Après avoir conquis la Russie il y a quelques jours, Giorgia Fumanti est de retour au Québec et présentera son spectacle au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts samedi (4 mai). Elle aura comme artistes invités Vincenzo Thoma et le groupe Tocadéo.
« Le public d’ici est tellement magnifique. Ma relation avec lui est plus vraie, plus accessible. En Asie, c’est trop grand, donc je ne peux pas me permettre d’être aussi près et d’aller dans la salle. On a un beau concept de spectacle, un beau visuel, il y aura quelques nouvelles chansons. Vincenzo Thoma et Tocadéo seront avec moi. Je serai bien entourée. Plusieurs femmes seront peut-être jalouses de moi (rires), mais je suis mariée et heureuse », mentionne Giorgia à BUM Interactif Groupe en riant.
En Russie, la chanteuse d’origine italienne était invitée à se produire aux Armenia Music Awards. Elle devait s’y rendre il y a deux ans, mais l’éruption du volcan en Irlande avait provoqué l’annulation de presque tous les vols en Europe et l’avait contrainte à abandonner. « Ma musique joue un peu là-bas, mais c’est un nouveau marché pour nous, donc il faut voir leur méthode de travail. On devrait y retourner. »
En Chine, Girogia Fumanti est une grande star. Elle a chanté devant des millions de téléspectateurs aux Jeux paralympiques et a fait la chanson de l’exposition universelle de Shanghai. Elle a chanté dans de nombreux pays, pourtant au Québec, son pays d’adoption, elle est encore méconnue.
« C’est cocasse, mais j’ai un beau public de fidèles ici, malgré tout. Ça fait trois fois qu’on remplit la Place des Arts. Pour une période où les billets ne se vendent pas vraiment, c’est bon. Puis, je le vois comme un beau public à conquérir encore. Ma meilleure publicité ici a été le bouche-à-oreille, c’est très puissant. Mais je ne suis pas pressée, je suis comme le vin, c’est meilleur avec les années », mentionne joyeusement la chanteuse.
Aujourd’hui installée au Québec avec son mari et sa fille, Giorgia se souvient que cela n’a pas toujours été facile. Elle a quitté sa famille pour s’installer ici alors qu’elle ne parlait pas français et très peu l’anglais, mais elle voulait poursuivre son rêve. Son gérant, devenu son mari, avait grandi à Montréal.
« C’était un gros changement. J’ai travaillé fort. Il y a eu des moments où j’ai voulu tout laisser, mais ma détermination et ma passion pour la musique m’ont fait continuer », confie-t-elle.
Une artiste charmante à découvrir le 4 mai.