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La vie d’un enfant négligé peut s’améliorer

Une étude menée par le Centre hospitalier pour enfants de Boston et son département de neurosciences suggère que le volume de substance grise et blanche dans le cerveau diffère d’un enfant à l’autre selon son vécu.

La bonne nouvelle de cette étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences est que le volume de matière grise et blanche peut connaître un rétablissement, tout comme une augmentation, si l’enfant se trouve en confiance et en sécurité dans un environnement sain pour lui.

Ainsi, un enfant institutionnalisé peut être atteint d’une déficience cognitive, mais montrer des améliorations lorsqu’il est placé dans un bon foyer d’accueil. « L’exposition à l’adversité durant l’enfance a un effet négatif sur le développement du cerveau », expliquent les chercheurs. « Il n’y a pas que les enfants placés en institution qui sont concernés, mais aussi les enfants exposés à la violence, l’abandon, la guerre, la pauvreté extrême, etc. »

Pour arriver à ces conclusions, l’IRM de trois groupes d’enfants âgés de 8 à 11 ans, dont deux groupes ayant vécu des traumatismes et un autre ayant eu un développement normal, a été observée.

« Nos études cognitives suggèrent qu’il peut y avoir une période sensible couvrant les deux premières années de la vie dans lequel l’apparition de la famille d’accueil exerce un effet maximal sur le développement cognitif », ajoutent les experts, mentionnant que le plus tôt un enfant est placé dans un environnement sain, meilleurs sont les résultats.

Au moins 8 millions d’enfants dans le monde vivent dans des milieux institutionnels, selon l’UNICEF, pour des cas de négligence physique et psychologique grave.