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Ronfler est synonyme de somnolence

Selon une recherche publiée dans la revue Pediatrics, les enfants obèses qui ont de la difficulté à respirer lors de leur sommeil ont tendance à être plus somnolents durant le jour que les enfants plus minces.

Selon les chercheurs David Gozal et Leila Kheirandish-Gozal de l’Université de Louisville, au Kentucky, ces symptômes observés chez les sujets de l’étude ressemblent étrangement à ceux observés chez des adultes qui souffrent d’apnée du sommeil.

Pour en arriver à ces conclusions, les deux scientifiques ont observé 50 bambins de 6 à 9 ans ayant un poids santé et 50 autres dont l’indice de masse corporelle était au-dessus de la moyenne. Après une nuit de sommeil, le temps avant de faire une sieste au cours de la journée était mesuré.

Il en résulte que les enfants obèses ne prenaient que 12,9 minutes pour s’endormir, comparativement à 17,9 minutes pour les enfants au poids normal.

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Les conséquences d’un léger surplus de poids

Une recherche, publiée dans Circulation, prouve qu’un léger surplus de poids et une inactivité sont suffisants pour que l’incidence d’insuffisance cardiaque soit en hausse.

L’auteur principal de cette étude, le Dr Satish Kenchaiah, assure qu’un peu d’exercice physique quotidiennement est suffisant pour faire diminuer ce risque.

Pour arriver à ces conclusions, 21 000 participants ont été suivis pendant 20 ans. Ceux qui avaient un indice de masse corporelle de 25 à 29,9 voyaient leur incidence d’insuffisance cardiaque augmenter de 49 % comparativement aux sujets ayant un poids santé.

Le cardiologue Gerald Fletcher a réagi à ces résultats : « Ces résultats renforcent ce que l’on affirme depuis des années. Sans être obèse, avoir un surplus de poids est considéré comme un facteur de risque de l’insuffisance cardiaque. »

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Vers une meilleure compréhension de l’obésité

Une vaste étude chez deCODE Genetics, menée auprès de 300 000 sujets, permet de conclure que six mutations génétiques pourraient expliquer l’obésité par leur effet sur le cerveau.

Les gènes visés sont TMEM18, KCTD15, GNPDA2, SH2B1, MTCH2 et NEGR1. Les chercheurs ont espoir que cette découverte sur le métabolisme et son effet sur le poids va permettre des traitements de l’obésité.

« Ces résultats laissent envisager un avenir prometteur pour combattre l’obésité et développer de nouveaux traitements qui agissent sur le contrôle de l’appétit, le métabolisme et comment le corps emmagasine l’énergie », a souligné le Dr Kari Stefansson, l’un des auteurs de cette étude.

Seulement aux États-Unis, le tiers de la population est considérée comme étant obèse et les autorités affirment que 100 000 décès y sont associés annuellement.

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Les troubles du sommeil, signe d’embonpoint

Le Dr Jacques Montplaisir et son équipe, du Centre d’excellence en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal, affirment que les troubles du sommeil, comme les terreurs nocturnes, le bruxisme, l’énurésie et l’éveil nocturne, ne sont pas sans conséquence chez les enfants.

Selon eux, les enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit voient le risque de souffrir d’embonpoint multiplié par 4.

« 26 % des enfants qui dorment moins de 10 heures par nuit entre deux ans et demi et six ans font de l’embonpoint; le taux est de 15 % chez les enfants qui dorment 10 heures et il tombe à 10 % chez ceux qui dorment 11 heures », affirme le Dr Montplaisir.

Le chercheur croit que les changements de sécrétion hormonale causés par le manque de sommeil pourraient expliquer les kilos en trop chez les participants à cette étude. « Lorsque nous dormons moins, nous produisons plus de ghréline, une hormone sécrétée par l’estomac et qui stimule l’appétit », a-t-il expliqué.

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Des artères bouchées, même chez des enfants

Une étude menée par la Dre Geetha Raghuveer, de l’Université du Missouri à Kansas City, démontre que les dépôts de gras dans les artères des enfants obèses sont si importants que le risque de maladies cardiovasculaires est similaire à celui des adultes âgés de plus de 45 ans.

Pour ce faire, la cardiologue a mesuré l’épaisseur de l’artère carotide dans le cou de 70 enfants obèses. L’épaisseur était similaire à celle d’un adulte dans la mi-quarantaine.

La Dre Raghuveer a avoué être peu surpris que l’obésité entraîne un rétrécissement des artères chez les enfants, mais s’inquiète beaucoup de l’ampleur du phénomène au cours des 30 dernières années. « Je prédis que nous allons voir de plus en plus de cas précoces d’angine et d’accident vasculaire cérébral », a-t-elle noté.

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Manger rapidement fait engraisser

Une recherche, publiée en ligne sur le site du British Medical Journal, nous apprend qu’ingérer rapidement des aliments peut tripler le risque de surplus de poids.

3 287 personnes, âgées de 30 à 69 ans, ont participé à cette étude, d’une durée de 3 ans, où les chercheurs évaluaient les habitudes alimentaires.

50,9 % des hommes et 58,4 % des femmes ont confié qu’ils cessaient de manger uniquement lorsque le sentiment de satiété était atteint.

Dans 45,6 % et 36 % des cas, les hommes et les femmes ont respectivement confié que le temps des repas passait à la vitesse de l’éclair.

Ce sont d’ailleurs ces sujets qui avaient un indice de masse corporelle supérieur à la moyenne, comparativement aux participants qui mangeaient lentement de plus petites portions.

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Aimer manger pour mieux maigrir

Une équipe de psychologues de l’Université du Texas croient que l’apparition de l’obésité pourrait s’expliquer par une réaction chimique dans le cerveau.

Les chercheurs ont fait passer des tests d’imagerie du cerveau afin d’évaluer les réactions cérébrales liées à la production de dopamine pendant que les sujets mangeaient. Cette molécule, qui joue un rôle dans le désir et la sensation de plaisir, s’active lorsque la personne mange.

Il semble que les chercheurs ont pu prédire que les participantes, dont la sécrétion de dopamine était moins élevée, allaient prendre plus de poids au cours des mois suivants. « Cette recherche révèle que les personnes obèses pourraient compter moins de récepteurs de dopamine dans leur cerveau les conduisant à manger plus pour compenser ce déficit de plaisir », prétend l’auteur derrière ces résultats, le Dr Eric Stice.

Le Dr Stice croit toutefois que l’obésité n’est pas un automatisme lorsque les zones du cerveau liées au plaisir émettent moins de dopamine. Une saine alimentation et de l’exercice physique sont encore le meilleur moyen de prévenir le surplus de poids.

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La perception des enfants obèses

Des chercheurs des universités de Montréal, McGill et Concordia et du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine soutiennent que la perception corporelle des enfants, dont les parents et l’entourage sont obèses, est faussée. En effet, ces derniers ont tendance à croire que leur propre surplus de poids est normal.

« Lorsque les parents et les camarades de classe d’un enfant ont une surcharge pondérale ou qu’ils sont obèses, il arrive que ce dernier considère son propre excès de poids comme étant normal », affirment les auteurs de cette étude.

« Plus l’indice de masse corporelle (IMC) de ses amis et des membres de sa famille est élevé, plus l’enfant est susceptible de sous-estimer son propre poids, une tendance similaire chez les personnes des deux sexes et indépendante du niveau socioéconomique de leur école ou de leur famille », expliquent-ils.

Alors que 14 % des sujets avaient dans les faits un IMC de 25 et plus et que 9 % étaient obèses, seulement 1,6 % des participants se percevaient comme ayant un excès de poids, ce qui fait croire aux chercheurs que les jeunes ont sous-évalué leur poids.

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L’obésité est une véritable maladie

Des chercheurs de la Temple University School of Medicine, de Philadelphie, arrivent à la conclusion que les cellules graisseuses des personnes obèses sont déficientes.

Leurs recherches ont porté sur des échantillons de graisse de la cuisse de personnes obèses et de personnes minces.  Des différences importantes entre les cellules graisseuses des deux groupes ont été découvertes.

Les chercheurs ont découvert plusieurs différences dans la partie des cellules qui sert à synthétiser les protéines. Ces protéines entraîneraient une résistance à l’insuline. Cette résistance jouerait un rôle majeur dans les conditions d’apparition de l’obésité.

Selon les auteurs de l’étude, cette différence des cellules graisseuses entre personnes obèses et minces expliquerait le lien entre l’obésité et le risque de diabète, de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux.

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L’effet secondaire de la chirurgie bariatrique

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of the American College of Surgeons, nous apprend que les patients ayant subi une chirurgie bariatrique sont plus à risque de développer des calculs rénaux trois mois après l’opération.

Pour l’auteur principal de l’étude, le Dr Manoj Monga de l’Université du Minnesota, cet effet indésirable de la chirurgie bariatrique est un moindre mal : « Bien que nos résultats démontrent un risque accru de néphrolithe, la chirurgie bariatrique permet de diminuer l’incidence de maladies cardiovasculaires et du diabète qui sont associés à l’obésité morbide. »

Pendant trois mois, le Dr Monga et ses collègues ont effectué des analyses d’urine sur 24 patients souffrant d’obésité morbide et qui avaient subi une chirurgie. Ils ont noté une hausse d’oxalate de calcium dans les échantillons d’urine, ce qui représente un facteur de risque dans le développement des calculs rénaux.