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Fin de la pandémie de H1N1
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement annoncé la fin de la pandémie de la grippe A (H1N1) qui avait été déclarée le 11 juin 2009.
« Le nouveau virus H1N1 est en fin de course », a dit la directrice de l’OMS, Margaret Chan. Maintenant, on a réduit la H1N1 au rang de simple grippe.
Le nombre de décès reliés à la maladie a énormément chuté, et dans l’hémisphère nord, son activité est quasiment nulle, depuis un moment.
Au Québec, la dernière personne à avoir été hospitalisée était en février dernier, et depuis le mois de juillet, on ne retrouve aucun cas de grippe A (H1N1).
Depuis le début de la pandémie, l’année dernière, la maladie a fait 18 500 morts dans le monde et aura nécessité plusieurs milliards de dollars pour des campagnes de prévention.
Selon un sondage de la firme Léger Marketing, la grande majorité des Canadiens ne savent pas faire la différence entre les symptômes de la sinusite, du rhume et de la grippe.
Avec la pandémie de H1N1 et la saison hivernale en cours, il est important de bien reconnaître les symptômes afin de savoir quand consulter un médecin.
Pour un rhume, vous aurez des éternuements et de l’écoulement nasal notamment. Ces symptômes peuvent être facilement traités à la maison avec du repos, de la détente et de la soupe au poulet par exemple.
Pour la sinusite, il y a des douleurs faciales, de la congestion, des maux de tête et de dents, de la fièvre et de la congestion nasale. Les symptômes peuvent durer jusqu’à quatre semaines, mais s’ils persistent au-delà de 7 jours, il est fortement recommandé de consulter un médecin qui devra prescrire un corticostéroïde comme Nasonex, un vaporisateur nasal spécialement conçu pour les sinusites.
Finalement, pour la grippe, les symptômes que vous retrouverez sont de la fièvre, des courbatures et des frissons. Cela demande une surveillance, car si les symptômes persistent plus de cinq jours, il faut consulter un médecin.
On estime que seulement cette année au Canada, 4 millions de personnes auront une sinusite, 6 millions auront la grippe et que les adultes auront de 2 à 4 rhumes en moyenne.
Le Tamiflu remis en question
Une enquête du British Medical Journal (BMJ) et de Channel 4 News remet en question l’efficacité du Tamiflu.
Selon eux, il n’y a aucune preuve réelle que le médicament prévient les complications qui peuvent survenir à la suite d’une grippe, comme une pneumonie par exemple.
Le BMJ s’interroge donc sur la validité de l’étude de Roche, le fabricant du Tamiflu distribué en énorme quantité depuis le début de la pandémie de grippe A (H1N1) et qui coûte des milliards de dollars aux gouvernements à travers le monde.
Ils ont analysé 20 études, dont une qui disait clairement que le Tamiflu ne réduisait pas les risques de complications de la grippe au niveau des voies respiratoires. Le Tamiflu est censé réduire les risques de complications et réduire la durée des symptômes de la grippe, mais on ajoute même que le médicament provoque des nausées et quelques effets indésirables qui pourraient être sous-estimés.
Selon BMJ et Channel 4 News, le manque de données de l’étude de Roche vient miner les résultats de leur recherche et ils se demandent donc si tout ceci n’aurait pas été pratiquement inutile.
Une nouvelle étude publiée dans le magazine Science pourrait aider les médecins à comprendre comment le virus de la grippe contourne les effets des vaccins et arrive à se propager sans problème.
Étant donné que la manière de vacciner les humains est trop variable, on a étudié des poneys vaccinés ou non.
Il est à noter que depuis 1950, les chevaux, surtout ceux de course, sont aussi vaccinés contre la grippe et les résultats obtenus sont assez intéressants pour aider les spécialistes à développer une vaccination optimale dans le futur.
On a suivi les changements des acides aminés produits dans une protéine de la grippe. C’est d’ailleurs ce qui permet au virus de déjouer le système immunitaire.
Chez les chevaux, on a noté que plus il y avait une différence entre les souches vaccinales et virales, plus il y avait de chance que l’animal soit infecté et contagieux. Cela influençait même la durée de la période de contagion.
Ces nouveaux résultats seront donc analysés en profondeur afin de voir s’il est possible de mieux organiser les stratégies de vaccination et mieux protéger la population contre le virus.