Étiquette : gras
Une étude australienne parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition nous apprend que boire du lait contenant moins de gras ne serait pas si bénéfique.
Toutefois, même si les taux de cholestérol du groupe à l’étude avaient aussi baissé, le tour de taille, l’indice de masse corporelle et le poids des enfants n’ont pas accusé de différence.
Selon une récente étude australienne, un bébé aurait une préférence, voire une dépendance, à la malbouffe si sa mère en a beaucoup consommé lorsqu’elle était enceinte.
En effet, il semble qu’une alimentation riche en gras et en sucre durant la grossesse viendrait à influencer certains modèles présents dans le cerveau du fœtus, ce qui altèrerait ses goûts alimentaires.
Ainsi, une fois né, l’enfant serait plus porté à préférer la malbouffe à d’autres types de nourriture.
Bien que cette étude parue dans FASEB Journal ait porté sur des rats, on peut déjà voir une explication possible quant à la capacité pour certaines personnes de résister à des tentations sucrées ou riches en gras, alors que d’autres n’y arrivent tout simplement pas.
De plus, on peut y voir un nouveau facteur de l’augmentation du taux d’obésité dans nos sociétés. Ces résultats nous indiquent surtout une nouvelle façon d’aider les futures mamans et celles qui allaitent à faire les bons choix alimentaires, afin d’offrir les meilleures bases à leur enfant.
Lien entre les otites et l’obésité
Une nouvelle étude ayant porté sur les effets de l’otite chronique a mené à des résultats surprenants. Il semble que la conséquence finale en serait l’obésité.
Les résultats complets de cette expérimentation sont parus dernièrement dans Archives of Otolaryngology – Head & Neck Surgery.
Une récente étude menée par deux universités américaines vient de prouver que les jeunes enfants ont une préférence pour les aliments contenant du gras, du sel et du sucre.
De plus, ils associent très rapidement des produits au nom d’une chaîne de restauration rapide ou d’une marque de boisson gazeuse.
Parue dans le Journal of Public Policy & Marketing, cette recherche a tout d’abord porté sur 67 enfants âgés de 3 à 5 ans. Parmi eux, il y avait 31 garçons et 36 filles.
Les mères devaient remplir un questionnaire, tandis que les enfants goûtaient à 11 saveurs naturelles et 11 saveurs artificielles sans voir le nom des produits.
Les résultats concordaient : si la mère avait remarqué l’envie de produits contenant du gras, du sel et du sucre, l’enfant préférait en effet les aliments aux saveurs artificielles.
Une seconde expérimentation a ensuite été faite. On a présenté à 108 enfants (autant de filles que de garçons) des cartes représentant des produits et des marques de commerce. Tous les enfants ont facilement associé le bon produit à la bonne marque.
Il semble donc que les enfants sont sensibles à la persuasion dès l’âge de trois ans. Il faudrait d’une part revoir la publicité qui leur est adressée et, d’autre part, leur apprendre ce que sont les bons aliments bien avant leur entrée à l’école.
Une quantité importante de nitrites et de nitrates est contenue dans le lait maternel, nous apprend une étude parue dans le journal Breastfeeding Medicine.
Elles sont primordiales quant au développement gastro-intestinal du bébé. Des chercheurs de l’Université du Texas, à Houston, ont établi la quantité de ces éléments transmis au nouveau-né durant ses premiers jours de vie.
Le Dr Nathan Bryan, qui dirigeait l’équipe, a donc pu démontrer le taux changeant de nitrites et de nitrates dans le lait. Celles-ci jouent un rôle tout aussi important que les protéines et le gras, lesquels aident à combattre les infections et à développer le système nerveux central.
La recherche en question portait sur 77 mères ayant donné des échantillons de leur lait. Ils étaient pris durant les trois premiers jours de vie (le colostrum), entre le troisième et le septième jour (le lait de transition), puis à huit jours et plus (lait mature).
Dans le colostrum, le taux de nitrites était plus élevé et celui de nitrates. Selon le Dr Bryan, cela serait donc une façon pour la nature d’offrir au nouveau-né de l’oxyde nitrique.
Cela permettrait ainsi au bébé de transformer les nitrates en nitrites dans leur système gastro-intestinal pendant qu’il est trop jeune pour le faire de lui-même, n’étant pas encore colonisé par les bactéries.
Une étude présentée dans l’European Journal of Clinical Nutrition nous en dit un peu plus sur les dangers des gras trans.
Des chercheurs américains ont suivi 96 femmes et leur enfant. Ils ont découvert que les bébés qui ingéraient 4,5 grammes de gras trans par jour avaient 2 fois plus de chances d’avoir un haut pourcentage de graisse.
Dans le même ordre d’idée, les mères qui consommaient 4,5 grammes de gras trans par jour avaient 6 fois plus de chances d’avoir un surpoids.
Cela veut dire que la période durant laquelle une femme allaite est plus propice que toute autre à l’accumulation de poids.
De futures études pourront nous en dire plus sur le lien entre la santé des enfants et les habitudes alimentaires de leur mère.
Les enfants pourraient donc être suivis de la naissance à l’adolescence afin de voir l’incidence de la consommation de gras trans sur leur poids.
Le sucre plus nocif que le gras
Selon le livre Good Calories, Bad Calories de Gary Taubes, le sucre serait bien plus nocif que la graisse dans l’alimentation.
Le HuffingtonPost rapporte que les graisses alimentaires ne seraient pas à l’origine de l’obésité, comme nous le croyons depuis longtemps, ni des maladies cardiovasculaires et des maladies chroniques. Le grand responsable serait le sucre.
Selon Taubes, les glucides affectent l’insuline et le processus qui permet le bon maintien interne de l’harmonie du corps. Nous savons par contre que le sucre augmente le taux d’insuline, ce qui cause souvent le diabète. Mais le sucre surchargerait le foie également et pourrait augmenter les risques de la maladie d’Alzheimer, certains cancers et autres maladies chroniques.
Le chocolat à 70 % est une saine sucrerie s’il est consommé avec modération. Pour les sucres, il est préférable de consommer des fruits et des légumes, qui contiennent de bons glucides.