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Les Nord-Européens, plus grands voyageurs en Europe

Les Suédois, Danois, Norvégiens et Finlandais seraient les plus grands adeptes de vacances à l’étranger, selon une étude eDreams publiée vendredi 23 mai. Les pays nordiques se classent juste devant la France dans cette enquête.

Avec une durée moyenne de séjour de 6,5 jours et un prix moyen du billet d’avion de 261 € les voyageurs des Septentrions s’affichent comme ceux qui apprécient le plus l’évasion, parmi toutes les autres nationalités européennes. Ces vacanciers auraient également une fréquence de départ plus importante que la moyenne.

Les Français arrivent ensuite, avec un budget aérien moyen de 248 €, mais une durée de séjours plus courte : 3,2 jours. Les Anglais suivent juste derrière, avec un panier légèrement moins élevé (232 €) et un séjour d’en moyenne trois jours.

Les Italiens se positionnent en bas de tableau. Ils ne consacrent que 145 € à leur vol pour des vacances sur place d’à peine 1,48 jour.

Côté destination, la France reste en tête des préférences des Italiens, des pays nordiques et des Espagnols. Les Français, eux, préfèrent ouvrir leur valise, à l’inverse, en Espagne.

Cette étude a été réalisée à partir de l’analyse des ventes de vols secs sur eDreams en France, Italie, Espagne, Royaume-Uni, Allemagne et Pays nordiques (Suède, Norvège, Danemark et Finlande) entre avril 2013 et avril 2014.

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Sur les pas de Grace Kelly dans les plus grands hôtels du monde

Grace de Monaco, le biopic avec Nicole Kidman, fera l’ouverture du prochain Festival de Cannes (14-25 mai). Partout dans le monde, de prestigieux hôtels, prisés par l’actrice américaine devenue princesse, Grace Kelly, lui rendent hommage.

Première halte : à Cannes bien sûr. Le luxueux Carlton, sur la Croisette, a inauguré il y a maintenant quatre ans sa suite Grace Kelly. L’actrice y aurait séjourné à plusieurs reprises, notamment en 1954, l’année où elle rencontra le prince Rainier.

La suite 750 occupe une superficie de 278 m², dispose de deux chambres et deux salles de bain, le tout au 7e étage (comme 7e art ou 7e ciel, précise l’hôtel). Une terrasse panoramique avec vue sur la mer permet de profiter pleinement de la baie.

Le cinq étoiles de Genève (Suisse), l’Hôtel de la Paix, a également décidé de rendre hommage à la famille royale de Monaco, qui y séjourna souvent. La luxueuse suite de 95 m² dédiée à la princesse offre une vue imprenable sur le lac Léman. Richement équipée, elle offre tout le confort nécessaire à un séjour digne des plus grands princes.

Le Gresham de Dublin (Irlande), l’un des hôtels les plus connus de la capitale irlandaise, a également décidé d’honorer la princesse en nommant un appartement (penthouse) à son nom. La grande suite est composée de deux chambres, mais n’accepte pas les enfants… L’établissement situé sur O’Connell Street, au coeur de la ville, a également eu l’honneur de recevoir l’actrice.

Toujours dans la ville, apparemment appréciée par le couple princier, The Shelbourne Dublin a rebaptisé sa suite 270 au nom de Grace Kelly. L’actrice et le Prince Rainier étaient attachés à cette chambre, dans laquelle ils auraient passé plusieurs nuits. La Suite Princess Grace s’organise comme un véritable petit appartement avec ses deux chambres, son salon et sa salle à manger.

Enfin, le périple se termine naturellement à Los Angeles, la ville qui a vu naître l’icône glamour. L’hôtel Bel-Air dispose de sa suite Grace Kelly, mais l’histoire ne dit pas si la princesse a déjà posé ses valises dans cet établissement, ouvert en 1946.

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Stars et luxe dans les plus grands hôtels de la Croisette

InterContinental Carlton Cannes
Les stars qui l’adorent : Quentin Tarantino, Uma Thurman, Guillaume Canet, mais aussi  Sylvester Stallone, Brigitte Bardot, Sharon Stone, Bruce Willis ou encore Clint Eastwood.

Ce qui le rend unique : au 7e étage, les plus prestigieuses suites rendent hommage aux célébrités qui les ont habitées. Grace Kelly, Sean Connery, Sophie Marceau, Alain Delon… L’hôtel compte neuf suites pouvant aller jusqu’à 380 m² de surface.

Son + pendant le festival : le Nikki Beach s’installera à l’hôtel Carlton du 14 au 25 mai. Réservé aux VIP, le lieu éphémère attirera sans nul doute des stars interplanétaires, notamment sur « La Plage », où brunch, déjeuners, dîners et événements spéciaux rythmeront le rendez-vous annuel.

Majestic Barrière Cannes
Les stars qui l’adorent : Sylvester Stallone et Sharon Stone, entre autres, comptent parmi les nombreux clients de l’établissement. Laëtitia Casta, Catherine Deneuve, Cécile de France ou encore Gérard Depardieu y ont leurs habitudes.

Ce qui le rend unique : l’établissement possède une suite Christian Dior. Fruit d’un partenariat avec la célèbre maison de haute couture, ce véritable petit appartement de 450 m² offre un panorama à 180° sur la Méditerranée. La suite a été entièrement décorée dans le style du 30 Avenue Montaigne, siège de la boutique historique du couturier parisien.

Son + pendant le festival : lieu couru à chaque festival, la plage du Majestic fait peau neuve cette année. 100 % écoresponsable et entièrement démontable (la première du genre sur la Croisette), la plage dispose d’un ponton privatisable pouvant accueillir de 100 (déjeuners & dîners) à 200 (cocktails) convives, ainsi que d’un espace VIP « day beds ». Une zone d’accueil sur le sable permet d’installer de 400 matelas.

Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez
Les stars qui l’adorent : la plage de l’hôtel accueille chaque année la délocalisation du Grand Journal. Le programme de Canal+ reçoit de nombreuses stars, françaises et internationales, qui font l’actualité du Festival. Scarlett Johansson, Robert De Niro et Diane Kruger, entre autres, apprécient les prestations de cette institution cannoise.

Ce qui le rend unique : son restaurant La Palme d’Or est le seul deux étoiles de Cannes. Pendant le festival, nombreuses sont les stars qui y réservent une table.

Son + pendant le festival : le luxueux palace de la Croisette met sa plage privée à l’honneur à l’occasion de son 10e anniversaire. Sur la Zplage, les hôtes pourront découvrir un menu revu et corrigé, avec des aliments qui ont marqué cette dernière décennie. La carte a été élaborée autour de ces produits, proposés chaque fois en trois variations, pour ravir toutes les papilles.

JW Marriott Cannes
Les stars qui l’adorent : les personnalités internationales s’y installent tout au long de l’année, mais l’hôtel ne souhaite pas communiquer sur le nom de ces VIP.

Ce qui le rend unique : son immense terrasse avec piscine sur le toit offre une vue panoramique sur la mer et sur la ville. C’est le seul hôtel de luxe de Cannes qui dispose d’une telle structure.

Son + pendant le festival : le rappeur américain Theophilus London a choisi cet hôtel pour y installer du 15 au 23 mai sa « Chambre noire ». Un studio photo, un lounge, une terrasse seront mis en place pour les artistes VIP attendus. La star montante de la scène new-wave animera lui-même la terrasse.

Le Grand Hôtel, Cannes
Les stars qui l’adorent : la liste des célébrités qui fréquentent l’établissement est confidentielle, mais sa position stratégique sur la Croisette laisse penser qu’elles y sont nombreuses.

Ce qui le rend unique : cette propriété familiale est le premier palace de la cité cannoise. La suite Jacqueline, située au 9e et dernier étage de l’hôtel, dispose d’un séjour avec vue sur les collines de l’arrière-pays et d’une chambre avec une terrasse qui domine la mer.

Son + pendant le festival : dans un décor décalé de boulangerie, la marque de vodka française Grey Goose propose un bar inattendu : la Boulangerie Bleue. Du 15 au 23 mai, les hôtes pourront y déguster des cocktails inédits et se régaler de petits pains artisanaux créés pour l’occasion par le maître boulanger Gontran Charrier. Le lieu sera animé par des DJ français du collectif LE TOURNEDISQUE.

Five Seas Hotel
Les stars qui l’adorent : à quelques pas du Palais des Festivals, ce boutique-hôtel de luxe est depuis peu le refuge des stars. Réputé pour sa discrétion, il refuse toutefois de divulguer le nom des VIP qui y élisent domicile le temps d’un séjour.

Ce qui le rend unique : il s’agit du cinq étoiles le plus intime de Cannes, avec ses 45 chambres dont la moitié sont des suites. Les hôtes apprécient son restaurant gastronomique, le Sea Sens, tout juste auréolé d’une étoile, et installé sur le toit-terrasse. 

Son + pendant le festival : l’établissement met à la disposition de sa clientèle fortunée un yacht entièrement privatisable, sur lequel il est possible d’organiser des soirées entre personnes du showbiz.

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Le Cloître de Bramante à Rome, petit musée dans la cour des grands

Andy Warhol, la dynastie Brueghel ou actuellement les peintres victoriens du Cloître de Bramante ont réussi à séduire les touristes, une fois accompli le tour rituel de la chapelle Sixtine au Colisée.

Situé à deux pas de la Place de Navone, le « Chiostro del Bramante » résiste avec ses deux à trois expositions annuelles, et surtout grâce à ses activités parallèles, notamment les trois chambres que les Amis du musée peuvent louer dans le Cloître ou encore les évènements d’entreprises.

Le musée possède également une « Académie des petits » pour initier les enfants, accueille des leçons d’anglais, des cours de théâtre et même de yoga.

Il faut être « inventif, explique Natalia De Marco, une des directrices du musée. “Les musées publics se plaignent, mais je ne sais pas comment ils font pour ne pas s’en sortir. Ils reçoivent plein de subventions, mais ne savent pas les faire fructifier, parce qu’au fond, ce n’est pas leur argent. »

Alors, pour attirer le public dans la ville aux cent musées, il faut de bonnes idées, germant dans la direction pyramidale et familiale du Cloître, présidé par une mère et ses trois filles, dont Natalia. « Le personnel est presque entièrement féminin depuis le début, je ne voudrais pas être polémique, mais cela nous donne un petit plus », ajoute-t-elle.

Après la restauration du cloître Renaissance bâti par Donato Bramante, grand rival de Michel-Ange et architecte du pape Jules II, elles ont loué le bâtiment au vicariat, accolé à l’église Sainte-Marie-de-la-Paix, où se trouvent les célèbres Sibylles de Raphaël, visibles depuis une fenêtre à l’intérieur de la cafétéria du musée.

Les De Marco ont commencé leur aventure par une exposition Andy Warhol, au printemps 1997, en contactant elles-mêmes des collectionneurs américains. « Cela a été notre cheval de Troie, pour amener un peu d’art contemporain à Rome », raconte Natalia De Marco.

Puis il y a eu Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Joan Miró et l’horizon s’est élargi. Une superbe rétrospective sur la dynastie Brueghel a connu un vrai succès l’an dernier. Les étrangers viennent surtout voir le joyau de la Renaissance qu’est le Cloître, et les Italiens les expositions.

Ce printemps, le Cloître propose une rétrospective de peintres anglais de l’époque victorienne autour de Sir Lawrence Alma-Tadema (1836-1912) et son chef d’oeuvre, Les Roses d’Héliogabale, où une pluie de fleurs tombe sur les invités de cet empereur décadent.

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Vingt grands chefs de la gastronomie mondiale exposés aux Beaux Arts

Cookbook, l’art et le processus culinaire est l’exposition qui se terminera le 9 janvier. « Comment peut-on traduire la créativité culinaire dans une exposition? », interroge Nicolas Bourriaud, directeur de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts.

Il compare les cuisiniers à des « auteurs ». « En France, on considère tellement la cuisine comme une culture qu’on a du mal à la voir comme un art », estime le directeur et commissaire général de l’exposition.
Des chefs, dont les Français Yannick Alleno, Michel Bras, Alain Passard, ont été invités à expliquer leur travail à travers des oeuvres d’art.

Rodolfo Guzman, chef du restaurant Borago à Santiago au Chili, a imaginé « un tremblement de terre ». En quatre photos prises en très gros plan, que l’on pourrait prendre pour des images de la lune, il a montré « comment un blanc d’oeuf se transforme peu à peu ». « Le son d’un tremblement de terre » a été enregistré : « C’est en réalité le bruit du craquement du macaron dans la bouche », a-t-il expliqué lors du vernissage de l’exposition.

Inaki Aizpitarte, du restaurant parisien Le Chateaubriand, a lui choisi d’exposer une vidéo, baptisée Under control (Sous contrôle). Il donne l’impression d’être filmé par des caméras de surveillance, alors qu’il prépare des plats en cuisine. Chaque geste, chaque hésitation sont enregistrés.

Bertrand Grébaut, du Septime, autre table parisienne très courue, a lui réalisé « une performance filmée ». « J’ai un passé d’artiste graffiti plutôt illégal », a-t-il confié. « Je connais bien le métro parisien et ses tunnels. On a décidé d’aller dans le métro la nuit pour faire un plat », un coeur de veau cuit sur les rails au chalumeau.

Eneko Atxa, chef du restaurant Azurmendi à Bilbao en Espagne, expose ses croquis, qui précèdent chacune de ses créations. « C’est ma façon de donner forme à mes idées : un cahier et un crayon. Mais je ne suis pas un bon dessinateur, alors je donne du volume aux choses en faisant de la pâte à modeler. (…) Ensuite mon équipe peut passer à l’exécution », a-t-il détaillé.

Les Beaux Arts exposent également des artistes contemporains, comme Alisa Baremboym et Sophie Calle, à travers leurs oeuvres liées à la cuisine et au repas. Le peintre, poète et cinéaste italien Gianfranco Baruchello présente ses oeuvres illustrant « son rapport avec la nature, la vie quotidienne et la chaîne alimentaire ».