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Certaines anxiétés demeurent gravées à jamais

Une équipe de l’Université de Bonn, en Allemagne, a réussi à décoder le mécanisme moléculaire des traumatismes qui se gravent pour toujours dans le cerveau.
 
En fait, c’est un groupe de protéines, les dynorphines, qui jouerait un rôle clé dans cette empreinte.
 
Des souris auxquelles on avait désactivé le gène qui produit les dynorphines sont demeurées anxieuses très longtemps après un traumatisme, comparativement aux rongeurs à qui l’on n’avait pas désactivé le gène.
 
On a aussi tenté l’expérience avec des humains. Non pas qu’on ait désactivé le gène, mais chez l’humain, les niveaux de dynorphines varient.
 
Chez ceux qui n’en ont pas vraiment, on constate que les traumatismes demeurent gravés, comparativement à ceux qui ont un taux normal de ce groupe de protéines.
 
Habituellement, grâce aux dynorphines, on apprend graduellement, avec le temps, à ne plus avoir peur du danger passé, mais chez certaines personnes, ces traumatismes s’inscrivent pour toujours dans le cerveau, ne leur permettant pas de se détendre et d’apaiser leurs émotions, comme le font les dynorphines généralement.