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Les personnes qui souffrent de démence ne peuvent reconnaitre les saveurs

La revue Cortex publie une étude de l’Université de Washington, aux États-Unis, et de la City University de Londres, en Grande-Bretagne, qui affirme que les personnes démentes ne peuvent plus identifier correctement les saveurs.
 
Les chercheurs ont analysé le goût de personnes ayant la maladie de Pick, une maladie neurologique qui résulte d’une démence sémantique. Tous les participants étaient en bonne santé, mais avaient une démence sémantique.
 
On leur a demandé de goûter une panoplie de bonbons en leur demandant d’identifier les saveurs en plus de juger de la validité de certaines associations de goût.
 
Bien que tous les participants aient pu dire s’ils aimaient les saveurs, aucun n’a pu les reconnaître et aucun n’a pu dire si les associations étaient appropriées ou non, par exemple la vanille et le cornichon.
 
Cette découverte montre clairement que le cerveau joue un rôle important dans les préférences alimentaires. De plus, on comprend un peu mieux comment fonctionne le mécanisme du goût, qui est également relié aux fonctions du cerveau.
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Le goût est génétique

Une étude réalisée par le Collège de Londres démontre que les gênes sont responsables de la peur qu’éprouvent les enfants à goûter de nouveaux aliments.

Le Dr Jane Wardle, directrice de l’unité de comportement sanitaire et coauteure de l’étude, a étudié le comportement de 5 390 paires de jumeaux identiques et dizygotes.

Son étude conclue que les jumeaux ayant le même bagage génétique avaient la même réaction, contrairement aux faux jumeaux, lorsqu’ils expérimentaient de nouvelles saveurs. L’environnement et les aliments proposés par les parents ne jouent donc pas un rôle aussi important que l’hérédité.

Toutefois, le Dr Jane Wadle se veut rassurante pour les parents en précisant que la néophobie, ou la phobie des nouveaux aliments, est une étape normale du développement chez les enfants âgés entre deux et trois ans. Cette aversion pour la nourriture peut même être observée chez des gamins de cinq ans.

La directrice adjointe du Centre Rudd sur la politique alimentaire et l’obésité de Yale, le Dr Marlene Swartz, va dans le même sens et affirme : « Le patrimoine génétique de votre enfant va largement influencer ses dispositions à manger de nouveaux aliments. C’est comme apprendre à faire de la bicyclette. Certains enfants ont plus de mal à apprendre et ont besoin de plus de temps, mais ça vaut toujours la peine de le leur enseigner. »