L’alimentation liée à la dépression
Selon une étude l’Université de l’Oregon aux États-Unis, les enfants qui boivent plus d’eau font des choix alimentaires plus sains, ont une meilleure ouverture d’esprit et un appétit plus grand envers les légumes.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont observé les boissons et les légumes consommés par 75 enfants âgés de trois à cinq ans.
Il s’est avéré que les enfants qui buvaient de l’eau au lieu d’une boisson gazeuse durant le repas mangeaient plus de légumes crus comme des carottes ou des poivrons.
La professeure Bettina Cornwell, coauteure de l’étude, explique cette tendance par le fait que très tôt, les enfants apprennent à associer les boissons gazeuses riches en calories à des aliments gras et salés comme les frites.
Pour mener à une vie saine, contrer l’obésité infantile et le diabète chez les jeunes adultes, la spécialiste croit que les parents, tout comme les restaurateurs, devraient proposer davantage l’eau avec les repas pour enfants et même faire payer un supplément aux familles lorsque les petits veulent des boissons sucrées, rapporte le Daily Mail qui s’est basé sur l’étude parue dans la revue scientifique Appetite.
Pour arriver à cette conclusion, les régimes de 2500 personnes ont été analysés entre 1985 et 1993, aux fins d’études sur ce qui pouvait provoquer des maladies coronariennes.
C’est en comparant le groupe de non-parents au groupe témoin de parents que les chercheurs ont constaté qu’aucun des groupes ne démontrait de différences ou de changements significatifs dans son alimentation.
Les résultats sont parus en ligne dans le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetic.
Les parents sont derrière les non-parents en ce qui a trait à la consommation moins élevée de gras saturés. Il y a eu une faible diminution de 2,1 % chez les non-parents, tandis que les parents ont connu une réduction de 1,6 % en apport de gras saturés.
Les chercheurs croient que cette situation est due au fait que les parents sont quelque peu influencés dans leurs achats par les demandes et goûts de leurs enfants, qui désirent souvent des aliments plus riches en sucre et en gras.
En revanche, les deux groupes continuaient leurs mauvaises habitudes en consommation de calories, de fruits et légumes, de boissons sucrées ou de restauration rapide, et ce, qu’ils aient des enfants ou non.
Les chercheurs de l’Université de l’Iowa affirment que la parentalité n’a pas d’effets défavorables sur les régimes des adultes, mais pas d’améliorations non plus. « Parents ou non, le régime des adultes demeure généralement médiocre », lancent-ils.
Les spécialistes rappellent que les données ont été recueillies il y a une vingtaine d’années et que les résultats peuvent avoir changé.
Pour les nourrissons de l’Alaska, le taux de mortalité postnéonatale a chuté de 4,9 pour 1000 naissances en 1989 à 3,9 pour mille en 2009.
En 2007, le taux de mortalité postnéonatale chez les autochtones de l’Alaska et d’autres Amérindiens était de 4,67 pour 1000, contre 2,33 chez le reste des enfants américains.
Cette étude a révélé que le taux de mortalité reste élevé en Alaska, même si bien des décès pourraient être évités.
Les facteurs de risque de décès chez les nourrissons autochtones de l’Alaska les plus fréquents sont la naissance avant 34 semaines, la naissance entre 34 et 36 semaines, le faible poids à la naissance, le tabagisme prénatal maternel, la consommation d’alcool pendant la grossesse et le fait que la mère est célibataire et/ou le père ne figure pas sur le certificat de naissance.
Le rapport souligne également le manque de ressources dans le domaine de la santé pour cet État américain.
Cependant, depuis 1996, l’instauration du programme d’éducation publique Back to Sleep en Alaska aurait permis de faire diminuer la mortalité associée au syndrome de mort subite.
Le rapport affirme que les infections et les anomalies congénitales n’ont pas diminué au cours des dernières années.
Une nouvelle recherche réalisée par l’Université Penn State aux États-Unis annonce de bonnes nouvelles pour les gens qui souhaitent perdre quelques kilos.
Les scientifiques auraient isolé une composante du thé vert qui a permis de faire maigrir des souris obèses.
Cette composante, appelée EGCG (épigallocatéchine gallate), est un puissant antioxydant. Les chercheurs ont appris que l’EGCG a permis aux souris traitées de prendre du poids 45 % moins rapidement que les autres.
En plus de ce résultat, les scientifiques ont observé que les souris soumises aux suppléments de thé vert avaient 30 % moins de lipides fécaux, ce qui suggère que l’EGCG limite l’absorption de gras dans l’organisme.
Pour le moment, un humain devrait consommer dix tasses de thé vert par jour pour que son niveau de EGCG soit comparable à celui absorbé par les souris.
Néanmoins, ces résultats préliminaires sont encourageants pour de futures recherches.
Des chercheurs de la Georfia Health Sciences University présentent leurs conclusions quant à un programme d’exercice suivi par des enfants obèses. Après 12 semaines, on a remarqué une baisse du taux de gras viscéral, une amélioration de la sensibilité à l’insuline et des os plus forts chez les participants.
Ces derniers étaient du nombre de 222 et ils étaient âgés de 7 à 11 ans. Parmi eux, un groupe ne faisait pas d’aérobie, un deuxième en faisait d’un degré modéré (20 minutes par jour) et un troisième en faisait à un degré vigoureux (40 minutes par jour).
Les effets ont été remarqués parmi le groupe qui faisait un exercice quotidien rigoureux. Les chercheurs soulignent donc l’importance de l’activité physique quant à la santé à long terme.
Cette recherche a été présentée récemment lors de la rencontre annuelle (2011) de l’American Society for Bone and Mineral Research; un aperçu en a été publié sur Endocrine Today.
On lit dans Pediatric Research que les effets de l’embonpoint sont nombreux chez l’enfant. Des chercheurs ont découvert une autre influence de l’indice de masse corporelle (IMC) de la future maman.
C’est qu’un IMC élevé durant la grossesse aurait des répercussions encore plus importantes que l’on croyait jusqu’ici. Ainsi, un bébé né d’une mère en surpoids sera non seulement plus gros et aura plus de gras dans la région de l’abdomen, il aura aussi une plus grande quantité de gras dans son foie.
De plus, même si l’indice de masse corporelle de la mère demeure dans les normales, il peut tout de même influencer la quantité de gras que le bébé accusera à sa naissance. On soutient aussi que ce lien pourrait exposer l’enfant à de plus grands risques de problèmes métaboliques.
Cette étude a porté sur 105 nouveaux nés dont on a déterminé l’indice de masse corporelle. L’IMC de leur mère avait été évalué avant leur naissance.