canada. Gilbert Rozon allègue avoir eu une « relation intime » avec la comédienne, mais qui était  « consensuelle » et sans contrainte, mentionne la poursuite.

Il demande des dommages et intérêts pour « troubles et inconvénients, atteinte à la réputation et dommages moraux ».

La comédienne réclame 1,6 million de dollars à l’ex-producteur après avoir été « brutalement violée » en 1994. En décembre dernier, Gilbert Rozon a été acquitté pour les accusations de viol et d’attentat à la pudeur qui avaient été portées contre lui. Rappelons que Patricia Tulasne était la porte-parole du regroupement Les Courageuses.

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Une troisième poursuite au civil contre Gilbert Rozon

Danie Frenette, metteuse en scène et comédienne, poursuit Gilbert Rozon au civil pour 2,2 millions de dollars, rapporte Le Devoir. Elle accuse celui qui était jadis derrière l’empire Juste pour rire de l’avoir violée en 1988 et d’avoir également utilisé sa domination sur elle afin de la harceler et de l’agresser.

Danie Frenette faisait partie du regroupement de femmes les Courageuses qui avait présenté une demande de recours collectif en 2018, une demande qui a été rejetée en 2020. Elle faisait partie des 14 femmes qui ont porté plainte à la police lors du mouvement #MeToo, en 2017.

Rappelons que depuis que Gilbert Rozon a été acquitté en décembre dernier, deux autres femmes qui étaient membres des Courageuses ont lancé une poursuite contre lui au civil. On parle de la réalisatrice Lyne Charlebois, qui le poursuit pour 1,7 million de dollars, ainsi que de l’actrice Patricia Tulasne, qui poursuit l’ancien propriétaire de Juste pour rire pour la somme de 1,6 million de dollars.

Danie Frenette admet avoir gardé le silence pendant 30 longues années sur cette agression qu’elle dit avoir subie au tout début de sa carrière. « Elle pensait que personne ne la croirait. [Gilbert Rozon] lui semblait intouchable : il avait la gloire, la richesse et des amis influents, alors qu’elle commençait dans le milieu et n’avait aucun moyen de se défendre », indique la requête rapportée par Le Devoir.

En juillet 1988, Danie Frenette était la coordonnatrice et directrice de la programmation Drôle de rue que présentait Juste pour rire. C’est cette année-là, lors d’une fête chez Rozon à laquelle madame Frenette s’est rendue dans le but de célébrer le succès de l’événement, que le viol aurait eu lieu. « Avant même qu’elle ait pu boire un verre [M. Rozon] arrive derrière elle, sournoisement […], l’agrippe par le coude et l’entraîne hors du groupe en lui disant qu’il a quelque chose d’important à lui dire ou à lui montrer », indique la requête, toujours selon Le Devoir.

Il faut comprendre que la fête se déroulait alors qu’il faisait jour, il y avait beaucoup de monde, la cour arrière était pleine et la conjointe de Rozon était présente. « Jamais elle n’aurait pu imaginer ce qui allait se produire », rapporte la requête. Le document ajoute : « Il s’arrête, lance sa veste par terre et couche [Mme Frenette] dessus ». « Gilbert, arrête, qu’est-ce que tu fais là? Pourquoi tu fais ça? Arrête, arrête, non, arrête! Non! », lui aurait dit madame Frenette.

La requête de Danie Frenette raconte aussi qu’elle s’est rendue dans un restaurant situé sur la rue Saint-Denis afin de souper avec des collègues. Après le repas, Rozon lui aurait demandé de la reconduire chez elle, ce qu’elle aurait accepté avant de réaliser qu’il ne la conduisait pas dans la bonne direction. « Elle lui demande où il l’emmène et il lui répond qu’il l’emmène à une belle place », est-il mentionné dans la requête. « [M. Rozon] la conduit jusqu’à l’île Sainte-Hélène. [Mme Frenette] se souvient qu’ils s’assoient sur un banc et continuent de discuter du travail. C’est alors que, sans son consentement, le défendeur lui prend les seins. [Elle] continue de parler sans s’arrêter pour lui changer les idées, et [M. Rozon] ne va pas plus loin », est-il écrit.

Madame Frenette aurait également été harcelée par Gilbert Rozon lors d’un voyage d’affaires à Paris. Elle aurait d’ailleurs séjourné chez une amie, plutôt qu’à l’appartement fourni par la compagnie. Rozon lui aurait téléphoné et aurait insisté pour qu’elle le rejoigne, ce qu’elle aurait refusé.

De retour au Québec, à l’automne 1988, en pleine nuit, la sonnerie du téléphone réveille Danie Frenette. « C’est Gilbert. Je suis en bas, ouvre-moi », aurait-il dit. « Encore endormie, elle lui déverrouille la porte du haut de l’escalier comme un automate, comme un robot. Elle est anesthésiée émotionnellement. [Il] monte. Tout en lui faisant des promesses de fréquentations futures, il lui saute dessus », est-il indiqué dans le document.

Madame Frenette, qui dit ne pas avoir été en mesure de refuser, « se laisse faire et lui fait même une caresse dans le dos ». Un geste que quelques semaines plus tard, Rozon réitérera avec Danie Frenette. Il lui dira que ça ne lui est « jamais arrivé qu’une femme lui fasse une caresse dans le dos comme ça ».

L’année suivante, quand Rozon aurait appris que Danie Frenette était en couple, il l’aurait fait venir jusque dans son bureau pour l’invectiver « [Il] crie de manière à ce que tout le monde entende ses propos. Il hurle qu’il veut qu’elle soit sa maîtresse », mentionne la requête, selon ce que rapporte Le Devoir. « Avec le recul, la demanderesse comprend qu’il s’agissait d’une mise en scène du défendeur pour faire croire à ceux qui l’entendraient crier qu’elle était sa maîtresse, ce qui n’avait aucun fondement. »

En août 1990, alors que son milieu de travail est devenu un « enfer total », madame Frenette annonce qu’elle est enceinte et perd son emploi, peu de temps avant d’être en congé de maternité.

« Le viol, les agressions et l’emprise du défendeur sur elle ont eu de graves répercussions sur sa vie, lesquelles se poursuivent encore aujourd’hui. Il lui arrive souvent de faire des cauchemars reliés au viol et aux autres agressions et de se réveiller en pleurant, phénomène qui s’est aggravé depuis qu’elle a dénoncé le défendeur en octobre 2017 », est-il inscrit dans la requête telle que rapportée par Le Devoir.

Danie Frenette estime que Gilbert Rozon n’exprime « aucun remords ».

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La comédienne Patricia Tulasne poursuit Gilbert Rozon au civil

L’actrice Patricia Tulasne a déposé une poursuite civile de 1,6 million de dollars contre l’ancien propriétaire de Juste pour rire, rapporte Le Devoir. Elle accuse Gilbert Rozon de l’avoir « brutalement violée » dans sa maison d’Outremont en 1994.

Gilbert Rozon a été acquitté en décembre dernier pour les accusations de viol et d’attentat à la pudeur qui avaient été portées contre lui. Le procès de celui qui avait été dénoncé par de nombreuses femmes au moment fort du mouvement #MeToo avait eu lieu en octobre dernier et avait été fortement médiatisé.

Il est important de se rappeler que Patricia Tulasne était la porte-parole du regroupement Les Courageuses, qui avait eu le feu vers pour intenter un recours collectif contre Rozon en 2017. Cependant, ce dernier est allé en appel et avait réussi à faire renverser la décision en janvier 2020. Ce qui veut dire Les Courageuses, une vingtaine de femmes qui se disaient victimes du magnat déchu de l’humour, n’a pas eu le droit de faire un recours collectif, une procédure normalement lancée contre une entreprise plutôt qu’un individu. C’est donc pourquoi Madame Tulasne a décidé de poursuivre seule celui qu’elle qualifie de « prédateur sexuel ».

« [Il] a utilisé sa position de pouvoir et d’influence dans les sphères artistique, politique et sociale pour approcher et intentionnellement piéger plusieurs victimes, les agressant sexuellement avec l’expectative qu’elles n’auraient pas le courage de le dénoncer ou qu’elles craindraient ne pas être crues si elles osaient l’accuser », peut-on lire dans la requête qui a été déposée jeudi au palais de justice de Montréal, rapporte Le Devoir.

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Katherine Levac revient sur l’acquittement de Gilbert Rozon et la récente vague de dénonciations

Il y a près d’un mois, l’ancien magnat de l’humour Gilbert Rozon était acquitté de viol et d’attentat à la pudeur. Autant le showbiz québécois que la population en général s’étaient exprimés sur le sujet en réaction à cette nouvelle-choc.

Récemment en entrevue avec La Presse pour son nouveau rôle à la tête de L’Amour est dans le préKatherine Levac est revenue sur cette décision en justice, alors qu’elle s’est entretenue avec le journal au lendemain de l’annonce de l’acquittement de Rozon. Dans ce contexte, l’humoriste et animatrice de 31 ans, s’est alors permis de glisser quelques mots sur la vague de dénonciations de l’été dernier, qui lui a ouvert les yeux sur des comportements qu’elle avait toujours jugés « normaux ».

« Je me suis rendu compte que le fait qu’on m’avertisse de ne jamais me retrouver seule dans une loge avec Gilbert Rozon, puis de le rencontrer pour la première fois et de me dire : « ce monsieur me fait super peur, mais c’est normal, c’est ça la vie »… ce n’était pas normal. Voyons, c’est inacceptable », a-t-elle souligné.

Katherine s’est aussi confiée sur des malaises souvent ressentis en présence de certains confrères envers qui elle était en quelque sorte méfiante, ainsi que sur les lignes parfois moins bien tracées entre le travail et le party dans la loge d’un bar : « Je ne pensais pas que c’était ma faute, mais je pensais que c’était normal. Maintenant, je vais demander qu’on me laisse seule. On dirait que ma voix a un poids, qu’elle est soutenue par ce mouvement [de dénonciations]. »

Elle a aussi dénoncé l’hypocrisie de certains dans le milieu culturel québécois : « Les boîtes, les agents, ils ont eu la dissociation facile. Évidemment que ce n’est pas leur faute, les agissements de leurs artistes, mais quand tu vois que ton artiste va mal, qu’il consomme, qu’il a une réputation pas d’allure et que ça ne te dérange même pas, mais que tu te sauves en courant quand ça sort publiquement… Pour moi, il y a des responsabilités qui n’ont pas été prises. »

On pourra voir Katherine à la barre de L’Amour est dans le pré dès jeudi le 14 janvier, à 20h sur les ondes de Noovo. L’humoriste travaille également, en parallèle, sur un deuxième spectacle solo! On a hâte d’en savoir davantage.

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Noël dernier, la belle artiste partageait un adorable cliché avec son amoureuse Chloé Robichaud et leurs deux acolytes poilus!

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Marie-Chantal Toupin s’exprime à son tour sur l’acquittement de Rozon et Salvail

Alors qu’une onde de choc s’est installée deux fois plutôt qu’une au cours de la dernière semaine, au Québec, avec l’acquittement de Gilbert Rozon dans son procès pour viol et attentat à la pudeur et celui d’Éric Salvail à l’occasion de son procès pour agression sexuelle, séquestration et harcèlement, les réactions de l’opinion publique fusent sur la toile. Après que Jean-Philippe Dion ait décidé de s’exprimer sur le sujet vendredi soir, c’est Marie-Chantal Toupin qui a tenu à réagir à la nouvelle dans une vidéo publiée sur Facebook.

Indignée, comme plusieurs, la chanteuse et future participante de Big Brother Célébrités a lancé, totalement exaspérée : « Je suis vraiment vraiment déçue du résultat. Rozon acquitté. Salvail acquitté. Ça a tripoté, ça a tout fait, ça met la femme dans tous les états. Je suis victime d’acte criminel avec six personnalités du showbiz… Beau petit modèle pour les jeunes d’aujourd’hui. Donc, ça veut dire : « Wouhou, go for it! » Dans quelle société de merde on vit? C’est ça. Os*i que je suis à boutte. Pis je ne passerai pas mon énergie après ça, parce que les gens qui jugent parce que t’es victime pis que tu vas à la police, vous ne comprenez même pas comment ça fonctionne. Ils ne peuvent rien faire. »

On se rappelle qu’en 2018, l’agresseur de Marie-Chantal Toupin a enfin été arrêté pour agression sexuelle violente. L’artiste québécoise révélait cette expérience traumatisante il y a quelques années dans son livre L’envers de ma vie, confiant entre autres avoir été victime de violence sexuelle, d’agression, de tentative de meurtre et de violence psychologique; ce qui l’aurait aussi menée à une dépression et presque à un suicide, en plus d’avoir des séquelles physiques (comme être devenue sourde de l’oreille gauche suite à une fracture du crâne et du nez).

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Marie-Chantal Toupin confiait récemment être en deuil de son amoureux et ami lors d’une touchante entrevue.

Crédit:Page Facebook de Marie-Chantal Toupin
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Jean-Philippe Dion réagit à l’acquittement d’Éric Salvail

Une onde de choc s’est installée deux fois plutôt qu’une cette semaine au Québec, alors que Gilbert Rozon a été acquitté de viol et d’attentat à la pudeur mardi dernier et qu’Éric Salvail a obtenu le même verdict ce vendredi au palais de justice de Montréal à l’occasion de son procès pour agression sexuelle, séquestration et harcèlement.

Tout comme plusieurs internautes et quelques personnalités, l’animateur et producteur Jean-Philippe Dion s’est exprimé franchement sur l’acquittement de l’animateur déchu sur sa page Facebook : « Aujourd’hui, la justice a décidé qu’Éric Salvail était non coupable. Le témoin n’était pas crédible. Ok, le juge a fait son boulot. Mais Éric Salvail restera toujours coupable d’avoir abusé de son pouvoir, d’avoir été manipulateur et d’avoir été grossier avec beaucoup de monde, dont moi. La justice n’aura finalement condamné aucun geste déplacé de Salvail. Choquant. Vivement 2021. »

Aujourd’hui, la justice a décidé qu’Éric Salvail était non coupable. Le témoin n’était pas crédible. Ok, le juge a fait…

Publié par Jean-Philippe Dion sur Vendredi 18 décembre 2020

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Sur une note plus légère, celui qui produira la toute nouvelle mouture de Star Académie (découvrez les 60 aspirants Académiciens sélectionnés!) aura aussi la chance de coanimer le spécial télé Tout le monde ensemble le 28 décembre prochain à 19h30, sur les ondes de TVANoovoRadio-Canada et Télé-Québec, ainsi que gratuitement sur l’espace Yoop.

Le 28 décembre prochain, j’aurai la chance de coanimer le spectacle « Tout le monde ensemble » qui sera présenté en…

Publié par Jean-Philippe Dion sur Jeudi 17 décembre 2020

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Julie Snyder réagit à la poursuite en diffamation intentée par Gilbert Rozon

Plus tôt cette semaine, Gilbert Rozon annonçait qu’il poursuivait Julie Snyder et Pénélope McQuade en diffamation pour 450 000$, après que celles-ci aient, selon lui, tenu des propos « calomnieux, vexatoires et gravement diffamatoires » lors de leur présence ensemble sur le plateau de La semaine des 4 Julie le 29 septembre dernier. L’animatrice du talk-show s’était confiée, en direct à la télévision, sur son agression dénoncée il y a trois ans, en 2017. Après cette entrevue télévisuelle, l’ex-magnat de l’humour aurait envoyé au duo une mise en demeure lui exigeant de se rétracter sous peine de poursuite après cette « attaque planifiée, orchestrée et mise en scène ».

À quelques jours de son procès pour viol et attentat à la pudeur à l’égard d’une femme dont l’identité n’a pas été dévoilée, qui aura lieu le 13 octobre prochain, l’ancien patron de Juste pour rire a intenté une poursuite contre les animatrices, son avocat indiquant du même coup « qu’il y a quelque chose de malveillant à vouloir relancer cette histoire à moins de deux semaines d’un procès criminel ».

Vendredi, Julie Snyder s’est entretenue avec Le Devoir, accusant le producteur déchu de vouloir museler ses victimes. « La loi du silence, c’est la loi qui protège le mieux les agresseurs. La briser est quelque chose de très difficile, mais j’ai l’intention d’aller jusqu’au bout », a-t-elle souligné avant d’ajouter : « M. Rozon démontre que ça existe encore des poursuites pour bâillonner les victimes et que c’est pour ça qu’on se la ferme pendant des années, parce qu’on a peur, parce qu’on est terrorisées à l’idée de se faire intimider et attaquer. »

La belle blonde (qui file le grand amour avec un mystérieux prince charmant) a également partagé une déclaration dans ses stories Instagram : « Voici ma déclaration envoyée aux médias hier en soirée suite à la poursuite intentée par Gilbert Rozon :

J’ai dénoncé l’agression de Gilbert Rozon à la police en 2017. Les médias l’ont rapporté et Gilbert Rozon n’a pas considéré alors qu’il s’agissait d’une atteinte à sa réputation. Tout à coup, à l’aube de son procès pour viol et attentat à la pudeur, Gilbert Rozon poursuit ses gestes d’agression en entamant une poursuite qui est aussi une forme d’intimidation.

S’il fallait expliquer pourquoi je me suis tue pendant des années, la meilleure preuve c’est cette poursuite qui vise justement à me faire taire.
J’ai eu peur de le confronter durant des années. Ma démarche fait partie de mon processus thérapeutique. »

Crédit:Story Instagram de Julie Snyder

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Kim Lévesque-Lizotte s’est également exprimée sur cette poursuite avec beaucoup de franchise : « Gilbert Rozon qui poursuit ses victimes et Jean Charest qui poursuit le gouvernement du Québec pour diffamation. Sachez messieurs, que vos mauvaises réputations, vous les avez bâties vous-mêmes sans l’aide de personne. Et que le seul moyen de changer celles-ci, avant vos 70 ans bien sonnés, serait de sortir de votre dissonance cognitive, de faire un peu d’introspection et de demander à vos victimes et vos proches pardon. »

Crédit:Facebook de Kim Lévesque-Lizotte
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Gilbert Rozon poursuit Julie Snyder et Pénélope McQuade

La semaine dernière, Julie Snyder a reçu Pénélope McQuade à son émission La semaine des 4 Julie pour une entrevue-choc dans laquelle elles sont revenues sur leurs dénonciations à l’endroit de Gilbert Rozon. À la suite de la diffusion de l’émission, le producteur d’humour déchu leur aurait envoyé une mise en demeure pour se rétracter sous peine de poursuite.

Il semble que le tout se soit avéré exact, car ce jeudi soir, La Presse dévoilait que Gilbert Rozon les poursuivait toutes les deux en diffamation pour leurs propos « calomnieux, vexatoires et gravement diffamatoires ». Les Productions La Lune, qui produit entre autres l’émission de variétés La semaine des 4 Julie, sont aussi visées par la procédure qui a été déposée jeudi après-midi au palais de justice de Montréal.

Dans ce même document, le segment présenté entre Julie Snyder et Pénélope McQuade est qualifié comme d’ « une attaque planifiée, orchestrée et mise en scène » pour s’en prendre  « directement à Gilbert Rozon ». C’est pourquoi ce dernier réclame 450 000$ aux deux femmes.

L’ancien patron de Juste pour rire a également de nouveau nié les agressions que rapportent Julie Snyder et Pénélope McQuade, et a offert sa propre version des faits en ajoutant « qu’il y a quelque chose de malveillant à vouloir relancer cette histoire à moins de deux semaines d’un procès criminel ».

Selon ses dires, il n’aurait pas agressé sexuellement Julie Snyder durant son sommeil à Paris, c’est plutôt elle qui se serait « présentée sans avertissement ni invitation chez lui en pleurs parce qu’elle disait venir de rompre une relation avec le chanteur et acteur Patrick Bruel ».

« Elle a mentionné avoir besoin de réconfort, ce que M. Rozon lui a offert en la prenant dans ses bras. Elle s’est alors mise à trembler et le demandeur lui a alors proposé de s’étendre sur le canapé du salon, où elle a dormi jusqu’au lendemain », peut-on lire dans le document de cour.

Deux témoins pourraient témoigner en sa faveur en stipulant « qu’en aucun cas M. Rozon ne s’est approché physiquement de madame Snyder ».

Pour ce qui est de Pénélope McQuade, Gilbert Rozon est revenu sur un événement au musée Juste pour rire où il aurait rencontré par surprise l’animatrice dans une toilette mixte « dont la porte n’était pas verrouillée ». « Il a alors surpris cette dernière alors qu’elle était penchée sur le lavabo. Étant aussi étonné de sa présence dans la pièce que Mme McQuade de l’y voir entrer, M. Rozon a poussé un cri. Il se souvient très bien que Pénélope McQuade et lui se sont alors tous les deux mis à rire de la situation », est-il aussi inscrit dans la requête.

Face à cette poursuite, Julie Snyder a soutenu au journal que Gilbert Rozon tente de l’intimider et de la « faire taire ». « S’il fallait expliquer pourquoi je me suis tue pendant des années, la meilleure preuve, c’est cette poursuite. J’ai eu peur de le confronter durant des années. Ma démarche fait partie de mon processus thérapeutique », a-t-elle déclaré.

Pénélope McQuade a préféré ne pas commenter, tant et aussi longtemps que le dossier sera étudié par ses avocats.

Gilbert Rozon paraîtra à nouveau devant le tribunal pour viol et attentat à la pudeur à l’égard d’une autre femme le 13 octobre prochain.