Jérôme Ferrer était de passage à Tout le monde en parle pour parler de sa relation professionnelle avec Gilbert Rozon.
Les deux hommes d’affaires avaient en effet ouvert il y a moins d’un an les restaurants Jerry, décorés à l’image de Juste pour rire, mais le scandale qui a entaché la réputation du magnat déchu de l’humour cet automne a également éclaboussé l’image de la chaîne, qui fait aujourd’hui face à d’importantes pertes financières que le chef cuisinier doit maintenant assumer seul.
D’entrée de jeu, le propriétaire du restaurant Europea a affirmé avoir reçu plusieurs mises en garde et mises en demeure de la part de son ancien ami et associé ainsi que de Juste pour rire avant de se présenter sur le plateau de Guy A. Lepage. Il poursuit en expliquant avoir investi 1,2 million de dollars dans ce projet, de l’argent qui est pour ainsi dire aujourd’hui disparu puisque, s’il tient à respecter ses engagements même si ça lui en coûtera peut-être sa maison, ce n’est pas le même son de cloche du côté de l’entreprise au petit diablotin vert.
En effet, la seule proposition qui lui a été faite, c’est de mettre fin aux actions de Rozon en échange d’un dollar, contraignant Jérôme Ferrer a non seulement débourser davantage, si petit soit le montant, mais surtout à continuer d’assumer tout seul les responsabilités financières de la chaîne de casses-croûtes.
« Pour faire quoi? Pour acheter une place au cimetière? », a ironisé le cuisinier qui dit s’en vouloir d’avoir entraîné avec lui ses deux meilleurs amis dans cette aventure.
« Ce que je reproche, moi, à Gilbert Rozon c’est que, quand cette histoire est arrivée, on n’a pas reçu d’excuse, on n’a pas reçu d’explication, ni de suivi en tant que partenaire et je pense que c’était la moindre des choses […] la seule chose que j’ai eue, c’est de me laisser l’addition », ajoute celui qui s’est senti floué dans toute cette histoire.
Heureusement que c’est le moment qu’a choisi l’animateur pour poser la question qui tue parce qu’on avait tous besoin d’un rire un peu après avoir entendu cette triste histoire.
« Est-ce que Jérôme c’est votre vrai prénom? », en référence à Jean-Claude « Giovanni » Apollo, a demandé Guy A. Lepage.
Le reste de l’entrevue, que vous pouvez voir en rattrapage juste ici, s’est centré sur le parcours du Français d’origine, dont la conjointe est tragiquement décédée dans la fleur de l’âge, en 2010.
Les années qui ont suivi ont été extrêmement difficiles pour Jérôme Ferrer qui a vécu une grave dépression en plus de souffrir de troubles alimentaires. Il s’était également confié sur le sujet lors de son passage à La vraie nature.
Heureusement pour lui, sa nouvelle initiative, La boîte du chef, fonctionne très bien, au point où il n’hésite pas à dire que l’entreprise ne serait plus dans le paysage de la gastronomie québécoise si ce n’était de ce dernier projet.
On souhaite à Jérôme Ferrer que cette tempête laisse place au beau temps et on salue son éternelle résilience.
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