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Une injection faite aux prématurés reliée au TDAH

Les nourrissons nés avant la 37e semaine de grossesses reçoivent des glucocorticoïdes par injection prénatale parce qu’il s’agit d’un stimulant pour le développement des poumons. En contrepartie, une étude révèle que ces stéroïdes sont reliés entre autres à un risque élevé du trouble de déficit d’attention avec hyperactivité.

« Plusieurs études ont démontré un lien entre le stress pendant la grossesse et ses effets sur la santé mentale des enfants, spécialement en ce qui a trait au TDAH, et ce peut être lié au cortisol », explique Alina Rodriguez. « Les glucocorticoïdes synthétiques imitent la réaction biologique du stress, alors nous souhaitions vérifier si les bébés étaient influencés de la même façon. »

Basés sur les données de 6079 enfants, ainsi que divers tests chez 37 enfants ayant reçu l’injection prénatale versus 185 qui ne l’avaient pas reçue, les résultats étaient concluants.

Ceux ayant reçu l’injection ont eu des résultats moins élevés que leurs pairs à l’âge de 8 ans, puis encore à l’âge de 16 ans. En plus, comme le cite Science World Report, les symptômes de TDAH étaient également plus présents chez les enfants injectés.

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De l’espoir en matière de lésion de la moelle épinière

Les personnes atteintes de lésions de la moelle épinière ont souvent un système immunitaire affaibli, ce qui les rend plus sensibles aux infections. 

Alors que les causes de l’immunodépression n’étaient pas encore connues, des chercheurs au Center for Brain and Spinal Cord Repair de l’Ohio State University Wexner Medical Center ont constaté qu’un trouble appelé dysréflexie autonome peut provoquer une immunosuppression. Ils ont également trouvé une façon de restaurer la fonction immunitaire chez les souris blessées.

La dysréflexie autonome est une complication potentiellement dangereuse d’une blessure de la moelle épinière. Elle est causée par une surexcitation du système de réflexes spinaux automatiques. Des situations quotidiennes des plus simples activent ces réflexes chez les gens atteints de lésions de la moelle épinière, comme aller à la selle ou uriner.

C’est avec des médicaments qui inhibent la noradrénaline et les glucocorticoïdes que les chercheurs croient pouvoir aider. Des résultats positifs sur les souris encouragent les spécialistes à pousser plus loin.

Le Dr Popovich a déclaré : « Après une lésion de la moelle épinière, sa capacité pour commander le système immunitaire est compromise. En conséquence, ces personnes deviennent sensibles à l’infection et en meurent souvent. Pour ceux qui survivent, les infections peuvent altérer le peu de fonction qu’il leur reste après la blessure de la moelle épinière ».

« Bien que nous ne savons pas encore comment guérir les patients, nous avons découvert qu’il est possible de restaurer la fonction immunitaire chez les souris blessées à la moelle épinière », a-t-il ajouté.

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Asthme et grossesse : le traitement par glucocorticoïdes représente-t-il un danger?

Selon une nouvelle étude publiée dans l’American Thoracic Society’s American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, les glucocorticoïdes absorbés pour le traitement de l’asthme durant la grossesse ne sont pas associés à un risque accru de la plupart des maladies chez la progéniture, mais peut être un facteur de risque de troubles endocriniens et métaboliques.

Plus de 65 000 mères et enfants ont été suivis lors de cette étude. Pour la première fois, les effets potentiels de l’inhalation de ce médicament durant la grossesse sur la santé de la progéniture ont été réellement analysés. Un large spectre de maladies pédiatriques a été pris en considération avec cette étude, et les glucocorticoïdes n’auraient pas de lien direct avec le développement de celles-ci.

Selon les médecins, bien que les résultats appuient l’utilisation de ces traitements de l’asthme largement utilisés pendant la grossesse, leur effet sur les troubles endocriniens et métaboliques au cours de l’enfance mérite tout de même une étude plus approfondie.

L‘asthme étant fréquent chez les femmes enceintes et les glucocorticoïdes inhalés étant le traitement recommandé, des études plus poussées devront analyser notamment les doses d’inhalation quotidiennes, l’utilisation de l’auto-évaluation de l’asthme maternel, et centrer l’étude sur l’inhalation de glucocorticoïdes, plutôt que d’autres ingrédients actifs ou les glucocorticoïdes administrés par d’autres voies.

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Certains médicaments troublent la croissance cérébrale

On apprend dans Science Translational Medicine que certains médicaments donnés aux bébés prématurés auraient de graves effets secondaires. Les glucocorticoïdes augmenteraient de manière importante le risque de problèmes de croissance du cervelet.

Cette région du cerveau est en lien avec l’équilibre, le comportement, l’apprentissage moteur et le langage.

La recommandation récente (de l’American Academy of Pediatrics) quant à l’emploi d’hormones stéroïdes auprès des bébés prématurés est donc remise en cause. Elles sont utilisées pour aider à la maturation des poumons et la régulation de la pression artérielle et de la respiration.

On a remarqué, parmi des bébés prématurés à qui l’on avait donné de l’hydrocortisone et de la dexaméthasone en faibles doses, que 10 % avaient vu leur volume du cervelet diminué. Rappelons que la dexaméthasone n’est pas recommandée à fortes doses, mais que la preuve était encore insuffisante pour que l’on rejette des doses d’autres sortes de glucocorticoïdes.

La preuve serait maintenant établie que ce type de médicament enfreint la croissance cérébrale, et ce, quelle que soit la dose administrée.