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Le gras abdominal et le cancer

Une recherche est venue mettre le doigt sur une réalité bonne à savoir. Les gens ayant accumulé du gras dans la région de l’abdomen courent un plus grand risque de développer un cancer que ceux ayant pris le même poids sur une autre partie du corps.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les chercheur du U.S. National Heart, Lung, and Blood Institute’s Laboratory for Metabolic and Population Health. Ces résultats ont été publiés dans le Journal of the American College of Cardiology.

La Dre Caroline Fox est citée : « Contrairement aux études précédemment publiées comparant l’IMC et le tour de taille, la présence de graisse abdominale a amélioré la capacité de prédire des maladies cardiovasculaires, ce qui appuie l’hypothèse que la graisse abdominale peut partiellement être visée quant à l’association entre la graisse corporelle et les maladies cardiaques et le cancer ».

« Compte tenu de l’épidémie d’obésité dans le monde entier, l’identification des personnes à risque élevé est importante, car elle permet de cibler les mesures préventives et thérapeutiques », a déclaré la Dre Kathryn Britton, de l’Hôpital Brigham and Women à Boston.

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Problèmes métaboliques dès sept ans

On parlait récemment des risques pour la santé des enfants obèses. Une étude américaine vient de les documenter en utilisant pour la première fois des données concernant des enfants atteints ou non d’obésité juste avant leur puberté.

Selon les résultats parus dans la revue Obesity, des enfants obèses âgés de 7 à 9 ans seulement présentent des différences métaboliques avec les autres. Ils montrent aussi près de trois fois plus de gras dans leur foie que les enfants de poids normal.

Les enfants considérés comme obèses ont aussi un tour de taille presque double de ceux qui ne le sont pas. On parle d’ailleurs de problèmes métaboliques, car leur résistance à l’insuline est deux fois plus forte.

On confirme donc la prédominance à long terme de maladies telles que le diabète pour ces enfants, compte tenu de ces grandes variations du métabolisme. Mentionnons finalement que parmi les 123 enfants de cette étude, 23,6 % souffraient d’obésité.

Quant au syndrome métabolique comme tel, lequel n’a pas encore été décrit lorsqu’il s’agit d’un enfant ou d’un adolescent, 16 % des enfants répondaient à la définition même de ce problème de santé. Huit pour cent en satisfaisaient un critère par une autre définition.

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Les conséquences de prises de poids trop rapides

Une étude, dont les résultats sont publiés dans la revue médicale Diabetes, nous apprend que les adolescents qui engraissent trop rapidement au cours de cette période charnière du développement sont plus à risque de souffrir de maladies cardiovasculaires à l’âge adulte.

Ce phénomène est attribué à la graisse abdominale qui est plus importante.

Des chercheurs suédois associés à l’Université de Gothenburg ont travaillé avec 612 jeunes hommes de 18 à 20 ans et ont découvert que ceux dont l’indice de masse corporelle avait considérablement augmenté au cours de l’adolescence avaient plus de graisse abdominale, souvent associée au diabète de type 2 et aux maladies coronariennes.

L’un des auteurs, la Dre Jenny M. Kindblom, recommande donc de surveiller davantage la prise de poids chez les adolescents.