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Goûter à l’alcool avant 10 ans ne détermine pas les futurs risques d’alcoolisme

Des chercheurs de l’Université de Pittsburgh, menés par le professeur John Donovan, ont observé le comportement de 452 enfants de 8 à 10 ans. Ils évaluaient les habitudes reliées aux « gorgées » d’alcool qu’ils prenaient dans le verre de leurs parents.

Sur ceux-ci, 94 avaient goûté à de l’alcool entre le début de l’étude et leur 12e anniversaire. Or, les scientifiques n’ont pas été en mesure de déterminer une prédisposition quelconque à l’alcoolisme reliée à des traits de personnalité et de comportement de ces enfants.

« L’étude suggère que prendre quelques gorgées d’alcool pendant l’enfance ne représente pas en soi un problème relié au risque de délinquance ou de consommation de drogues », affirme Donovan.

Au contraire, l’exercice a fait ressortir le comportement du parent qui approuvait ou non ce geste, ainsi que ses habitudes de consommation d’alcool, rapporte la revue Alcoholism : Clinical & Experimental Research.

Les enfants qui avaient goûté à de l’alcool en bas âge rapportaient tous que les parents n’y voyaient pas de problème et qu’ils étaient des consommateurs réguliers. Les parents de ces enfants abondaient dans le même sens.

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Permettre aux mineurs de goûter à l’alcool serait positif

Plus d’une mère sur quatre soutient que de faire goûter l’alcool à son enfant le découragerait d’en abuser une fois adolescent, selon une étude publiée dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine.

« L’idée que l’exposition précoce à l’alcool peut décourager les enfants de boire est très présente chez les parents d’enfants qui fréquentent l’école primaire », explique l’auteure principale de la recherche, Christine Jackson.

En fait, ces mères estiment que leur jeune enfant, n’aimant pas le goût des boissons alcoolisées, en garderait un mauvais souvenir et serait moins tenté d’en consommer plus tard dans la vie.

Toutefois, 40 % des mères interrogées croient que cette pratique pourrait avoir l’effet contraire et encourager les jeunes à davantage consommer d’alcool.

Rappelons que les enfants indisciplinés seraient plus à risque de développer des dépendances à différentes substances, dont à l’alcool.

L’étude a démontré qu’à l’âge de 21 ans, 13,4 % des enfants dans cette situation abusaient ou étaient dépendants à l’alcool.

Le sexe n’a aucune incidence sur la susceptibilité de développer ces dépendances. Toutefois, les filles consommeraient davantage de cigarettes, tandis que les garçons consommeraient du cannabis et de l’alcool.

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Comment faire aimer les légumes à ses enfants?

« Il arrive que l’on doit montrer ou faire goûter jusqu’à une quinzaine de fois un légume à un enfant pour qu’il l’adopte dans son alimentation », confie Geneviève Dulude de l’Université de Montréal, dont la thèse porte sur les attitudes et les comportements de la mère québécoise, l’alimentation et le poids de l’enfant préscolaire.

En effet, le combat entre l’adulte, l’enfant et l’assiette a pour origine la néophobie ou peur des nouveaux aliments. Les enfants refusent de goûter un aliment, car ils ne le connaissent pas.

Pour remédier à cette situation, la diététiste conseille aux parents de varier les achats et les recettes. Transformer le traditionnel brocoli cru et au goût peu plaisant en brocoli sauté dans un poulet teriyaki et en brocoli broyé dans le pâté au poulet peut être un exemple.

Si votre enfant résiste au brocoli un premier soir, ne lui présentez pas jour après jour le bouquet vert dans son assiette afin de le convaincre. Attendez une semaine, apprêtez-le d’une autre façon et, entre-temps, faites-lui découvrir la carotte, le navet, le chou-fleur, etc.

« Le parent qui démontre de l’enthousiasme quant au plaisir de manger certains aliments augmentera leur acceptation auprès de l’enfant », affirme la diététiste àl’Agence Science Presse.

L’autorité, l’obstination, la négligence ou le chantage émotif à la saveur de récompense du genre « Tu n’auras pas de dessert si tu ne manges pas tout » ne fait que rendre la situation pire, selon l’experte.

Des questionnaires remplis par 122 mères québécoises d’enfants âgés de 3 à 5 ans ont permis de voir que près d’un tiers d’entre elles qualifient l’heure du repas de pénible.