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Les scientifiques inquiets par la transmission de virus de l’homme vers l’animal

La saison de la grippe est à nos portes (si vous ne l’avez pas déjà), et les scientifiques s’inquiètent du phénomène de transmission des virus par l’homme vers les animaux, rapporte santelog.com.

C’est ce qu’indiquent des chercheurs de l’Université de l’Oregon, aux États-Unis, à la suite d’une étude qui révèle que les humains peuvent transmettre le virus de la grippe à leurs animaux de compagnie.

On appelle ce phénomène « zoonose inverse » et il soulève beaucoup de questions chez la communauté scientifique, incluant les médecins et vétérinaires.

Ce qui inquiète, c’est la possibilité de voir naître de nouvelles souches des virus déjà connus, comme le H1N1, après passage de ceux-ci de l’humain vers l’animal domestique.

Bien sûr, les vétérinaires veulent quant à eux tenter de réduire les morts d’animaux causées par leurs maîtres.

Le premier cas recensé de mort animale par transmission de virus humain l’a été en 2009, en Oregon. Il s’agit donc d’un concept assez récent. En 2010-2011, on dénombrait 13 chats et 1 chien qui seraient morts du H1N1. Quelques cas de furets ont également été rapportés, indique l’étude.

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Nouvelles recommandations de vaccination contre la grippe pour les enfants

À l’approche de la saison froide, les CDC (Centers for Disease Control) ont émis les recommandations de vaccination contre la grippe pour les enfants.

Selon Medscape, tous les vaccins contre la grippe offerts durant la prochaine saison de cette maladie contiennent trois antigènes inactifs, soit deux souches de l’influenza de type A et une souche de l’influenza de type B. Deux de ces trois antigènes ont été légèrement modifiés depuis l’année dernière, à la suite de données sur les souches de grippes qui circulent maintenant à travers le monde.

Le vaccin peut être administré aux bébés dès l’âge de 6 mois, et aux enfants jusqu’à l’âge de 8 ans (les enfants plus âgés reçoivent la dose pour adultes).

Les parents doivent considérer si leur enfant a déjà reçu un vaccin contre la grippe saisonnière depuis juillet 2010. Si l’enfant a bel et bien reçu deux doses ou plus depuis, une seule dose du vaccin contre la grippe est requise pour la saison 2012-2013, afin que l’enfant obtienne une protection complète.

Toutefois, si l’enfant n’a pas reçu au mois deux doses de vaccin depuis ce temps, ou si l’historique d’immunisation ne permet pas de le vérifier, il est recommandé pour l’enfant de recevoir deux doses du vaccin contre la grippe saisonnière pour 2012-2013. Ces deux doses doivent être administrées à au moins quatre semaines d’intervalle pour assurer leur efficacité.

Les enfants qui ont une allergie légère aux œufs peuvent tout de même recevoir le vaccin, tandis que ceux qui souffrent plutôt d’une allergie sévère devraient prendre d’autres dispositions.

Un vaccin intranasal est également proposé pour les enfants de plus de 2 ans en bonne santé. Finalement, les CDC rappellent aux parents l’importance de suivre les conseils de leur médecin de famille ou autre professionnel de la santé.

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Le retour de la saison de la grippe

« La seule prévision avec la grippe, c’est qu’elle est imprévisible », déclaraient candidement des membres de l’agence de santé américaine.

Encore une fois, les autorités en matière de santé nationale pressent les gens à se faire vacciner contre l’influenza, à l’aube de la prochaine saison hivernale, selon nlm.nih.gov.

L’an dernier, on enregistrait une année très calme en matière de virus de la grippe, une des moins violentes depuis longtemps. Ceci n’est malheureusement en aucun cas un indicateur pour l’année qui nous concerne, les prédictions pour le virus étant complexes à déterminer.

Après tout, il n’y a que deux ans que le H1N1 frappait à travers le monde, notent les spécialistes. Le Dr Howard Koh, assistant-secrétaire du U.S. Department of Health and Human Services, affirme que « les dernières années démontrent que l’influenza est très imprévisible ».

Il ajoute : « Même dans les saisons les plus calmes, plusieurs cas de grippes s’avèrent mortels », notant au passage plusieurs cas pédiatriques.

Il suggère donc, comme la majorité de ses confrères, une vaccination préventive. Par ailleurs, on note que le vaccin de cette année protègerait contre deux nouvelles souches du virus, en plus de celles de l’an passé.

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Et si cette grippe était en fait une allergie d’automne

Plusieurs parents se plaignent que dès la rentrée scolaire, leur enfant attrape inévitablement une grippe. Cependant, nlm.nih.gov explique qu’il est également possible que ce qui semble être le virus de l’influenza puisse parfois n’être en réalité que des allergies d’automne!

« Il est facile de conclure qu’un nez qui coule est le symptôme d’une grippe, mais souvent, il ne s’agit que du rhume des foins, causé par les mauvaises herbes », lance le Dr Joseph Leija, un allergologue du Loyola University Health System, basé au Chicago Memorial Hospital.

Le spécialiste met d’abord en garde contre les spores de moisissures, qui voyagent par les vents d’une région à une autre. Un climat sec et l’absence de moisissures visibles à l’œil nu n’est donc gage d’aucune garantie.

L’allergie automnale aux mauvaises herbes est commune et peut frapper dès le milieu de l’été jusqu’aux premiers jours de gel au sol, avant l’hiver. Les périodes peuvent varier selon la zone géographique.

Les symptômes sont trompeurs, puisqu’ils sont presque identiques à ceux de la grippe : nez qui coule, yeux irrités, migraine, sinus bloqués, etc.

Il est conseillé de bien analyser la situation afin de savoir si votre enfant ou vous-même bénéficieriez d’un traitement contre les allergies.

Dans un tel cas, il est préférable de prendre les médicaments à cet effet avant que les symptômes ne se développent, car ils prennent quelques jours avant d’agir complètement.

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Les enfants atteints de troubles neurologiques plus susceptibles de décéder de la grippe

Les enfants atteints de désordres du développement ou de troubles neurologiques comme l’épilepsie et la paralysie cérébrale auraient constitué 43 % des décès d’enfants dus au virus H1N1 durant la pandémie de 2009.

En fait, ces enfants ont souvent des problèmes reliés aux fonctions de muscles qui affectent la respiration, la toux et la déglutition.

Ainsi, ils ne peuvent pas chasser les sécrétions de leurs voies respiratoires, les rendant particulièrement vulnérables à la pneumonie, selon l’étude publiée dans Pediatrics.

L’étude a également fait ressortir l’importance de la vaccination en démontrant que 3 % seulement des enfants avec un problème neurologique qui ont succombé à la grippe avaient reçu un vaccin contre la souche pandémique de la maladie.

Rappelons que les femmes qui allaitent, grâce au lait maternel qui améliore le système immunitaire du bébé, rendent déjà leur enfant moins susceptible d’attraper la grippe, entre autres maladies.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) soutient que l’allaitement maternel « est l’un des moyens les plus efficaces de préserver la santé et d’assurer la survie de l’enfant ».

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Un pas de plus vers un vaccin universel contre la grippe

Depuis plusieurs années maintenant, les chercheurs tentent de trouver un moyen de créer un vaccin universel qui protègerait contre toutes les souches de grippe. Des Canadiens de l’Université de la Colombie-Britannique viennent de faire un pas de plus vers la réalisation d’un tel projet.
 
La nouvelle recherche démontre que le vaccin de 2009 contre la grippe H1N1 produit des anticorps qui protègent contre plusieurs virus de la grippe, dont la H5N1 et la grippe aviaire.
 
Le virus de la grippe comporte une protéine nommée hémagglutinine ou HA. « Cette protéine est comme une fleur avec une tête et une tige. Le virus de la grippe se lie aux cellules humaines par l’intermédiaire de la tête de HA, un peu comme une prise et une fiche », explique le professeur John Schrader.
 
Les vaccins actuels s’attaquent seulement à la tête de la HA, et comme le virus de la grippe change rapidement, les changements sont aussi faits sur la HA. Donc, chaque année, un nouveau vaccin doit être créé.
 
Par contre, avec celui contre la H1N1, le fonctionnement est différent et il s’attaque à la tige. « Plutôt que d’attaquer la tête variable de HA, les anticorps ont attaqué la tige de HA pour neutraliser le virus. Or, la tige de HA est nécessaire pour que le virus puisse pénétrer dans la cellule. »
 
Voilà donc une avancée importante pour la création d’un vaccin universel.
 
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Femmes enceintes : le vaccin contre la grippe recommandé

Cette année, les femmes enceintes sont présentes sur la liste des personnes ayant droit à la vaccination contre la grippe saisonnière, rapporte le site Famili.fr.

Les futures mamans peuvent donc se faire vacciner pour protéger leur santé et celle de leur bébé, quel que soit le stade de la gestation. Cette vaccination saisonnière ne comporte aucun risque pour le foetus.

La vaccination pendant la grossesse comporte certains avantages pour le bébé. En effet, la mère transmet des anticorps protecteurs à son petit. Ce dernier est donc protégé contre le virus après l’accouchement.

La France rejoint maintenant un grand nombre de pays industrialisés qui conseillent la vaccination antigrippale aux femmes enceintes.

Il existe encore trop de craintes, non fondées, concernant la vaccination des femmes enceintes. Les futures mamans devraient discuter avec leur médecin afin d’avoir l’heure juste et se faire rassurer. Cette vaccination a de réels effets bénéfiques pour la mère et son enfant à venir.

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Une mutation génétique à l’origine des grippes sévères

Une faille génétique expliquerait pourquoi certaines personnes développent des complications sévères avec le virus de la grippe.
 
Le gène IFITM muté, qui ne produit plus ses protéines, ne protègerait pas contre les infections virales, rendant les cellules plus sensibles.
 
Seule une petite partie de la population présente cette mutation, mais elle est grandement liée aux complications, selon ce que rapportent les chercheurs du Wellcome Trust Sanger Institute et de l’University College London dans la revue Nature.
 
Selon leurs recherches, les souris dépourvues de ce gène avaient plus de risques de développer des symptômes sévères de la grippe, comparativement à celles qui avaient un gène normal.
 
D’après les tests menés sur 53 humains hospitalisés pour la H1N1, on estime que 0,3 % de la population présenterait cette mutation génétique, et que 5,7 % des hospitalisations pour la grippe mettent en cause ce gène muté.
 
Les complications grippales peuvent se caractériser par une importante perte de poids, des symptômes plus graves, une présence plus importante du virus dans les poumons, des signes d’une pneumonie soudaine et grave ainsi que des lésions pulmonaires importantes.
 
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Premiers essais pour un vaccin universel contre la grippe

Dernièrement, de nombreuses études ont parlé d’un vaccin universel possible capable de contrer les différentes souches de l’influenza.
 
Des essais cliniques sont en cours en France sur 161 patients. On étudie l’efficacité du midodrine pour contrer tous les virus de la grippe, y compris le A (H15N1).
 
En ce moment, les antiviraux qui sont utilisés bloquent des protéines virales pour limiter la réplication et la dissémination du virus dans le corps. Le problème est que de nombreuses souches sont résistantes à ces traitements.
 
Les chercheurs ont découvert que tous les virus de l’influenza ont systématiquement une expression d’environ 300 gènes qui rendent les cellules vulnérables à l’infection.
 
Le nouveau vaccin universel permettrait de contrer toutes les souches de la grippe, réduisant considérablement sa propagation.
Les premiers résultats sont attendus pour septembre 2013.

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Grossesse : un vaccin contre la grippe donne la santé aux bébés

Mark Steinhoff, médecin à l’Université Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health à Baltimore, et ses collègues ont réalisé une étude auprès de 327 nourrissons au Bangladesh, durant la saison de la grippe.

Les chercheurs ont démontré que selon l’âge gestationnel, il y avait une différence de poids chez les bébés qui avaient grandi dans le ventre d’une mère vaccinée contre la grippe et ceux d’une mère vaccinée contre le pneumocoque (25,9 % contre 44,8 %).

En d’autres termes, les bébés nés de mères qui avaient reçu le vaccin contre la grippe avaient un poids de naissance plus élevé en moyenne (3178 contre 2978 grammes), ont expliqué les chercheurs dans le JAMC. Les nourrissons étaient moins nombreux à souffrir de fièvre et de maladies respiratoires quand arrivait la saison de la grippe.

En revanche, l’étude, qui a été faite en deux temps, a permis de conclure également que lorsque ce n’était pas la période de la grippe, il n’y avait aucune différence dans le taux de maladies respiratoires accompagnées de fièvre supérieure à 38 °C pour les mères et leurs nourrissons ni aucune différence concernant le poids moyen à la naissance si l’on compare les femmes qui avaient reçu le vaccin antigrippe à celles ayant reçu le vaccin antipneumocoque.

Les experts concluent donc que la prévention de l’infection par la grippe saisonnière chez les femmes enceintes avec la vaccination peut influencer la croissance du fœtus et aider au système immunitaire de l’enfant.