Les nourrissons nés avant la 37e semaine de grossesses reçoivent des glucocorticoïdes par injection prénatale parce qu’il s’agit d’un stimulant pour le développement des poumons. En contrepartie, une étude révèle que ces stéroïdes sont reliés entre autres à un risque élevé du trouble de déficit d’attention avec hyperactivité.
« Plusieurs études ont démontré un lien entre le stress pendant la grossesse et ses effets sur la santé mentale des enfants, spécialement en ce qui a trait au TDAH, et ce peut être lié au cortisol », explique Alina Rodriguez. « Les glucocorticoïdes synthétiques imitent la réaction biologique du stress, alors nous souhaitions vérifier si les bébés étaient influencés de la même façon. »
Basés sur les données de 6079 enfants, ainsi que divers tests chez 37 enfants ayant reçu l’injection prénatale versus 185 qui ne l’avaient pas reçue, les résultats étaient concluants.
Ceux ayant reçu l’injection ont eu des résultats moins élevés que leurs pairs à l’âge de 8 ans, puis encore à l’âge de 16 ans. En plus, comme le cite Science World Report, les symptômes de TDAH étaient également plus présents chez les enfants injectés.