D’après le Nouvel Obs, les transports aériens, maritimes, ferroviaires et urbains de la ville d’Athènes, en Grèce, ne fonctionnent pas en ce moment, car les centrales syndicales ont choisi de se rebeller contre les mesures sévères mises en place.
Aujourd’hui se tient la deuxième grève générale qui paralyse la Grèce en quinze jours. De cette façon, les centrales syndicales manifestent contre les mesures prises par le gouvernement afin de tenter de sortir le pays d’une grosse crise financière.
Les transports aériens et maritimes ont été arrêtés depuis minuit ce matin, les dessertes ferroviaires n’offrent plus de services et il n’y a qu’une seule ligne de métro ouverte à Athènes, et ce, pour permettre aux grévistes d’aller aux manifestations. Les autres transports communs, comme le métro, le bus, le trolley et le tramway, n’étaient pas en marche.
Des manifestations devraient aussi se dérouler dans d’autres grandes villes, à Salonique notamment. À cause de la grève, des écoles et des bureaux administratifs sont fermés, puis des banques et de grandes entreprises sont un peu au ralenti. Les hôpitaux sont ouverts, mais ce n’est pas le personnel régulier qui y travaille.
Le mouvement a été lancé par la Confédération générale des travailleurs grecs (1 million d’adhérents) ainsi que par la Fédération des fonctionnaires Adedy (375 000 membres).