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Les oeuvres de Gilles Carle se promènent au Québec

Après avoir attiré plus de 40 000 curieux au marché Bonsecours de Montréal, l’exposition des œuvres picturales de Gilles Carle, Parce que c’est lui, s’installe dans Brome-Missisquoi, là où est située la maison Gilles-Carle qui offre du répit aux aidants naturels.

C’est dans l’optique du « vagabondage amoureux » dont le couple Chloé Sainte-Marie et Gilles Carle était de fervents adeptes que l’exposition Parce que c’est lui est née.

« … des Cantons-de-l’Est à l’Abitibi, ils ont visité maints territoires amoureux devenus les multiples cadres de photographies et tableaux… Les dessins, peintures et photographies du cinéaste créeront un itinéraire qui célèbrera l’amour à travers la création, tout en révélant une Chloé Sainte-Marie se prêtant au jeu de la muse amusée », révèle le communiqué dévoilant l’itinéraire que suivra l’exposition en 2012-2013.

En effet, après que les oeuvres aient voyagé à Pigeon Hill, au Vignoble Val Caudalies, au Domaine les Bromes, à la Galerie Knowlton, à la Brasserie Dunham, au Cafetier de Suttonet et à la Bibliothèque de Bromont, l’exposition se dirigera vers le Lac-Mégantic jusqu’en décembre. En 2013, elle aura pour première destination Rouyn-Noranda.

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Gilles Carle honoré par la Ville de Montréal

Le cinéaste Gilles Carle, décédé il y a deux ans, sera honoré par la Ville de Montréal qui donnera son nom à une place publique sur le plateau, rapporte Canoe.ca.

C’est le comité exécutif de la Ville qui a adopté cette résolution, qui sera soumise le 21 novembre prochain au conseil municipal afin qu’elle soit officiellement acceptée.
 
Si cette idée est adoptée, une plaque d’identification de la place Gilles-Carle devrait être installée dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal dans les semaines ou mois prochains.
 
Soulignons que Gilles Carle a habité ce secteur durant plusieurs années.
 
Le relationniste Philippe Rousseau a confié : « La place Gilles-Carle sera située à l’extrémité sud de la rue Henri-Julien, où il y a une boucle. Elle sera à côté du square Saint-Louis, derrière le projet immobilier 333 Sherbrooke. »
 
De son côté, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, déclare : « Le 28 novembre prochain marquera le deuxième anniversaire du décès de Gilles Carle. Afin de rendre hommage à ce grand Montréalais et perpétuer sa mémoire, nous avons tenu à lui dédier un endroit qui portera désormais son nom. »
 
Rappelons que Gilles Carle s’est éteint le 28 novembre 2009, à la suite d’une longue maladie dégénérative, le Parkinson.
 
Parmi les réalisations de Carle, on compte entre autres les films La vraie nature de Bernadette, Maria Chapdelaine et La Postière.
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Hommage ultime à Gilles Carle

Le Journal de Montréal nous apprend que Chloé Sainte-Marie, la veuve de Gilles Carle, a demandé à la Ville de Montréal de nommer une rue en hommage au cinéaste décédé à 80 ans le 28 novembre dernier.

« Gilles Carle a donné autant au Québec que René Lévesque. Ces hommes nous ont mis sur l’écran et nous ont dit qui nous sommes. Je ferai tout pour que son patrimoine reste vivant », confie la chanteuse.

Elle suggère de nommer une rue en son honneur dans le Quartier des spectacles. La demande a été déposée lundi (25 janvier) au bureau du maire Gérald Tremblay, qui l’a acheminée au comité de toponymie.

Apparemment, la Ville avait déjà envisagé la possibilité de nommer une rue ou un parc en hommage à Gilles Carle, mais pas dans le Quartier des spectacles. « Il y a des règles déjà établies pour ce nouveau Quartier des spectacles et les rues ne sont pas nommées en utilisant les noms de personnes spécifiques. On parle plutôt de la Place des festivals, la Promenade des artistes. Mais le comité de toponymie fera d’autres recommandations qui seront sérieusement étudiées par la Ville. Je peux confirmer qu’il y a de l’intérêt de notre part d’honorer la mémoire du grand cinéaste Gilles Carle », a expliqué François Goneau, le responsable des communications du bureau du maire.

Parmi les suggestions de Chloé Sainte-Marie se trouvent également le Carré Saint-Louis, où le cinéaste a vécu, et le Quartier latin, témoin de sa grande carrière.

La décision devrait être rendue dans les prochaines semaines.

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Cinéma

L’ONF et le FFM rendront hommage à Gilles Carle

Après le décès du cinéaste Gilles Carle samedi dernier (28 novembre), plusieurs souhaitent souligner la contribution exceptionnelle de cet homme à la culture québécoise.

L’Office national du film (ONF) a annoncé qu’il rendrait hommage à Gilles Carle, lui qui a débuté avec l’organisme entre 1961 et 1966 en y réalisant quelques documentaires ainsi que son tout premier film, La vie heureuse de Léopold Z, en 1965.

En 1978, il a collaboré de nouveau avec l’ONF, notamment pour réaliser le court-métrage 50 ans sur le 50e anniversaire de l’Office. Cette oeuvre a d’ailleurs remporté la Palme d’or du meilleur court-métrage à Cannes en 1989.

En tout, c’est 16 productions et coproductions que Gilles Carle a réalisées avec l’ONF. Ainsi, afin de lui rendre un dernier hommage, l’organisme offre huit de ses films en ligne, soit Dimanche d’Amérique, Patinoire, La vie heureuse de Léopold Z, L’âge de la machine, Manger, Un air de famille, Percé on the Rocks et Solange dans nos campagnes.

Plusieurs des œuvres du cinéaste sont aussi offertes à la CinéRobothèque de Montréal, qui présentera d’ailleurs gratuitement La vie heureuse de Léopold Z sur grand écran, tous les jours du 19 décembre et 3 janvier. La Médiathèque de Toronto possède aussi des œuvres du défunt.

Puis, le Festival des films du monde de Montréal a annoncé que la prochaine édition, qui aura lieu du 26 août au 6 septembre 2010, sera dédiée à Gilles Carle. Pour l’occasion, on y présentera un film inédit ou un montage des films de Gilles Carle.

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Hommage au cinéaste Gilles Carle

À la suite du décès de Gilles Carle, dans la nuit de vendredi à samedi, le premier ministre Jean Charest a annoncé que des funérailles nationales se tiendraient en l’honneur de ce cinéaste marquant du Québec.

Jean Charest, qui se trouvait à l’Opéra de Lyon pour recevoir un doctorat honorifique, a déclaré : « C’est un homme qui, dans l’histoire de notre cinéma, a vraiment fait le pont entre le début de notre cinéma et le cinéma moderne au Québec. Alors, on a voulu faire des funérailles nationales pour souligner cette contribution unique. »

La chef du Parti Québécois, Pauline Marois, ainsi que le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, ont à leur tour rendu hommage à Carle, soulignant son indépendance et sa grandeur d’esprit.

La compagne et aidante naturelle de Gilles Carle, la chanteuse Chloé Sainte-Marie, a fait savoir qu’il était important pour elle que les funérailles de son amoureux soient « une fête populaire », car les Québécois auront la chance d’y exprimer leur amour pour le cinéaste.

Rappelons que Gilles Carle, né en 1928 et considéré comme l’un des plus importants cinéastes de l’histoire du pays, était atteint de la maladie de Parkinson depuis de nombreuses années. Cette maladie l’avait d’ailleurs obligé à cesser ses activités professionnelles.

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Gilles Carle n’est plus

 

Atteint de la maladie de Parkinson depuis de nombreuses années, maladie qui l’avait obligé à cesser ses activités professionnelles, Carle est décédé dans la nuit de vendredi à samedi.

Considéré comme l’un des plus importants cinéastes de l’histoire du pays, Carle laissera sa trace dans le 7e art canadien avec plus d’une trentaine de longs métrages. Il aura montré la beauté de la vie rurale, la vie des gens ordinaires et la liberté sexuelle comme peu d’autres avant lui.

Gilles Carle est né à Maniwaki en 1928. Il grandit à Rouyn-Noranda en Abitibi. Dans les années 40, il s’inscrit à l’École des beaux-art et devient dessinateur publicitaire.

En 1961, il entre à l’Office national du film ou il coréalise son premier film Manger. En 1965, il réalise son premier long métrage, La vie heureuse de Léopold Z qui lui vaut le Grand Prix du cinéma canadien.

Dans les années 70, Gilles Carle fait de Carole Laure sa muse. Elle deviendra vedette de plusieurs films, dont Maria Chapdelaine en 1983.

Évoluant entre long métrage et documentaire, en 1989 il reçoit la Palme d’or au Festival de Cannes pour le documentaire 50 ans qui raconte l’histoire de l’Office national du film.

Dans les années 80, il rencontre Chloé Sainte-Marie, sa nouvelle muse et compagne. L’actrice et chanteuse sera à ses côtés jusqu’à son dernier souffle. Avec lui, elle inaugure le 17 novembre dernier La Maison Gilles-Carle, un établissement pour personnes âgées ou en perte d’autonomie.

Gilles Carle est membre de l’Ordre du Canada, Grand officier de l’ordre du Québec  et chevalier des arts et des lettres en France.

 

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Cinéma

Les films de Gilles Carle en DVD

Un premier bloc de cinq films de Gilles Carle est maintenant offert en format DVD. Ainsi, les jeunes pourront découvrir les oeuvres du cinéaste québécois qui fêtera ses 80 ans le 31 juillet.

Deux films ayant été sélectionnés à Cannes, La vraie nature de Bernadette et La mort du bûcheron, de même que Les corps célestes, La tête de Normande St-Onge et La vie heureuse de Léopold Z (premier film de Carle) sont proposés dans ce coffret Hommage-Gilles Carle.

Le coffret, sous l’étiquette Imavision, coûtera environ 50 $. On versera 1,50 $ par coffret vendu à la Fondation maison Gilles Carle qui recueille des fonds afin d’ouvrir une maison d’hébergement pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. L’endroit accueillera M. Carle et quatre autres personnes.

Des discussions sont en cours afin de lancer d’autres films du cinéaste en format numérique.