Certaines personnes craignent de manger avant ou après s’être entraîné, pourtant il suffit de choisir les bons aliments, riches en nutriments et faibles en gras.
Tout comme les édulcorants pour remplacer le sucre, on croit que les substituts de gras empêchent l’organisme de bien gérer la prise alimentaire et d’utiliser les calories efficacement, ce qui conduit inévitablement à une prise de poids.
Des chercheurs de l’Université de Washington se sont intéressés à la prise de certains médicaments liés à la santé mentale par les enfants. Il semble, selon leurs conclusions, que ceux qui prennent des antipsychotiques auraient plus souvent des problèmes de poids.
Précisément, la prise de tels médicaments durant trois mois aurait élevé de manière notable leur poids, de même que leur résistance à l’insuline. Les antipsychotiques, chez les enfants et les adolescents, augmenteraient donc le gras corporel et engendreraient certaines anomalies métaboliques.
Ces effets ne seraient pas sans conséquence, car ces changements physiques sont reliés à de plus grands risques de maladies cardiovasculaires et de diabète.
Ces risques ayant été remarqués chez les adultes, on a voulu vérifier ce qu’il en était pour les plus jeunes, notamment chez les enfants ainsi traités sans toutefois présenter de troubles psychotiques (par exemple lorsqu’il s’agit d’autisme ou de TDAH).
Les résultats de cette recherche ayant porté sur 220 enfants âgés de 6 à 18 ans ont été présentés par l’American Diabetes Association sur Medpage Today.
Chez le groupe ayant consommé le plus de gras, elles avaient augmenté. Par contre, elles avaient diminué chez le groupe ayant consommé moins de gras. De plus, ces personnes ont vu leur mémoire être améliorée, car elles ont obtenu de meilleurs résultats au test suivant l’étude que celui la précédant, rapportent les Archives of Neurology.
Cette semaine seront présentés les résultats d’une autre étude qui atteste un risque du surpoids durant la grossesse pour le nouveau-né. On peut déjà en lire les grandes lignes sur Medical News Today.
Mentionnons finalement que les chercheurs de la présente recherche ont suivi 56 mamans. Aucune d’entre elles ne souffrait de diabète de grossesse. On a donc pu cibler le poids des femmes comme facteur sans tenir compte du diabète, ce que les études précédentes n’avaient pu faire.
Le gras du lait ne serait pas nocif
Des chercheurs de l’Oregon Health & Science University viennent d’expliquer en quoi une alimentation riche en gras durant la grossesse peut comporter un danger pour le bébé.
Mentionnons finalement que cette expérimentation a été faite sur des macaques japonais, et ce, en raison de leurs similitudes avec l’être humain.
Une équipe interdisciplinaire de l’Université Queen à Kingston, en Ontario, a mis au point une technique qui permet de régénérer les tissus humains à partir du gras humain.
Toutefois, ces recherches n’en sont encore qu’au stade préliminaire. De nombreuses études sont encore à prévoir avant d’offrir véritablement cette technique aux patients.
Attention au gras de bébé
On peut lire sur Medical News Today les résultats d’une récente recherche de l’Université de médecine de l’Indiana ayant porté sur l’obésité infantile. Selon ces chercheurs, l’analyse de l’indice de masse corporelle entre l’âge de 2 à 5 ans aurait un impact majeur sur l’obésité.
À l’heure actuelle aux États-Unis, on recommande que les enfants de 6 à 18 ans soient testés quant à l’obésité et qu’ils suivent une thérapie comportementale en cas de nécessité.