Catégories
Uncategorized

De plus en plus de consommateurs veulent un étiquetage des OGM

Le New York Times rapporte une montée de la grogne chez les consommateurs avertis en matière d’alimentation, concernant les OGM et l’absence fréquente de toute indication sur les étiquettes des produits qui en contiennent.

Une hausse des demandes et des manifestations contre l’utilisation aveugle des OGM est observable, et il est permis de se demander comment il peut n’y avoir que si peu de règles dans un dossier si important et controversé.

Un sondage du New York Times révélait l’an dernier que 93 % des répondants désiraient un affichage clair des produits génétiquement modifiés, même si seulement la moitié d’entre eux affirment vouloir éviter d’en manger. Comme quoi l’information est la première source d’inquiétude des consommateurs, avant les OGM en soi.

L’État du Vermont, aux États-Unis, est maintenant un chef de file en la matière, devenant ce mois-ci le tout premier État à obliger l’étiquetage clair des produits renfermant des OGM. Le Connecticut et le Maine semblent vouloir aller dans la même direction.

Les producteurs d’OGM et de produits qui en contiennent mènent une guerre juridique à gros prix afin d’éviter de telles lois.

Voilà un débat qui n’est pas près de se terminer, et les consommateurs ont probablement raison de s’inquiéter du laxisme de certains gouvernements en la matière, alors que les effets à long terme des OGM demeurent peu connus et peu étudiés.

Catégories
Uncategorized

Frais accessoires excessifs en santé : Un citoyen lance un recours collectif

Le Devoir rapporte le lancement d’un recours collectif par un citoyen contre la Régie de l’assurance-maladie (RAMQ) et le gouvernement du Québec, dans le dossier des frais supplémentaires jugés excessifs en santé au Québec.

On le sait, le système de santé québécois est gratuit, mais de plus en plus de médecins factureraient à leurs patients des frais supplémentaires pour diverses choses, un dossier qui prend de l’ampleur dans l’actualité depuis quelque temps.

Mais pour ce citoyen « ordinaire », la mascarade a assez duré. Il intente donc un recours collectif contre la RAMQ et le gouvernement, et invite ses homologues citoyens du Québec à le rejoindre dans cet effort.

On souhaite par cette démarche mettre la pression sur le nouveau ministre de la Santé, Gaétan Barrette, pour qu’il agisse dans le dossier.

Ce dernier avait déclaré à l’époque : « … la source du problème de même que de la solution est définitivement au ministère de la Santé. Le gouvernement entretient volontairement ce flou réglementaire en ne faisant pas de choix. Pourtant, c’est simple. Soit le gouvernement décide de payer… soit il refuse de le faire, mais il ne peut pas le faire à moitié en prenant la population et les médecins en otage ».

On peut donc s’attendre à une oreille attentive de la part de M. Barrette face à ce recours, ainsi que des développements dans ce dossier qui crée un sentiment de ras-le-bol général au sein de la population.

Catégories
Uncategorized

L’obésité au Canada est un phénomène surévalué, selon Fraser

Le Devoir et La Presse rapportent des déclarations et observations étonnantes de la part de l’Institut Fraser, qui publie un rapport concernant l’obésité au Canada.

On mentionne d’abord que le fléau ne serait pas aussi alarmant que ce que l’on veut nous faire croire, à tout le moins depuis 2003. Fraser estime que la situation de l’obésité se serait stabilisée depuis quelques années, et que la promotion de ce que l’on appelle « l’épidémie d’obésité » serait grandement biaisée.

L’Institut Fraser va encore plus loin dans son raisonnement, ajoute La Presse, et accuse maintenant le gouvernement d’avoir des intentions cachées et d’utiliser la peur de l’obésité comme une arme personnelle.

Le rapport estime que le gouvernement « diabolise » et « freine la croissance » de certaines entreprises. « Les interventions des gouvernements imposent des coûts sans discernement et diabolisent à tort certains aliments, fabricants et distributeurs de produits alimentaires », mentionne Fraser dans son rapport.

Bien entendu, ces propos ont fait bondir plusieurs regroupements, à commencer par la Coalition québécoise sur la problématique du poids, qui croit que Fraser fait erreur en responsabilisant seulement l’individu.

Un débat qui s’annonce intéressant, en somme, et qui démontre un revers à une médaille qui frôle l’hystérie un peu partout dans le monde, et spécialement chez nous.

À noter : Statistique Canada remarque en effet une stabilisation du taux d’obésité, mais depuis 2011.

Catégories
Uncategorized

La clinique Morgentaler ferme ses portes après 20 ans

Triste nouvelle ou bonne chose, selon le point de vue, la nouvelle concernant la fermeture de la clinique Morgentaler de Fredericton rapportée par Le Devoir risque de créer plusieurs réactions.

Le Dr Henry Morgentaler est un personnage emblématique pour le mouvement pro-choix et s’est inscrit dans l’histoire du Québec dès 1967 en devenant le porte-étendard et le leader du mouvement des droits des femmes à l’égard de l’avortement.

20 ans après la création de la clinique Morgentaler de Fredericton, celle-ci devra maintenant fermer ses portes faute de revenus et de fonds, rapporte cette même source. Les procédures d’avortement ne sont pas remboursées systématiquement pas le régime médical public du Nouveau-Brunswick.

Les frais de la procédure oscillant autour de 800 à 900 dollars, les dirigeants doivent maintenant se résigner à fermer la clinique privée.

Le Dr Morgentaler avait intenté un recours contre le gouvernement du Nouveau-Brunswick afin que ce dernier rembourse les frais, mais la cause a été suspendue depuis le décès du célèbre médecin de famille, en mai 2013.

Catégories
Uncategorized

Les pharmaciens devront attendre encore

Les pharmaciens du Québec devront une nouvelle fois s’armer de patience avant de voir le gouvernement leur confirmer l’attribution de nouveaux pouvoirs, rapporte Le Devoir.

Le MSSS (ministère de la Santé et des Services sociaux) a décidé de se retirer des négociations et des discussions avec l’AQPP (l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires) mardi dernier (11 mars).

Les pharmaciens québécois devront donc encore une fois attendre avant de voir la loi 41 s’appliquer, une loi qui permet une plus grande liberté d’action aux pharmaciens afin de contribuer au désengorgement des urgences et du système de santé au Québec.

« Même avec la campagne, on nous avait demandé de poursuivre la négociation, même si c’est inhabituel. Et puis, on nous annonce que c’est annulé, car on ne veut pas lier le prochain gouvernement », lance le président de l’AQPP, Jean Thiffault.

Rien ne devrait donc avancer d’ici la fin de la campagne et l’élection du nouveau gouvernement, le 7 avril prochain.

Le Parti libéral se serait engagé à clore le débat et les négociations rapidement s’il est élu, affirmant que le Québec a déjà perdu trop de temps dans ce dossier.

Catégories
Uncategorized

Canada : Un nouveau programme de transfert en santé qui pénalise l’est du pays

Les provinces de l’est du Canada pourraient voir leurs revenus et leurs budgets en santé être réduits de façon considérable à la suite des changements apportés aux transferts financiers vers les provinces par le gouvernement fédéral de Stephen Harper, rapporte Radio-Canada.

Avec le nouveau programme de transfert en santé et services sociaux du gouvernement canadien, certaines provinces recevront moins d’argent qu’auparavant, contrairement à d’autres.

Ainsi, les provinces de l’Atlantique comme le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse pourraient voir leurs parts fondre comme neige au soleil. On parle d’une baisse de revenus de 700 millions de dollars pour le Nouveau-Brunswick et de 880 millions de dollars pour la Nouvelle-Écosse.

L’Alberta verra cependant sa part augmenter selon la nouvelle méthode de calcul décriée par certains, qui ne se base que sur la population et non sur l’âge et les caractéristiques des citoyens de chaque province.

Le ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick se fait rassurant, mais on sent de l’inquiétude auprès du personnel médical de la province. Le vieillissement de la population et un système déjà affaibli inquiètent notamment la présidente de la Société médicale du Nouveau-Brunswick, Lynn Hensen.

Au total, la baisse des revenus totale pour les provinces de l’Atlantique découlant des transferts du fédéral en santé et services sociaux se chiffrerait à quelque 2,5 milliards de dollars.

Catégories
Uncategorized

Une loi anti-tabac dans les voitures pour protéger les enfants

Le professeur Richard Edwards, codirecteur d’ASPIRE2025, affirme que le dernier sondage sur l’exposition des enfants à la fumée secondaire du tabac est peu reluisant. D’autant plus que l’objectif premier de l’entreprise est de garantir une protection complète pour les enfants contre la fumée secondaire d’ici 2025.

En Nouvelle-Zélande uniquement, encore près d’un enfant sur 4 est exposé à la fumée secondaire dans les voitures, et ce, malgré la publicité sur les dangers d’une telle exposition qui circule depuis un moment.

Les résultats, selon MedicalXpress, démontrent que plus de la moitié de ces enfants sont exposés 3 jours ou plus par semaine. En outre, les parents n’ont pas cessé de fumer en voiture.

« Fumer la cigarette dans la voiture représente un danger grave pour la santé des enfants », explique Edwards, qui se demande à quel moment une loi anti-tabac sera mise en place.

Il en appelle au gouvernement. « Nous avons besoin de lois sans tabac spécifiques aux voitures où il y a des enfants, de concert avec d’autres changements majeurs pour diminuer la facilité d’approvisionnement du tabac pour protéger les enfants. »

La recherche a été publiée dans la dernière édition de la revue Tobacco Control.

Catégories
Uncategorized

L’aspect financier, important pour arrêter de fumer

Il semble que l’aspect financier soit un incitatif qui fonctionne pour les gens qui tentent d’arrêter de fumer, rapporte nlm.nih.gov.

Outre le coût des cigarettes, il semble que lorsque le gouvernement participe et débourse les frais médicaux divers liés à l’arrêt du tabagisme, les chances de succès augmentent.

C’est ce que rapporte une étude hollandaise, alors que le gouvernement en place a décidé de défrayer les coûts des thérapies et produits que les fumeurs utilisent pour arrêter cette habitude.

Durant une année, donc, la Hollande y est allée d’une grande campagne contre le tabagisme, mettant en place plusieurs plans d’action, dont une ligne téléphonique de soutien sans frais.

Après 12 mois, les résultats sont concluants : on constate une hausse radicale des personnes qui ont arrêté de fumer. Il semble donc facile de dresser le portrait de la situation.

« Les gens apprécient le remboursement des différentes méthodes pour arrêter de fumer. », affirme l’auteur en chef de l’étude, Marc Willemsen, chercheur et professeur à l’Université Maastricht.

Il ajoute qu’en démontrant qu’ils prennent le problème au sérieux et en enlevant la barrière financière, les gouvernements peuvent agir directement sur le problème.

Catégories
Uncategorized

Les médecins ont peur de l’obésité infantile

Diabète de type 2, hypertension, obésité… des problèmes qui ne touchaient que les adultes il y a 30 ans et qui atteignent même les bébés aujourd’hui.

Il est très difficile pour les médecins de savoir quoi faire quand un bébé aussi jeune que deux ans est obèse et souffre de problèmes de santé reliés au surplus de poids.

C’est ce qu’a dévoilé à Radio-Canada le Dr Pierre Geoffroy de Toronto, qui s’inquiète pour les jeunes, mais aussi pour les médecins qui font face à l’épidémie d’obésité.

« Les médecins, nous sommes habitués de penser à un diagnostic. Tandis que l’enfant qui vient avec un problème d’obésité, ce n’est pas quelque chose qui nous vient facilement, car c’est un nouveau problème », explique-t-il.

Depuis 2008, le Dr Geoffroy tente de venir en aide du mieux qu’il peut aux professionnels de la santé en leur donnant une formation sur cette réalité déconcertante.

« Honnêtement, je ne peux pas voir comment les médecins que nous avons aujourd’hui vont pouvoir continuer à prendre soin de tous les gens qui vont avoir des séquelles comme le diabète de l’embonpoint chez les jeunes et les personnes très âgées », fait-il valoir.

À l’aube d’un nouveau dépôt budgétaire en Ontario, le monde médical met de la pression et espère que des choix financiers soient faits pour contrer l’obésité chez les jeunes, afin que les choses changent réellement. Il rappelle au gouvernement sa récente promesse révélant son projet de réduire de 20 % l’obésité infantile d’ici 2017.

Rappelons que l’obésité en Ontario, non loin de chez nous, a coûté à la province 4,5 milliards de dollars en frais directs et indirects en 2009.

Catégories
Nouvelles quotidiennes

La grève se fait sentir dans les aéroports français

Le trafic aérien est perturbé. Retards et annulations sont au menu dans les aéroports français cette semaine. Depuis le début du conflit qui oppose les syndicats de l’aérien au gouvernement, aucun engorgement n’a cependant été remarqué, malgré le fait que la quasi-totalité des syndicats (pilotes, hôtesses et stewards, personnel au sol, prestataires) est appelée à cesser le travail de lundi à jeudi soir.

Rappelons que les vacances scolaires de février (semaine de relâche) en France commencent ce samedi et que les syndicats misent énormément sur cette date pour faire avancer leur cause et faire en sorte que le conflit cesse le plus rapidement possible.

Selon une source aéroportuaire, « 126 annulations ont été programmées dès dimanche soir sur 1190 mouvements (décollages et atterrissages) prévus lundi » à Roissy et Orly.

À Roissy, outre les vols annulés préventivement par Air France, quelques annulations « à chaud » ont touché les vols vers Genève, Naples, Istanbul et Rio (20 % des vols d’Air France). Quant à EasyJet, cinq départs lundi matin au départ de Charles-de-Gaulle ont été annulés, rapporte le site Cyberpresse.

Il semblerait que plus de « 22 000 courriels ou messages texte pour prévenir ses clients d’annulations préventives et de reports » ont été envoyés par Air France. À Toulouse, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice ou Lyon, il n’y avait pas de files d’attente malgré les annulations. À Lyon, sur 13 annulations, 4 étaient dues aux conditions météorologiques.