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Première greffe réussie d’un utérus

L’intervention chirurgicale réalisée à l’hôpital universitaire Akdeniz, en Turquie, a été pratiquée sur une femme née sans utérus.

5000 femmes dans le monde, comme Derya Sert, 21 ans, sont nées sans utérus.

L’organe a été prélevé sur une donneuse décédée. Selon l’avis des médecins, cela a facilité la transplantation, car plus de tissus et des vaisseaux sanguins ont pu être utilisés.

Une première tentative de transplantation à partir d’une donneuse vivante avait eu lieu en Arabie Saoudite en 2009, sans succès.

La jeune femme, qui rêve de devenir maman, devra patienter six mois encore avant que des médecins tentent de lui implanter des embryons. Elle pourrait ainsi voir son rêve devenir réalité.

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Premières greffes de trachées artificielles

Sept personnes ont subi les premières greffes de trachées artificielles à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy en France. Il s’agit d’une première mondiale en médecine.
 
La trachée est le tube qui relie le larynx aux poumons. Elle peut parfois être détruite lors d’un accident ou à la suite d’un cancer de la trachée ou d’organes avoisinants, comme un cancer thyroïdien.
 
La trachée artificielle est créée à partir d’un morceau de peau du patient et d’un morceau de cartilage prélevé sur ses côtes. Le tout est suturé et courbé afin de prendre la forme nécessaire pour remplacer la trachée.
 
Cette technique pourrait donc servir les personnes dont la trachée a été détruite par un accident ou un cancer. Il s’agit d’un espoir important, car jusqu’à présent, les chances de survie des patients atteints de cancer de la trachée étaient plutôt réduites.
 
De plus, avec cette greffe, le patient n’a pas besoin de traitement antirejet.
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Nouvelle technique de greffe de gencives

Des chercheurs de l’Université Laval viennent de faire une première mondiale. Selon la revue Biomaterials, ils sont parvenus à recréer en laboratoire des tissus de gencives.
 
La greffe de gencives est courante et permet de réparer les gencives endommagées par une pathologie comme un déchaussement. Cela peut être provoqué par une mauvaise technique de brossage ou une infection qui peut décoller la gencive. Ceci expose une trop grande partie de la dent, même l’os dans certains cas, et finit par faire tomber la dent. 
 
De plus, une reconstruction de la gencive est souvent nécessaire dans les cas de cancer de la bouche où l’on a extrait une tumeur.
 
Malgré le fait que ce soit une intervention courante, le problème réside dans la disponibilité et la qualité des tissus pour la greffe. En ce moment, pour de petites surfaces, on prélève un morceau du tissu du palais. Pour les grandes surfaces, c’est sur l’avant-bras que le prélèvement est fait. 
 
Avec la nouvelle technique québécoise, la culture en laboratoire permet d’avoir des tissus similaires à ceux endommagés en seulement quelques semaines.
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Nouveau registre pour les greffes du rein

La Société canadienne du sang vient d’ouvrir le Registre des donneurs vivants par échange de bénéficiaires, ce qui devrait augmenter de 15 à 20 % le nombre de greffes de reins au Canada.

Les personnes, qui souhaitent donner un rein à un proche, mais qui ne peuvent le faire en raison d’une incompatibilité, seront inscrites au registre afin de trouver un autre couple de donneur-receveur dans la même situation, mais avec qui il y aurait une compatibilité pour un échange de bénéficiaires.

Au Canada, 3 000 personnes sont en attente d’une transplantation. En 2007, 1 200 greffes ont été réalisées, dont 480 à partir de donneurs vivants.

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Une meilleure compréhension du système immunitaire

Le Dr Martin Guimond, de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, a découvert le mécanisme qui empêche la régénération des lymphocytes T de type CD4+, des globules blancs qui assurent le bon fonctionnement du système immunitaire.

Cette découverte, dont les détails sont publiés dans la revue Nature Immunology, risque d’aider les patients ayant suivi des traitements de chimiothérapie, ayant eu des greffes médullaires ou encore, ceux infectés par le VIH.

La chimiothérapie et la greffe de moelle osseuse sont reconnues pour détruire massivement les lymphocytes T, ce qui entraîne un affaiblissement du système immunitaire et rend les patients plus vulnérables aux nombreuses infections.

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Un pas de plus vers la greffe totale du visage

La Dre Maria Siemionow, bien entourée de son équipe, a réussi l’exploit de greffer 80 % d’un nouveau visage à une patiente.

La chirurgie, qui exclut la greffe des paupières, du front, de la lèvre supérieure et du menton, a eu lieu quelques semaines auparavant dans une clinique de Cleveland, en Ohio.

Il s’agit de la quatrième intervention du genre à l’échelle mondiale. La première a eu lieu en 2005 en France.

La patiente, dont on ignore l’identité, se porte bien selon la Dre Siemionow. Elle n’a pas démontré jusqu’ici de signes de rejet ou de dégénérescence des tissus implantés, symptômes qui peuvent être observés avec une telle intervention chirurgicale.

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Greffe d’une trachée réussie

Claudia Castillo est la première patiente au monde à avoir subi avec succès une greffe de trachée, cultivée à partir de cellules souches adultes, ce qui élimine complètement le risque de rejet.

Cet exploit médical, réalisé à la mi-juin, est l’oeuvre de chirurgiens espagnols, italiens et britanniques.

Depuis quatre ans, Mme Castillo avait de graves problèmes pulmonaires, au point de nécessiter l’ablation de son poumon gauche. Afin d’éviter cette chirurgie risquée, le Dr Paolo Macchiarini et son équipe ont prélevé des tissus de trachée chez une femme décédée, ainsi que des cellules souches de Claudia Castillo. Les cellules prélevées ont ensuite été multipliées afin de créer une nouvelle trachée en laboratoire.

Depuis la greffe, la patiente se porte à merveille et est maintenant capable de monter deux étages et de marcher 500 mètres sans s’arrêter. Elle sera toutefois sous surveillance médicale pendant trois ans, afin de vérifier si la structure en cartilage de la trachée demeure intacte.

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La greffe cardiaque fête ses 40 ans

Le 30 mai 1968, l’équipe du Dr Pierre Grondin de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) réussissait un exploit médical, soit la première greffe cardiaque au Canada. Toutefois, en raison du taux élevé de rejets des transplantés, cette pratique médicale avait été abandonnée partout dans le monde dès l’année suivante.

Ce n’est que quelques années après, avec l’arrivée de la cyclosporine, un médicament immunosuppresseur qui permet d’éviter le rejet du nouvel organe, que les cardiologues ont repris les greffes à l’échelle mondiale. Grâce à la cyclosporine, le taux de survie est de 90 % après la première année suivant cette opération.

Le 24 avril 1983, l’équipe du Dr Grondin effectuait une greffe cardiaque sur Diane Larose, alors âgée de 21 ans. Ce fut la première greffe réussie de cette deuxième phase au pays.

Depuis, l’ICM réalise entre 12 à 15 chirurgies du genre annuellement. Cette faible statistique s’explique, entre autres, par le nombre peu élevé de dons d’organes.

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Homologation de l’Advagraf

L’agence de santé fédérale a donné le feu vert au fabricant Astellas Pharma Canada, qui pourra vendre l’Advagraf, un médicament prévenant le rejet d’organes chez les patients ayant subi une greffe de rein.

« Ce traitement antirejet à dose monoquotidienne représentera un avantage considérable. Il contribuera à simplifier le schéma posologique que doivent suivre les patients greffés », a souligné la Dre Sita Gourishankar, néphrologue affiliée au département de néphrologie de l’Université de l’Alberta.

La directrice du développement de nouveaux produits chez le fabricant, Mme Barbara Reynolds, y voit un avantage dans la prise quotidienne de ce médicament : « Étant donné qu’il est administré une fois par jour, Advagraf contribuera à rationaliser le nombre de médicaments que doivent prendre les patients. Ce progrès important permettra de renforcer l’adhésion au traitement immunosuppresseur à long terme. »