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Trop de décongestionnant pour les enfants?

Une recherche, publiée dans l’édition de décembre de la revue Pediatrics, démontre que les enfants, même ceux de moins de deux ans, consomment fréquemment des médicaments à base de pseudoéphédrine, un décongestionnant, même si les professionnels de la santé les remettent en question.

C’est que la pseudoéphédrine a été associée à des morts subites chez les jeunes enfants, bien que l’on ignore encore quels sont les risques à long terme de la prise de ce médicament.

Des données médicales, collectées entre 1999 et 2006, ont permis de conclure que 4,9 % des enfants de moins de 17 ans avaient pris de la pseudoéphédrine au cours de l’année. Parmi les sujets, les plus jeunes avaient reçu le médicament plus souvent, à raison de 8,1 % de l’échantillon.

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Pas de sirops pour les enfants

Des fabricants pharmaceutiques américains ont décidé de modifier l’avis de mise en garde sur leurs sirops anti-toux et autres médicaments contre le rhume vendus sans ordonnance. On pourra désormais y lire que ces produits ne sont pas recommandés pour des enfants de moins de 4 ans.

« Après consultations avec la Food and Drug Administration (FDA), les principaux fabricants ont décidé de volontairement modifier la notice spécifiant «ne pas utiliser» avec les enfants de moins de quatre ans », a fait savoir, par communiqué, la Consumer Healthcare Products Association (CHPA).

Seules les doses recommandées pour les enfants de plus de 4 ans seront indiquées.

Alors que les pédiatres des États-Unis se sont prononcés contre ce type de médicaments pour les bambins, la FDA hésite encore à les retirer du marché parce qu’elle craint que les parents ne donnent à leurs enfants des médicaments contre le rhume destinés aux adultes.

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Immunisés à vie contre la grippe

Selon une étude dont les résultats complets sont publiés dans la revue scientifique Nature, les personnes ayant survécu à l’épidémie de grippe espagnole de 1918 produisent encore des anticorps.

En cas de nouvelle pandémie, les 32 participants à cette recherche seraient donc immunisés contre le virus puisque leurs anticorps sont si puissants qu’ils ont même guéri des souris infectées par le virus de 1918.

L’auteur principal de l’étude, le Dr James Crowe, espère maintenant mettre au point des anticorps similaires afin de développer un traitement efficace contre les différentes souches du virus de la grippe aviaire.

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Une nouvelle souche de la grippe aviaire inquiète

Après la souche H5N1 de la grippe aviaire, voilà que la H9N2 pourrait également menacer la population mondiale, selon une équipe de virologues de l’Université du Maryland qui trouve des caractéristiques similaires entre les souches de l’influenza.

358 personnes ont été contaminées par la souche H5N1 depuis 2003 et 243 en sont mortes, tout comme les 300 millions de volailles qui ont dû être abattues.

Retrouvée chez quelques espèces animales, dont les oiseaux, la H9N2 a aussi contaminé au moins quatre enfants à Hong Kong, provoquant des symptômes sans gravité. Toutefois, les chercheurs américains croient qu’une seule mutation rend cette souche plus virulente et pathogène.

Parmi les centaines de souches de la grippe aviaire, quatre, dont la H5N1, la H7N3, la H7N7 et la H9N2, ont contaminé des humains.

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50 millions contre la grippe aviaire

Le quotidien Le Soleil nous apprend que le gouvernement de Jean Charest s’apprête à investir 50 millions de dollars supplémentaires afin de se préparer contre une éventuelle pandémie de grippe aviaire.

Cette somme servira, entre autres, à acheter des antibiotiques contre les infections secondaires, comme la pneumonie, qui sont souvent associées à la maladie.

Comme ce virus de l’influenza demeure encore mystérieux pour la communauté scientifique, plusieurs types d’antibiotiques différents devront être stockés en raison de la grande variété de bactéries qui peuvent causer la contagion.

« On est à l’étape de constituer une réserve des médicaments qui ont été désignés. Les achats doivent débuter à l’automne pour constituer la réserve progressivement », a précisé Dominic Bélanger, pharmacien au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et membre du comité de préparation à l’éventuelle pandémie.

Cette initiative du MSSS vise à prévenir une pénurie de médicaments dans l’optique où des dizaines de millions de personnes dans le monde contracteraient la souche grippale H5N1 en même temps.

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Des anticorps naturels contre l’influenza

Une recherche menée par des scientifiques de l’Université Emory aux États-Unis a permis de développer une nouvelle technique médicale qui consiste à extraire et de calquer les cellules humaines qui produisent des anticorps.

Le Dr Rafi Ahmed et son équipe ont prélevé des échantillons de sang de personnes qui venaient tout juste d’être vaccinées et dont l’organisme fabriquait plus d’anticorps. Ils ont ensuite extrait les cellules qui fabriquaient ces anticorps pour ensuite les reproduire en laboratoire.

Une fois injectés dans un corps humain, les anticorps pourraient agir sur une personne qui a déjà été infectée par un virus ou encore combattre l’influenza et d’autres maladies, comme la variole ou la maladie du charbon, dans l’attente qu’un vaccin fasse effet.

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Des virus visibles

Luc Beaulieu, chercheur et professeur de physique de l’Université Memorial, à Terre-Neuve, a développé un détecteur de virus qui serait en mesure de déceler des virus qui voyagent dans l’air, comme celui de l’influenza.

Cette percée médicale a d’ailleurs permis à M. Beaulieu de remporter le Prix Petro-Canada d’une valeur de 25 000 $ remis à des jeunes innovateurs.

Le chercheur entend utiliser ce montant pour poursuivre ses recherches en la matière, qui pourraient éventuellement être utilisées en milieu hospitalier ou en aéronautique. La navette spatiale ou un avion pourrait ainsi être impeccable et sans virus.

Le scientifique souhaite toutefois améliorer la précision de sa découverte. « Il faut que le signal soit précis. On ne peut pas arrêter un avion qui arrive d’un autre pays parce qu’on pense, peut-être, qu’il y a 50 % de chances qu’il y ait des virus dans l’avion. Ça ne se fait pas. Il faut être sûr à 100 % », a-t-il conclu.

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Mince protection du vaccin contre la grippe

Une récente étude menée par le Centers for Disease Control des États-Unis confirme que les vaccins contre l’influenza administrés lors de la dernière saison grippale ont protégé modestement contre le virus de souche A et pas du tout contre la souche B.

L’organisme affirme même que l’efficacité des vaccins contre les trois variétés de grippe a été de 44 %, alors que normalement, la communauté scientifique prétend que celle-ci se situe entre 70 et 90 % chez les adultes en santé.

Au Canada, la saison grippale a débuté avec le sous-type H1N1 de la souche A, pour lequel la population a été vaccinée, pour ensuite migrer vers des infections causées par la souche B.

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L’influenza résiste au Tamiflu

Devant la hausse considérable des cas de grippe à l’échelle mondiale, des experts admettent que le Tamiflu, le médicament censé enrayer une éventuelle pandémie de la maladie, n’est pas si efficace contre le virus de l’influenza.

Des chercheurs devront analyser le virus de type A, appartenant au sous-type H1N1, afin d’expliquer pourquoi il est si résistant au Tamiflu.
 
Préoccupée par la situation, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a organisé une réunion virtuelle mardi (29 janvier) afin d’évaluer les risques de pandémie.
 
Le Dr Frederick Hayden, un expert de la lutte antivirale de l’OMS, tient toutefois à préciser que la majorité des personnes infectées par le virus de la grippe peuvent être soignées efficacement grâce au Tamiflu, au zanamivir ou au Relenza.

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Le résistant virus de l’influenza

Le quotidien suisse Le Temps nous apprend que le virus de l’influenza peut survivre deux semaines sur des billets de banque.

Pour en arriver à de telles conclusions, les scientifiques ont déposé diverses souches du virus de l’influenza sur des billets usagés. Non seulement le virus était-il encore actif après 17 jours, mais d’autres sécrétions humaines étaient maintenant sur les échantillons monétaires observés.
 
Yves Thomas, l’auteur principal de la recherche, mentionne : « Cette stabilité inattendue du virus suggère que ce genre de support inerte non biologique ne doit pas être totalement ignoré dans la préparation à une pandémie. » Il ajoute que « ce sont avant tout les particules en suspension dans l’air et les contacts directs interhumains (baisers, poignées de main) qui sont la cause première de la transmission du virus ».
 
Cette étude a été commandée par une institution financière suisse qui craint une pandémie de grippe, puisqu’on évalue qu’il y a entre 20 et 100 millions de billets de banque échangés quotidiennement.
 
Le docteur Thomas prévoit maintenant se pencher sur les raisons qui expliquent pourquoi les billets sont une surface où prolifère tant le virus de la grippe.