La maison CROP a réalisé, en septembre dernier, un sondage auprès de travailleurs québécois afin de connaître leurs intentions s’ils étaient atteints de la grippe A (H1N1).
Au vu des résultats, malades ou pas, près d’un quart des travailleurs disent que si eux-mêmes ou un membre de leur foyer contractaient la grippe A (H1N1), ils iraient travailler quand même.
Ce phénomène est encore plus marqué chez les hommes puisqu’un sur trois (33 %) dit avoir l’intention de se présenter au travail advenant le cas où lui-même ou un membre de sa famille serait atteint du virus.
Malgré les menaces de pandémie de grippe, plus d’un travailleur sur deux (53 %) affirme qu’il n’a pas modifié ses habitudes personnelles de prévention comme bien se laver les mains, tousser dans le coude ou utiliser un désinfectant à mains. Chez les hommes, ce pourcentage se hisse à 58 %.