Le zoo de Saint-Louis n’était pas peu fier de présenter cette semaine ses deux nouveaux pensionnaires, des zèbres de Grévy, une espèce en voie de disparition.
Nés du même père, mais de mères différentes, les nouveaux venus sont deux des 2 000 zèbres de cette espèce qui a jadis compté plus de 15 000 membres dans les années 1970, avant de tomber dans la catégorie d’espèce en voie d’extinction.
Les zèbres de Grévy se distinguent du zèbre commun par un pelage aux lignes deux fois plus nombreuses et plus fines. Ils sont les plus grands de la famille des zèbres, pouvant atteindre le poids de 1 000 livres à l’âge adulte et ont une tête plus étroite que le zèbre commun.
Le zèbre de Grévy est aussi appelé le zèbre impérial et tient son nom de Jules Grévy, président de la République française qui s’était vu offrir un spécimen par le roi de Chloa, une région de l’Éthiopie, en 1882.
Malheureusement, ce premier spécimen connu avait rendu l’âme au bout de quelques jours seulement.