Catégories
Uncategorized

Des cellules du cerveau humain utilisées pour rendre des souris plus intelligentes

Le lien entre la souris et l’homme n’est plus à faire, comme les chercheurs du monde entier l’ont depuis longtemps compris.

Il existe tant de parallèles entre le rongeur et l’humain que presque tous les tests et essais cliniques se font maintenant sur des souris. Cependant, rien ne nous préparait à cette nouvelle révélation, publiée dans le cadre d’une étude que rapporte The National Library of Medicine.

Selon des chercheurs en neurologie de l’Université South Florida à Tampa, une expérience concluante aurait permis de transplanter des cellules cérébrales humaines sur des souris, les rendant ainsi plus intelligentes!

« C’est excitant. Les cellules étaient encore fonctionnelles et agissaient comme sur les humains, et ont même amélioré certaines capacités d’apprentissages », déclare avec enthousiasme le Dr Steven Goldman de l’Université de Rochester.

Les conclusions de cette recherche inédite, publiée dans l’édition du 7 mars du journal Cell Stem Cell, tendent à démontrer que de nouvelles techniques similaires pourraient être envisagées comme traitement de certaines maladies dégénératives ou cérébrales, comme le Parkinson ou l’Alzheimer.

Catégories
Uncategorized

Des poumons de fumeurs approuvés pour transplantation

Une étude incroyable affirme que certains fumeurs chroniques seraient tout de même éligibles comme donneurs, rapporte The National Library of Medicine.

On parle bien sûr ici des poumons, des organes que l’on aurait cru impossible de prélever sur des donneurs fumeurs. Encore moins sur des fumeurs chroniques depuis 20 ans (un paquet par jour), mais il semble que la réalité soit toute autre.

En fait, selon les chercheurs américains en tête de l’étude, plusieurs personnes en attente de greffe pulmonaire pourraient bénéficier de poumons de fumeurs, puisque ceux-ci ne seraient pas toujours nécessairement très endommagés, apprend-on.

Un fumeur peut très bien présenter des activités pulmonaires et respiratoires tout à fait normales, croit le Dr Sharven Taghavi, de l’hôpital universitaire Temple de Philadelphie.

Il explique : « Nos découvertes démontrent que les critères actuels concernant les transplantations pulmonaires pourraient être revus afin d’inclure les gens avec un passé de fumeur. Cela pourrait faire baisser les listes d’attente, ainsi que les taux de mortalité ».

« Par exemple, un chirurgien pourrait décider d’accepter des poumons sains d’un fumeur en bonne santé. D’autres poumons moins “bons” pourraient aussi permettre de sauver la vie de personnes en seuil critique, près de la mort. »

Voilà qui a de quoi surprendre, mais qui s’avère une excellente nouvelle.

Catégories
Uncategorized

Une étude suggère un nouveau traitement contre le cancer de la vessie

www.nih.gov rapporte que des chercheurs ont établi un lien entre une protéine retrouvée chez certains patients de façon héréditaire et le cancer de la vessie, ce qui pourrait mener à de nouvelles pistes de traitement, selon eux.

La protéine en question se nomme « cellule souche antigène de la prostate » et se retrouve également de façon massive chez les patients atteints du cancer du pancréas et de la prostate, notamment.

Le traitement éventuel auquel les chercheurs font référence est celui effectué par une concentration de traitement sur ces cellules de la tumeur, une façon de faire qui rend les spécialistes forts optimistes.

De tels traitements sont déjà à l’essai pour des cas de cancer de la prostate et du pancréas, et les chercheurs expriment le souhait de voir cette thérapie porter des fruits aussi dans le cas du cancer de la vessie.

Ceci s’inscrit encore dans cette nouvelle philosophie en oncologie, alors que l’on parle beaucoup plus de « cibler les cellules » et de « greffe de cellules » que de chimiothérapie dans les traitements de l’avenir.

La chimiothérapie et la radiothérapie sont là pour rester, mais pourraient grandement bénéficier de l’appui de ces traitements ciblés au niveau des cellules.

Catégories
Uncategorized

La transplantation de cellules souches pourrait augmenter le risque de maladies cardiaques

Les gens qui subissent une transplantation de cellules souches, par une greffe de moelle osseuse ou de sang de cordon ombilical, auraient plus de chance de développer des problèmes cardiovasculaires, selon une étude.

Celle-ci est rapportée par nlm.nih.gov et affirme que plusieurs maladies cardiaques pourraient être influencées par de tels traitements. On parle entre autres de diabète, de haute pression et d’un taux de cholestérol élevé.

Les chercheurs de l’American Society of Hematology ont noté que les patients qui subissent des traitements de chimiothérapie ou de radiation juste avant une transplantation de cellules souches voient augmenter leurs chances d’avoir des problèmes cardiaques.

« Bien que nous nous en doutions, il était difficile de conclure avec précision jusqu’à présent. En fait, comme il était difficile de faire des suivis à très long terme sur ces patients, nous ne pouvions confirmer nos doutes. Des échantillons trop petits étaient également des obstacles », explique le Dr Saro Armenian, directeur de la Pediatric Survivorship Clinic au Childhood Cancer Survivorship Program de la ville de Duarte, en Californie.

Les chances de diabète et de problèmes de cholestérol seraient respectivement 1,5 et 1,4 fois plus probables que d’ordinaire.

Catégories
Uncategorized

Le jus de pamplemousse rend les anticancéreux plus efficaces

La revue Clinical Cancer Research révèle qu’un verre de jus de pamplemousse par jour permettrait de bénéficier des mêmes effets que trois fois la dose de Rapamycine (ou Sirolimus). Il s’agit d’un médicament qui empêche le rejet des greffes, mais surtout qui a aussi des effets anticancer.

En effet, le jus de pamplemousse que l’on a souvent jugé initiateur d’une surdose de médicament, permettrait plutôt de ralentir le mécanisme de façon naturelle, réduisant par conséquent les doses des médicaments, ce qui entraînerait également une diminution des coûts des traitements.

138 patients avec un cancer incurable ont participé à la recherche. Ils ont été divisés en trois groupes, un qui n’a reçu que le sirolimus seul, un qui l’a reçu avec du Ketocanazole (un médicament qui augmente l’efficacité du traitement) et le troisième groupe a reçu le Sirolimus avec du jus de pamplemousse.

Dans le deuxième et troisième groupe, on a obtenu sensiblement les mêmes résultats, mais il ne faut pas oublier que le jus de pamplemousse est plus naturel que le Ketocanazole, donc cause moins d’effets secondaires indésirables.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

 

Catégories
Uncategorized

Avancée majeure dans le domaine de la greffe de cellules cardiaques

Une équipe de l’Université de Washington vient de faire une avancée majeure dans le domaine de la santé cardiaque. Sur des porcs, on a réussi à supprimer l’arythmie après une crise cardiaque, en greffant des cellules issues de cellules souches embryonnaires.

Ces cellules cardiaques transplantées se mettent en phase et se synchronisent automatiquement aux muscles du coeur. Ceci permettrait donc de réparer les cœurs endommagés en réduisant l’incidence de l’arythmie.

« Ces résultats fournissent des preuves solides selon lesquelles les greffes de cellules musculaires répondent aux critères physiologiques nécessaires à la réparation du cœur. Cela va dans le sens de la poursuite du développement des thérapies à base de cellules souches cardiaques », indique le Dr Michael Laflamme à la revue Nature.

Des porcs avec des cœurs endommagés ont reçu des greffes de cellules et on a noté une réparation partielle du ventricule déficient, en plus d’une amélioration de la fonction mécanique et une réduction de l’arythmie. « Il a déjà été démontré que la transplantation de cellules du muscle cardiaque dérivées de cellules souches embryonnaires améliore la capacité de pompage des cœurs blessés », ajoute le Dr Laflamme. « Ici, nous montrons que la greffe permet aussi de réduire l’incidence des arythmies. »

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

Catégories
Uncategorized

La greffe de tissu ovarien pour une maternité retardée

La greffe du tissu ovarien permettrait de retarder la ménopause pour donner la chance aux femmes plus âgées de tomber enceintes et traiter les difficultés à concevoir, ont découvert des chercheurs américains.

Cette transplantation pourrait même éliminer l’existence de la ménopause, car en libérant des ovules, les ovaires produisent l’oestrogène et la progestérone qui régissent le cycle menstruel de la femme, explique Sherman Silber du Centre d’infertilité de Saint-Louis dans le Missouri.

C’est en observant le cas de trois femmes qui ont eu cette greffe que les chercheurs ont pu démontrer qu’elles avaient toutes pu avoir un ou plusieurs bébés à la suite de l’intervention, et selon leurs diverses situations.

Il y aurait même une femme dans l’étude qui aurait été déclarée stérile, à la suite d’un combat contre le cancer et des traitements de chimiothérapie. Toutefois, la transplantation d’un ovaire prélevé avant le début du traitement lui a permis de donner naissance à trois enfants depuis.

Grâce à la congélation d’une partie de leurs ovaires, les femmes ont pu concevoir naturellement, jusqu’à sept ans après la transplantation du tissu congelé. Pour les experts, il s’agit là d’une découverte pour un contrôle bénéfique de la maternité.

Les résultats des observations seront publiés sous peu sur le site d’information professionnelle Reproductive Biomedicine Online.

Catégories
Uncategorized

Les transfusions sanguines n’aident pas tous les enfants malades

Il semble qu’il y a beaucoup de réactions immunologiques qui se produisent chez les jeunes transplantés cardiaques, selon une étude observationnelle qui exigera davantage de tests.

Une rétrospective a été effectuée auprès de 94 patients pédiatriques qui ont subi une transplantation cardiaque dans le centre universitaire de Los Angeles entre 2004 et 2010. Parmi eux, 88 % ont reçu une transfusion sanguine.

Après avoir pris en considération les 12 facteurs préopératoires associés à de moins bons résultats chez les receveurs de transplantation cardiaque, l’augmentation de la quantité de sang transfusé en salle d’opération a engendré, dans 40 % des cas, de plus longs séjours aux soins intensifs, une hausse des jours d’intubation (de 115 %) et une augmentation de score d’inotropisme dans les 24 premières heures après l’opération (de 26 %).

Il est à noter que les patients qui ont connu une ou plusieurs de ces conséquences et qui devaient recevoir une plus grande quantité de sang étaient atteints de problèmes majeurs tels que septicémie postopératoire, dialyse, échec de la greffe, etc.

Les chercheurs ont également découvert qu’il y a un seuil pour la quantité de sang transfusé au-dessus duquel les résultats empirent. Ils ont constaté que des transfusions de plus de 60 cc/kg prédisent des résultats plus graves avec une précision de 76 %.

Des études antérieures ont également prouvé que l’âge du sang transfusé pouvait donner de moins bons résultats.

Catégories
Uncategorized

Adieu immunosuppresseur?

Une étude préliminaire de l’Université de San Fransico en Californie a prouvé que parmi 20 enfants ayant besoin d’une transplantation, 12 d’entre eux ont réussi à conserver la fonction du greffon normale sans la prise de médicaments immunosuppresseurs, et ce, pendant au moins un an.

Les sept patients qui ont développé un rejet du greffon aigu ou limite ont complètement récupéré en recommençant la prise de médicaments, mais la dose a pu être rapidement diminuée, voire éliminée, peu de temps après la réaction.

Les chercheurs écrivent : « Bien que l’arrêt du traitement immunosuppresseur chez les receveurs d’allogreffe de foie peut précipiter le rejet, la plupart des épisodes sont réversibles, sans conséquence à long terme. On peut ainsi minimiser la dose qui peut rendre les enfants à risque de dysfonction rénale, infections opportunistes, cancer et autres problèmes ».

Alors que des études antérieures laissaient croire que seuls 20 % des enfants greffés réagiraient bien sans immunosuppresseurs, 60 % comme taux de réussite a agréablement surpris les scientifiques.

L’élimination des immunosuppresseurs n’a octroyé aucune infection, décès ou perte du greffon, ce qui suggère que le retrait du médicament est possible pour tous les enfants.

L’étude se poursuit afin de savoir combien de temps les enfants peuvent tenir le coup sans immunosuppresseurs ou autres médicaments.

Catégories
Uncategorized

Un nouveau coeur artificiel pour les enfants malades

Élaboré pour la toute première fois par la Food and Drug Administration, le nouveau petit cœur artificiel permet enfin aux plus petits d’avoir un appareil sur mesure mécanique et pulsatile d’assistance respiratoire. Un énorme pas en avant pour le domaine de la santé.

Ce nouveau procédé, appelé système EXCOR Pédiatrique, a été conçu selon une taille adaptée à chaque enfant. Il permet de prolonger la période d’attente pour trouver un donneur pour une transplantation chez les enfants atteints d’insuffisance cardiaque.

Rappelons que les dispositifs d’assistance cardiaque qui existaient déjà pour les adultes étaient trop volumineux pour être utilisés chez les enfants dans l’attente d’une greffe cardiaque, explique la Dre Susan Cummins, directrice médicale en pédiatrie à la FDA pour les dispositifs.

Composé d’une ou deux pompes pour le sang et de multiples tubes pour relier la pompe vers les cavités cardiaques et les grandes artères, ce nouveau mécanisme permet d’améliorer la survie des petits patients.

Mentionnons que 17 à 23 % des enfants atteints d’insuffisance cardiaque ne parviennent pas à supporter les nombreux mois d’attente pour pouvoir bénéficier d’une greffe. Chez les bébés naissants, le temps d’attente moyen peut atteindre 119 jours.

Malgré cette avancée, les spécialistes rappellent qu’il reste toujours un grand travail à réaliser afin que plus de dispositifs soient conçus. Il en manque encore beaucoup trop pour les enfants, si l’on compare à ceux disponibles pour les adultes.