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Le lien entre une mauvaise alimentation et la santé mentale des enfants

Les enfants et adolescents qui consomment beaucoup de gras saturés, glucides raffinés et aliments transformés sont plus dépressifs et sujets aux sautes d’humeur.

C’est ce que suggèrent les résultats d’une nouvelle étude présentée dans la revue American Journal of Public Health. Les tests effectués ont révélé une corrélation transversale significative entre les mauvaises habitudes alimentaires et une santé mentale plus fragile chez les jeunes.

Dre Adrienne O’Neil est la responsable derrière cette méta-analyse, informe Medical Xpress. « La preuve qu’une mauvaise alimentation est un facteur de risque de maladie mentale chez l’adulte et l’enfant est encore nouvelle dans le milieu », rappelle O’Neil. « La plupart des données ont émergé dans les 7 dernières années ».

En tout, on a utilisé les données de 12 études antérieures sur 83 000 enfants de 4 ans et demi à 18 ans de partout dans le monde.

« L’alimentation et le trouble mental ont été mesurés en même temps, ce qui nous permet de déterminer lequel est apparu en premier », informe Dre Jayne A. Fulkerson.

L’âge de pointe moyen de l’apparition de troubles mentaux chez les jeunes a été établi à 6 ans et 13 ans. Bien que d’autres recherches soient nécessaires, les spécialistes espèrent ainsi prévenir la maladie.

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Une diète calorique en traitement de la maladie de Lou Gehrig ?

Rares sont les patients qui se voient prescrire une nouvelle diète à forte teneur calorique et en glucides.

C’est cependant ce qui pourrait se produire dans le cas de certains patients atteints de la maladie de Lou Gehrig, ou sclérose amyotrophique latérale, selon des informations rapportées par The National Library of Medicine.

Une nouvelle étude trace en effet un bilan positif de certains essais effectués par des spécialistes, et qui ont testé les impacts d’une diète à forte teneur en calories et en glucides sur des patients atteints de la maladie de Lou Gehrig.

Ces derniers auraient affiché une certaine amélioration de leur état de santé, tout en reprenant un peu de poids perdu à cause de la difficile maladie.

« Donner plus d’énergie à nos patients qu’ils n’en brûlent ou n’en ont de besoin peut contribuer à prévenir la progression de la maladie, et pourrait même augmenter les taux de survie. », explique avec espoir Dr Anne-Marie Wills, chercheuse principale de l’étude.

D’autres tests devront être effectués afin de voir les possibles applications futures d’une diète calorique à forte teneur en glucides en traitement de la maladie de Lou Gehrig.

Les résultats de ces tests préliminaires ont été publiés dans l’édition en ligne du magazine Lancet